Après avoir longtemps semé la terreur dans la Ouaka, notamment à Ngakobo, Bambari, Awatché et Gbokologbo, les éléments de Ali Ndarass frappent désormais à Kouango. Installés dans la ville dont ils prennent le contrôle de l'administration à travers les taxes et autres recettes, ils multiplient les attaques contre les populations des axes Kouango-Bianga vers le sud-est et Kouango-Bambari vers le nord-est. «Ils sont venus à bord de motos, lourdement armés ils ont beaucoup tiré et brûlé plusieurs endroits de la Commune de Kouango a environ 30 km», témoigne d'un enseignant affecté dans la ville qui est arrivé à Bangui.
Une ville fantôme !
L’attaque menée par des centaines des éléments de l'UPC, appuyés par les éléments de la séléka à majorité musulmane à Kouango est l’une des plus meurtrières depuis que le pays est entré en conflit depuis 2013. Elle a provoqué le déplacement de 5000 personnes selon le HCR. «Tout le monde a commencé à fuir dans la brousse et les autres ont traversé dont on constate plusieurs cas de noyade dans le fleuve Oubangui», raconte un habitant qui a suivi le mouvement. La majorité d’entre eux ont dû parcourir 50 kilomètres pour se réfugier dans la commune de Ndjoukou, près de la préfecture de l'Ombella M'poko.
Une situation humanitaire inquiétante
De nombreux habitant de la sous-préfecture de Kouango, désormais «sans abri», tentent de rejoindre la RD Congo où se trouve de camps de réfugiés centrafricains où il ne reste de places. Mais la région, qui abrite déjà plus de réfugiés et déplacés centrafricains, est déjà confrontée à des crises alimentaires répétées et manque d’aides.
Inquiets de la situation dans le centre et au nord du pays, plusieurs centrafricains ont manifesté le 21 septembre 2016 à Bangui, devant l'Assemblée Nationale pour dénoncer l’insécurité. La marche qui a fini par l'arrestation des initiateurs.
Une ville fantôme !
L’attaque menée par des centaines des éléments de l'UPC, appuyés par les éléments de la séléka à majorité musulmane à Kouango est l’une des plus meurtrières depuis que le pays est entré en conflit depuis 2013. Elle a provoqué le déplacement de 5000 personnes selon le HCR. «Tout le monde a commencé à fuir dans la brousse et les autres ont traversé dont on constate plusieurs cas de noyade dans le fleuve Oubangui», raconte un habitant qui a suivi le mouvement. La majorité d’entre eux ont dû parcourir 50 kilomètres pour se réfugier dans la commune de Ndjoukou, près de la préfecture de l'Ombella M'poko.
Une situation humanitaire inquiétante
De nombreux habitant de la sous-préfecture de Kouango, désormais «sans abri», tentent de rejoindre la RD Congo où se trouve de camps de réfugiés centrafricains où il ne reste de places. Mais la région, qui abrite déjà plus de réfugiés et déplacés centrafricains, est déjà confrontée à des crises alimentaires répétées et manque d’aides.
Inquiets de la situation dans le centre et au nord du pays, plusieurs centrafricains ont manifesté le 21 septembre 2016 à Bangui, devant l'Assemblée Nationale pour dénoncer l’insécurité. La marche qui a fini par l'arrestation des initiateurs.