La situation dégénère à Ouagadougou. Malgré des effectifs de police importants et un cordon de sécurité à 1km de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, dans la capitale plusieurs centaines d'opposants sont parvenus, ce jeudi matin, à pénétrer dans le Parlement pour empêcher les députés d'achever dans la journée l'examen du projet de révision constitutionnelle qui permettrait le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. L'opposition avait appelé mercredi soir à un «printemps noir».
Sous la pression des événements, le gouvernement a annoncé, à la mi-journée, qu'il «annulait le vote de la loi» contestée, et a appelé «les populations au calme et à la retenue». Mais «les manifestants demandent maintenant le retrait du pouvoir du président qui a prouvé qu'il n'était plus crédible», explique au Parisien.fr Guinko Désiré, ancien exilé politique en pointe dans le mouvement notamment de la jeunesse. Ce militant politique dénonce aussi la présence de mercenaires togolais et ivoiriens dans la garde rapprochée de la présidence.
La capitale à feu et à sang. Depuis le début de matinée ce jeudi, Ouagadougou semble livrée aux opposants, qui poursuivent leur marche vers la présidence. Un journaliste sportif italien présent sur place évoque la rumeur de 15 morts mais sans pouvoir confirmer ce chiffre. Une photo circule sur le net d'un homme tué par balle dans le quartier des 1200 logements.
Les manifestants ont en partie saccagé l'intérieur de l'Assemblée, ainsi que sa façade, pour finalement y mettre le feu. Au moins trois voitures garées dans la cour et à l'extérieur du bâtiment ont été brûlées, tandis que du matériel informatique a été pillé et des documents papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre ont, semble-t-il battu en retraite. Puis les opposants s'en sont pris à la télévision nationale, la RTB, qui a cessé d'émettre, avant de se diriger vers le palais du Premier ministre après avoir incendié le siège du parti au pouvoir.
Sous la pression des événements, le gouvernement a annoncé, à la mi-journée, qu'il «annulait le vote de la loi» contestée, et a appelé «les populations au calme et à la retenue». Mais «les manifestants demandent maintenant le retrait du pouvoir du président qui a prouvé qu'il n'était plus crédible», explique au Parisien.fr Guinko Désiré, ancien exilé politique en pointe dans le mouvement notamment de la jeunesse. Ce militant politique dénonce aussi la présence de mercenaires togolais et ivoiriens dans la garde rapprochée de la présidence.
La capitale à feu et à sang. Depuis le début de matinée ce jeudi, Ouagadougou semble livrée aux opposants, qui poursuivent leur marche vers la présidence. Un journaliste sportif italien présent sur place évoque la rumeur de 15 morts mais sans pouvoir confirmer ce chiffre. Une photo circule sur le net d'un homme tué par balle dans le quartier des 1200 logements.
Les manifestants ont en partie saccagé l'intérieur de l'Assemblée, ainsi que sa façade, pour finalement y mettre le feu. Au moins trois voitures garées dans la cour et à l'extérieur du bâtiment ont été brûlées, tandis que du matériel informatique a été pillé et des documents papier incendiés, selon un correspondant de l'AFP. Les forces de l'ordre ont, semble-t-il battu en retraite. Puis les opposants s'en sont pris à la télévision nationale, la RTB, qui a cessé d'émettre, avant de se diriger vers le palais du Premier ministre après avoir incendié le siège du parti au pouvoir.