Boko Haram cherche t-il à s'implanter en Centrafrique?

A défaut de coordonner leurs actions militaires pour éradiquer l'organisation terroriste de Boko-Haram qui, comme une bête blessé, frappe partout, les pays africains doivent s'attendre au pire.
Après les huit attentats survenus au Tchad et au Cameroun, la secte menace d'ouvrir un nouveau front dénommé Etat Islamique en Afrique centrale indépendamment de l'Etat Islamique en Afrique de l'ouest. Tous les pays de l'Afrique centrale déjà conscients de la menace, ont pris des précautions sécuritaires nécessaires. Le Tchad, le Gabon et le Cameroun ont déjà interdit le port de Burqa et réduit la mobilité dans certaines zones géographiques des Motos. Le maillon le plus faible sera la Centrafrique où l'organisation cherche à s'y implanter. Boko-haram a déjà condamné les atrocités survenues l'année dernière et a promis de venger les musulmans massacrés alors que lui même a égorgé plus de musulmans dans des mosquées. Pour combattre Boko-Haram, le président nigérian qui peine à coopérer avec ses voisins, a appelé, mercredi, les États Unis d'Amérique a levé l'embargo sur les armes qui frappent son pays. Les attentats terroristes au Nigeria sont fréquents et ont causé la mort de milliers de personnes. Jusque là, les attentats en Afrique centrale n'avaient pas franchi les territoires tchadien et camerounais. N'Djamena a été victime de quatre attentats qui ont fait une cinquantaine de morts, alors qu'un double attentat-suicide a fait mercredi dernier, 11 morts et 32 blessés à Maroua, chef-lieu de l'Extrême-Nord du Cameroun. Il s'agit du deuxième attentat-suicide au Cameroun en 10 jours.

Le 12 juillet, deux femmes kamikazes s'étaient fait exploser à Fotokol, localité frontalière du Nigeria, tuant 11 personnes dont 10 civils et un soldat tchadien.