N'Djamena - L'Assemblée nationale tchadienne a autorisé vendredi à l'unanimité l'envoi de soldats tchadiens au Cameroun et au Nigeria pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram, particulièrement actif ces dernières semaines, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'Assemblée nationale approuve et soutient l'envoi d'un contingent des forces armées et de sécurité tchadiennes en appui aux forces camerounaises et nigérianes engagées dans la guerre contre les terroristes au Cameroun et au Nigeria, indique le texte au lendemain de l'annonce camerounaise de l'envoi d'un important contingent des forces armées tchadiennes pour lutter contre Boko Haram.
Le président tchadien Idriss Deby, dont un message a été lu aux députés avant le vote par le président de l'Assemblée, annonce vouloir reprendre Baga, ville nigériane sur les rives du lac Tchad tombée début janvier aux mains de Boko Haram.
Je tiens à informer préalablement l'Assemblée nationale, des actions concertées et conjuguées qui vont être menées dans les jours à venir par les pays membres de la CBLT (Commission du Bassin du lac Tchad, Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun), en vue de reconquérir Baga, base principale de la force multinationale. La libération de cette localité qui constitue l'épicentre de nos échanges économiques est indispensable à la relance du trafic et à la circulation des biens et des personnes en toute sécurité souligne la déclaration.
Le Tchad a jusqu'à présent été épargné par les attaques de Boko Haram, mais seule une étroite bande de terre formée par l'extrême nord Cameroun - une cinquantaine de kilomètres - sépare N'Djamena de l'Etat nigérian de Borno, fief des islamistes.
Les massacres perpétrés récemment par Boko Haram au Nigeria sont un crime contre l'humanité, a estimé jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry à Sofia, après l'attaque contre Baga, considérée comme la plus destructrice menée par Boko Haram depuis 2009.
L'Assemblée nationale approuve et soutient l'envoi d'un contingent des forces armées et de sécurité tchadiennes en appui aux forces camerounaises et nigérianes engagées dans la guerre contre les terroristes au Cameroun et au Nigeria, indique le texte au lendemain de l'annonce camerounaise de l'envoi d'un important contingent des forces armées tchadiennes pour lutter contre Boko Haram.
Le président tchadien Idriss Deby, dont un message a été lu aux députés avant le vote par le président de l'Assemblée, annonce vouloir reprendre Baga, ville nigériane sur les rives du lac Tchad tombée début janvier aux mains de Boko Haram.
Je tiens à informer préalablement l'Assemblée nationale, des actions concertées et conjuguées qui vont être menées dans les jours à venir par les pays membres de la CBLT (Commission du Bassin du lac Tchad, Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun), en vue de reconquérir Baga, base principale de la force multinationale. La libération de cette localité qui constitue l'épicentre de nos échanges économiques est indispensable à la relance du trafic et à la circulation des biens et des personnes en toute sécurité souligne la déclaration.
Le Tchad a jusqu'à présent été épargné par les attaques de Boko Haram, mais seule une étroite bande de terre formée par l'extrême nord Cameroun - une cinquantaine de kilomètres - sépare N'Djamena de l'Etat nigérian de Borno, fief des islamistes.
Les massacres perpétrés récemment par Boko Haram au Nigeria sont un crime contre l'humanité, a estimé jeudi le secrétaire d'Etat américain John Kerry à Sofia, après l'attaque contre Baga, considérée comme la plus destructrice menée par Boko Haram depuis 2009.