Ce vendredi matin, après une journée de violences, Blaise Compaoré est toujours au pouvoir. Le président burkinabè est apparu tard jeudi soir à la télévision. La proposition du chef de l’Etat est loin d’avoir convaincu une opposition méfiante mais déterminée.
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12h50 : Le président français, François Hollande se dit certain que Blaise Compaoré « prendra la bonne décision » pour parvenir à l'apaisement.
12h45 : Le correspondant de RFI sur place, Yaya Boudani nous confirme la déclaration du lieutenant-colonel Zida stipulant que Blaise Compaoré n'était plus au pouvoir au Burkina Faso. Il nous informe aussi que les tractations sont en cours pour savoir qui va diriger cette transition. Les manifestants ne veulent pas d’un militaire ni d’un proche de Blaise Compaoré et la candidature de l’actuel chef d’état-major a déjà été rejetée.
12h39 : Selon l’AFP, un représentant de l’armée a déclaré à la foule que « Compaoré n’est plus au pouvoir ».
12h35 : Selon l’envoyé spécial à Ouagadougou de RFI, Frédéric Garat une sonorisation est en train d’être installée place de la Nation. Signe d’une annonce importante imminente. Il y a quelques minutes le porte-parole de l’armée a déclaré aux journalistes que discours prononcé hier, jeudi, par le président Compaoré avait été rejeté par l’ensemble de la population et que de ce fait, il devait en tirer « toutes les conséquences ».
12h05 : Le député de l’opposition Sosso Adama qui se trouve actuellement parmi les manifestants place de la Nation confie à RFI sa déception après l’annonce de l’armée : « Cela ne nous convient pas du tout. La transition ne peut pas se faire sans les partis d’opposition. Nous avons lancé un appel à toute la nation du Burkina pour se rendre à la capitale et aux militaires, aux policiers, aux gendarmes à sortir pour s’associer au peuple, car le combat final est proche ».