ADDIS ABEBA -- Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exhorté le président soudanais Omar el-Béchir à répondre aux accusations de crime de guerre retenues par la Cour pénale international (CPI) à son encontre.
M. Ban s'est exprimé ainsi lors d'une conférence de presse tenue en marge du 12e sommet de l'Union africaine (UA) tenu du 1er au 3 février à Addis Abeba, en réponse à l'appel des dirigeants africains au report du procès de la CPI contre le président soudanais.
Il a noté qu'il n'était pas en position de chercher le report d'un quelconque mandat d'arrêt de la CPI, qui est un organe indépendant.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a appelé au cours du sommet un report de douze mois de la mise en application du mandat d'arrêt, afin de ne pas aggraver la situation dans la province occidentale du Soudan.
Le 14 juillet dernier, la CPI a demandé un mandat d'arrêt international contre le président soudanais Omar El-Béchir, faisant de lui le premier chef d'Etat en exercice à faire l'objet d'une telle procédure.
Le chef d'Etat soudanais est accusé de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre au Darfour, théâtre des conflits ayant fait de nombreux morts et déplacés depuis 2003.
M. Ban s'est exprimé ainsi lors d'une conférence de presse tenue en marge du 12e sommet de l'Union africaine (UA) tenu du 1er au 3 février à Addis Abeba, en réponse à l'appel des dirigeants africains au report du procès de la CPI contre le président soudanais.
Il a noté qu'il n'était pas en position de chercher le report d'un quelconque mandat d'arrêt de la CPI, qui est un organe indépendant.
Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a appelé au cours du sommet un report de douze mois de la mise en application du mandat d'arrêt, afin de ne pas aggraver la situation dans la province occidentale du Soudan.
Le 14 juillet dernier, la CPI a demandé un mandat d'arrêt international contre le président soudanais Omar El-Béchir, faisant de lui le premier chef d'Etat en exercice à faire l'objet d'une telle procédure.
Le chef d'Etat soudanais est accusé de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre au Darfour, théâtre des conflits ayant fait de nombreux morts et déplacés depuis 2003.