Des enquêtes antérieures ont montré que les écailles se dirigeaient vers le Nigéria.
L'affaire en sera à sa cinquième audience. Lors de la dernière audience, le juge a refusé de libérer la voiture qui avait été mise en fourrière alors que les trafiquants tentaient d’y charger des sacs d'écailles de pangolin auprès d'une agence de voyage très populaire à Douala. Les deux hommes ont été arrêtés lorsque la police les a trouvés en train d'essayer de charger des sacs remplis d’écailles de pangolin dans les premières heures de la matinée du 24 mai 2019.
Les sacs pesant au total 237 kg, en provenance de Yaoundé dont arrivés à Douala dans la nuit. Lorsque le bus est arrivé, la police a immédiatement reconnu que les sacs contenaient des produits illégaux. On a attendu que le propriétaire vienne chercher les sacs. Un homme d'une trentaine d'années est arrivé dans une voiture à la gare routière. Un autre de 46 ans a ensuite aidé à charger les sacs dans la voiture. Sans tarder, la police est intervenue rapidement et a arrêté les deux hommes. La voiture qu'ils ont utilisée a également été mise en fourrière. Des enquêtes antérieures ont montré que les écailles se dirigeaient vers le Nigéria et que les deux trafiquants s’étaient régulièrement impliqués dans de telles transactions, fournissant des écailles de pangolin au pays voisin.
Au cours de l’audience de la semaine prochaine, les parties devront soumettre leurs plaidoiries. Si les suspects sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à trois ans de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de francs CFA, comme le prévoit la loi de 1994 sur les espèces sauvages. L'application de procédures judiciaires et de décisions appropriées est un élément essentiel de la politique de conservation dans le pays, car elle dissuade les trafiquants de s'engager dans une activité qu’ils savent périlleuse. Selon ceux qui travaillent dans le domaine de l'application de la loi sur les espèces sauvages, pour que cela fonctionne, les décisions de justice doivent être proportionnées à la peine infligée.
Tout récemment, à la juridiction où se tiendra l'audience, une affaire similaire vient de se terminer. En 2017, l'unité mobile de la police de Douala a interpellé Adamu Ibrahim, Upah Macmillan et Akenji Ebenezer avec 158 défenses en ivoire, 26 sacs d'écailles de pangolin, 124 têtes de perroquets gris et 1394 plumes de perroquet. Un long procès s’en est suivi qui s'est achevé le 30 octobre. Le tribunal a condamné les trafiquants à une peine de à six mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans. Cette situation était encore aggravée par le fait qu'ils étaient en liberté pendant le procès. Les agents de la protection de la faune ont été assistés dans le suivi des cas par LAGA, une organisation internationale spécialisée dans l'application de la loi sur la faune.
Les sacs pesant au total 237 kg, en provenance de Yaoundé dont arrivés à Douala dans la nuit. Lorsque le bus est arrivé, la police a immédiatement reconnu que les sacs contenaient des produits illégaux. On a attendu que le propriétaire vienne chercher les sacs. Un homme d'une trentaine d'années est arrivé dans une voiture à la gare routière. Un autre de 46 ans a ensuite aidé à charger les sacs dans la voiture. Sans tarder, la police est intervenue rapidement et a arrêté les deux hommes. La voiture qu'ils ont utilisée a également été mise en fourrière. Des enquêtes antérieures ont montré que les écailles se dirigeaient vers le Nigéria et que les deux trafiquants s’étaient régulièrement impliqués dans de telles transactions, fournissant des écailles de pangolin au pays voisin.
Au cours de l’audience de la semaine prochaine, les parties devront soumettre leurs plaidoiries. Si les suspects sont reconnus coupables, ils risquent jusqu'à trois ans de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de francs CFA, comme le prévoit la loi de 1994 sur les espèces sauvages. L'application de procédures judiciaires et de décisions appropriées est un élément essentiel de la politique de conservation dans le pays, car elle dissuade les trafiquants de s'engager dans une activité qu’ils savent périlleuse. Selon ceux qui travaillent dans le domaine de l'application de la loi sur les espèces sauvages, pour que cela fonctionne, les décisions de justice doivent être proportionnées à la peine infligée.
Tout récemment, à la juridiction où se tiendra l'audience, une affaire similaire vient de se terminer. En 2017, l'unité mobile de la police de Douala a interpellé Adamu Ibrahim, Upah Macmillan et Akenji Ebenezer avec 158 défenses en ivoire, 26 sacs d'écailles de pangolin, 124 têtes de perroquets gris et 1394 plumes de perroquet. Un long procès s’en est suivi qui s'est achevé le 30 octobre. Le tribunal a condamné les trafiquants à une peine de à six mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans. Cette situation était encore aggravée par le fait qu'ils étaient en liberté pendant le procès. Les agents de la protection de la faune ont été assistés dans le suivi des cas par LAGA, une organisation internationale spécialisée dans l'application de la loi sur la faune.