Le corps d'un musulman tchadien qui vient d'être brûlé au rond-point des Nations-Unis, quartier Sango, par des jeunes en colère. © Diaspora Media
BANGUI (Alwihda Info) - A Bangui, les représailles n'en finissent pas. Plusieurs jeunes du quartier Sango viennent de se révolter suite à la disparition d'un des leurs hier. Deux musulmans dont un tchadien viennent d'être lynchés à mort, l'un d'entre-eux brûlé, au niveau du rond point des Nations-Unis. Les images nous parviennent de Diaspora Media.
A l'origine, un jeune taxi-man qui habite le quartier Sango aurait été pourchassé hier par deux musulmans vers le quartier PK5, dans la ruelle de l'Eglise Saint-Mathias. Depuis, il n'aurait pas été retrouvé.
Les forces françaises de l'opération Sangaris se sont déployés rapidement et ont pu empêcher le lynchage d'un troisième musulman. Ce dernier -blessé- est transporté à l’hôpital.
A l'origine, un jeune taxi-man qui habite le quartier Sango aurait été pourchassé hier par deux musulmans vers le quartier PK5, dans la ruelle de l'Eglise Saint-Mathias. Depuis, il n'aurait pas été retrouvé.
Les forces françaises de l'opération Sangaris se sont déployés rapidement et ont pu empêcher le lynchage d'un troisième musulman. Ce dernier -blessé- est transporté à l’hôpital.
Au quartier Lakouanga, les forces burundaises de la MISCA et les soldats français de l'opération Sangaris sont déployés depuis la fin de matinée, près du centre-ville où une foule de centaines de jeunes menace d'envahir et de brûler une mosquée.
Hier, au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, -parmi eux, plusieurs tchadiens- ont été tués et une cinquantaine blessés dans l'attaque de leur convoi près de Bouar par ces même miliciens "Anti-Balaka". L'ONG Save the Children est la seule à dénoncer ce massacre.
Hier, au moins 23 civils musulmans, dont trois enfants, -parmi eux, plusieurs tchadiens- ont été tués et une cinquantaine blessés dans l'attaque de leur convoi près de Bouar par ces même miliciens "Anti-Balaka". L'ONG Save the Children est la seule à dénoncer ce massacre.
En refusant de désarmer toute la population -sans exception-, les forces françaises de l'opération Sangaris et les soldats africains de la MISCA ont commis une grave erreur. Un reportage "Spécial investigation" consacré à la Centrafrique et diffusé sur une chaîne française crée la polémique. A en croire les images, la France a bel et bien soutenue les miliciens "Anti-Balaka". Si pour certains ce n'était pas un secret, cela vient confirmer les multiples allégations de connivence entre l'opération Sangaris et la milice "Anti Balles Aka (47)".