LA CRISE EN CENTRAFRIQUE, TRES LOIN DE PRENDRE FIN - Fernando Cancio
EXTRAITS :
« Le pays est toujours dans une crise profonde. [...] A Bangui, la situation est caractérisée par un calme précaire qui y règne. On peut circuler mais on sent qu’au fond des gens, il y a encore ce sentiment de haine, de vengeance. [...] On est comme assis sur des braises. Par contre, à l’intérieur du pays, la situation reste plus préoccupante dans le sens que les hommes qui sont encore en armes, prennent en otage toutes les provinces, pour ne pas dire les régions entières.
Les hommes en armes, c’est eux qui rackettent, c’est eux qui volent, qui pillent, qui incendient, qui détruisent les villages entiers et nous pensons qu’il s’agit là de situations préoccupantes où les pauvres populations sont victimes des seigneurs de guerre. Ce qui justifie le fait qu’actuellement il y a un chaos dans notre pays et tout le monde s’improvise préfet, sous-préfet, chef, parce qu’il a une arme.
Et ils veulent maintenant vendre de l’or, vendre le diamant mais aussi être les chefs et collecter de l’argent parce que l’Etat n’existe plus, l’Etat est faible.
L’Etat est seulement à Bangui, mais à l’intérieur du pays vous avez beau avoir le préfet, vous avez beau avoir le maire, ces autorités jouent plus les rôles de figuration, et ils n’ont pas l’effectivité de leur autorité.»
© Juillet 2017 – LAMINE MEDIA
« Le pays est toujours dans une crise profonde. [...] A Bangui, la situation est caractérisée par un calme précaire qui y règne. On peut circuler mais on sent qu’au fond des gens, il y a encore ce sentiment de haine, de vengeance. [...] On est comme assis sur des braises. Par contre, à l’intérieur du pays, la situation reste plus préoccupante dans le sens que les hommes qui sont encore en armes, prennent en otage toutes les provinces, pour ne pas dire les régions entières.
Les hommes en armes, c’est eux qui rackettent, c’est eux qui volent, qui pillent, qui incendient, qui détruisent les villages entiers et nous pensons qu’il s’agit là de situations préoccupantes où les pauvres populations sont victimes des seigneurs de guerre. Ce qui justifie le fait qu’actuellement il y a un chaos dans notre pays et tout le monde s’improvise préfet, sous-préfet, chef, parce qu’il a une arme.
Et ils veulent maintenant vendre de l’or, vendre le diamant mais aussi être les chefs et collecter de l’argent parce que l’Etat n’existe plus, l’Etat est faible.
L’Etat est seulement à Bangui, mais à l’intérieur du pays vous avez beau avoir le préfet, vous avez beau avoir le maire, ces autorités jouent plus les rôles de figuration, et ils n’ont pas l’effectivité de leur autorité.»
© Juillet 2017 – LAMINE MEDIA