Entrée triomphale de l'armée tchadienne à Kousseri, au Cameroun. Crédit photo : David Wanedam
Une grande marche de manifestants tchadiens a accompagné la colonne de soldats tchadiens jusqu'à la ville camerounaise de Kousseri. Arrivée à Kousseri, la colonne tchadienne a été vivement applaudie par les habitants de la ville camerounaise de Kousseri. Interrogé par Alwihda Info, un habitant de Kousseri a déclaré que pour la première fois depuis une année "nous nous sommes sentis aujourd'hui en sécurité". "Il suffit de voir la colonne tchadienne pour se rassurer et être sûr que Boko Haram sera défaite cette fois-ci", a ajouté un autre camerounais au correspondant de Alwihda info. Un autre camerounais indique avec exagération que "Boko Haram commence à plier bagages du sol camerounais".
Les forces armées nigérianes et camerounaises qui n'arrivent pas à contenir l'avancée de Boko Haram ont longtemps sollicité l'intervention des forces armées tchadiennes seules capables de défaire les terroristes. Ils brulent, incendient, prennent en otages filles, femmes et enfants, et gagnent du terrain en se rapprochant de plus en plus des territoires tchadiens. La secte islamiste menace désormais les intérêts économiques et sociales du Tchad. Sur le plan économique, deux axes économiques importants pour le pays ont été interrompus. Il s'agit de l'axe Lac Tchad et Gambarou. Pour le Tchad il ne reste qu'un seul axe Douala/ Tchad via BONGOR que les terroristes islamistes semblent vouloir perturber et dans ce contexte le Tchad ne peut pas croiser les bras et attendre son asphyxie économiquement. Sur la plan social, le flux de réfugiés nigérians et camerounais créée déjà une charge pour le Tchad et un problème de coexistence avec les communautés locales peut surgir en raison des maigres ressources nationales. Le Tchad pour défendre ses intérêts et pour répondre à l'appel persistant des deux pays frères et voisins dont leurs armées en déconfiture, accepte d'intervenir militairement. Par trois axes (Lac Tchad, Gambarou, BONGOR/Banki) trois colonnes sont déjà en route et les jours à venir les islamistes seront mis hors d'état de nuire.
Les forces armées nigérianes et camerounaises qui n'arrivent pas à contenir l'avancée de Boko Haram ont longtemps sollicité l'intervention des forces armées tchadiennes seules capables de défaire les terroristes. Ils brulent, incendient, prennent en otages filles, femmes et enfants, et gagnent du terrain en se rapprochant de plus en plus des territoires tchadiens. La secte islamiste menace désormais les intérêts économiques et sociales du Tchad. Sur le plan économique, deux axes économiques importants pour le pays ont été interrompus. Il s'agit de l'axe Lac Tchad et Gambarou. Pour le Tchad il ne reste qu'un seul axe Douala/ Tchad via BONGOR que les terroristes islamistes semblent vouloir perturber et dans ce contexte le Tchad ne peut pas croiser les bras et attendre son asphyxie économiquement. Sur la plan social, le flux de réfugiés nigérians et camerounais créée déjà une charge pour le Tchad et un problème de coexistence avec les communautés locales peut surgir en raison des maigres ressources nationales. Le Tchad pour défendre ses intérêts et pour répondre à l'appel persistant des deux pays frères et voisins dont leurs armées en déconfiture, accepte d'intervenir militairement. Par trois axes (Lac Tchad, Gambarou, BONGOR/Banki) trois colonnes sont déjà en route et les jours à venir les islamistes seront mis hors d'état de nuire.