BANGUI - La scène s'est passée ce dimanche 23 mars, au moment où les Anti-Balles AK attaquaient le quartier KM5. Une dispute a opposé des soldats français de l'opération SANGARIS avec ceux de la MISCA au km5.
Cette querelle s'est produite lorsque les soldats français sont venus dans le but de déplacer les forces burundaises de la MISCA -qui venaient de repousser les assaillants Anti-Balles AK- placés à l'école KOUDOUKOU en face de la mosquée centrale de Bangui.
Selon plusieurs témoins, les soldats français de l'opération Sangaris n'ont pas apprécié la riposte burundaise qu'ils jugent disproportionnée.
Ces derniers ont insisté à ce qu'on envoi une relève avant leur départ, les deux camps n'ont pas réussi à s'entendre, c'est dans ce contexte qu'un responsable de l'équipe de la MISCA présent sur les lieux, dans la colère, a répondu aux soldats français devant la population : "Nous tous nous sommes mandatés par les Nations-Unis, donc chacun doit diriger ses éléments dans le but de protéger les civils et ramener la paix dans ce pays et on est entrain de protéger ces civils musulmans qui sont là en face de nous et qui sont victimes jour et nuit des attaques des anti-balaka".
Face aux cris de la population, les soldats français n'ont pas prononcer un mot et sont partis. Peu de temps après, ils sont revenus, un retour coïncidant avec l'attaque meurtrière des milices Anti-Balles AK.
Cette querelle s'est produite lorsque les soldats français sont venus dans le but de déplacer les forces burundaises de la MISCA -qui venaient de repousser les assaillants Anti-Balles AK- placés à l'école KOUDOUKOU en face de la mosquée centrale de Bangui.
Selon plusieurs témoins, les soldats français de l'opération Sangaris n'ont pas apprécié la riposte burundaise qu'ils jugent disproportionnée.
Ces derniers ont insisté à ce qu'on envoi une relève avant leur départ, les deux camps n'ont pas réussi à s'entendre, c'est dans ce contexte qu'un responsable de l'équipe de la MISCA présent sur les lieux, dans la colère, a répondu aux soldats français devant la population : "Nous tous nous sommes mandatés par les Nations-Unis, donc chacun doit diriger ses éléments dans le but de protéger les civils et ramener la paix dans ce pays et on est entrain de protéger ces civils musulmans qui sont là en face de nous et qui sont victimes jour et nuit des attaques des anti-balaka".
Face aux cris de la population, les soldats français n'ont pas prononcer un mot et sont partis. Peu de temps après, ils sont revenus, un retour coïncidant avec l'attaque meurtrière des milices Anti-Balles AK.