Jean Marc Afesi Mbafor: une posture républicaine qu'il faut valoriser.
Depuis samedi dernier, une situation de crise s’est installée à la tête du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC). Ainsi, s’achemine-t-on vers un bicéphalisme à la tête de la structure ? Ceci après cette assemblée générale extraordinaire qui a purement et simplement déposé le président Jean Marc Afesi Mbafor, « pour faute grave engageant la vie et la stabilité du CNJC », sans autres explications claires.
Du coup, certains observateurs pensent que cette assemblée générale s’est déroulée en violation des textes, et surtout en l’absence des 2/3 des 63 membres statutaires, constituant le quorum requis pour la tenue d’une telle instance. Pour les tenants de l’éviction du président Mbafor, le premier vice-président national, Mohamadou Djibrilla devient dès lors le président intérimaire du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, jusqu’à la fin de l’actuel mandat qui s’achève en décembre 2015. Mais la chose ne semble pas du tout facile. L’on cherche encore à comprendre comment Mme Manguele Gertrude, directeur de la vie associative et la participation au ministère de la Jeunesse et de l’Education physique, a pu assister à cette réunion dissidente, donnant ainsi l’onction de la tutelle à une assemblée générale qui n’avait même pas obtenu l’autorisation de manifester de l’autorité administrative.
Ainsi, pour Selema Akedjol, l’inspecteur général de ce ministère, et ce qui est compromettant, « des documents non authentiques ont été présentés. Cela étant, nous considérons que cette assemblée est nulle et de nul effet ». Quant à Jean Marc Afesi Mbafor, « il y a certainement un mouvement d’humeur des jeunes qui n’ont pas la maitrise des statuts et règlement intérieur du CNJC ».
Académie de l’Emergence
La pomme de discorde qui entrave le fonctionnement du CNJC, serait née de la gestion des 30 millions de FCFA reçus à titre de subvention. Selon un membre du CNJC qui a requis l’anonymat, Jean Marc Afessi Mbafor, contre qui des griefs sont portés sur son train de vie ostentatoire, est un homme d’affaires qui opère dans la billetterie des avions et possède entre autres, un centre de formation en informatique. Il aurait par exemple fait vendre des ordinateurs au CNJC par le biais de sa propre structure. En plus, il y a un autre fait qui attiserait sans doute toutes les convoitises : en effet, un jour avant sa prétendue éviction, le président du CNJC a signé avec le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi et ce devant le ministre en charge de la Jeunesse, Ismaël Bidoung Mkpatt, une convention d’un montant de 250 millions de FCFA.
Face à la tourmente dans laquelle le CNJC est plongé, l’on annonce des interpellations contre ceux qui auraient falsifié des documents relatifs à la tenue de l’assemblée générale extraordinaire du 19 septembre 2015. Pendant ce temps, le camp adverse évoque toujours l’urgence d’un contrôle sur la gestion des 30 millions querellés. Aux dernières nouvelles, il est désormais question de la réhabilitation du président Asefi Mbafor. Il s’agira en fin de compte, de tourner résolument la page de cette face hideuse que vient de montrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale, la jeunesse camerounaise.
Du coup, certains observateurs pensent que cette assemblée générale s’est déroulée en violation des textes, et surtout en l’absence des 2/3 des 63 membres statutaires, constituant le quorum requis pour la tenue d’une telle instance. Pour les tenants de l’éviction du président Mbafor, le premier vice-président national, Mohamadou Djibrilla devient dès lors le président intérimaire du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, jusqu’à la fin de l’actuel mandat qui s’achève en décembre 2015. Mais la chose ne semble pas du tout facile. L’on cherche encore à comprendre comment Mme Manguele Gertrude, directeur de la vie associative et la participation au ministère de la Jeunesse et de l’Education physique, a pu assister à cette réunion dissidente, donnant ainsi l’onction de la tutelle à une assemblée générale qui n’avait même pas obtenu l’autorisation de manifester de l’autorité administrative.
Ainsi, pour Selema Akedjol, l’inspecteur général de ce ministère, et ce qui est compromettant, « des documents non authentiques ont été présentés. Cela étant, nous considérons que cette assemblée est nulle et de nul effet ». Quant à Jean Marc Afesi Mbafor, « il y a certainement un mouvement d’humeur des jeunes qui n’ont pas la maitrise des statuts et règlement intérieur du CNJC ».
Académie de l’Emergence
La pomme de discorde qui entrave le fonctionnement du CNJC, serait née de la gestion des 30 millions de FCFA reçus à titre de subvention. Selon un membre du CNJC qui a requis l’anonymat, Jean Marc Afessi Mbafor, contre qui des griefs sont portés sur son train de vie ostentatoire, est un homme d’affaires qui opère dans la billetterie des avions et possède entre autres, un centre de formation en informatique. Il aurait par exemple fait vendre des ordinateurs au CNJC par le biais de sa propre structure. En plus, il y a un autre fait qui attiserait sans doute toutes les convoitises : en effet, un jour avant sa prétendue éviction, le président du CNJC a signé avec le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi et ce devant le ministre en charge de la Jeunesse, Ismaël Bidoung Mkpatt, une convention d’un montant de 250 millions de FCFA.
Face à la tourmente dans laquelle le CNJC est plongé, l’on annonce des interpellations contre ceux qui auraient falsifié des documents relatifs à la tenue de l’assemblée générale extraordinaire du 19 septembre 2015. Pendant ce temps, le camp adverse évoque toujours l’urgence d’un contrôle sur la gestion des 30 millions querellés. Aux dernières nouvelles, il est désormais question de la réhabilitation du président Asefi Mbafor. Il s’agira en fin de compte, de tourner résolument la page de cette face hideuse que vient de montrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale, la jeunesse camerounaise.