Le FPRC semble marquer le pas en ce moment face à la MINUSCA qui a décidé de faire gagner le Droit et faire appliquer le plan de sortie de crise. A plusieurs reprises, les groupes de rebelles du FPRC qui avaient reçu l’ordre de s’infiltrer vers Bambari ou d’autres villes ont reçu un autre ordre leur disant de faire demi tour, ou d’aller ailleurs, ou de s’arrêter. Le FPRC, qui était à la tête d’une coalition avec le MPC et le RPRC, ne semble plus agir au nom de cette coalition. Les troubles qui ont lieu en Ouaka et en Haute Kotto sont menés par des anti-balakas, télécommandés par le FPRC.
On a l’impression que le FPRC a perdu une certaine capacité d’action logique sur ses troupes et ses alliés. Obligé de déléguer les basses besognes pour gagner du terrain, prendre les mines et les troupeaux.
Et si, en fait, il s’agissait d’autre chose ? Et si il y avait des désaccords à la tête du FPRC ? Pire, et si Nourredine Adam, chef historique du FPRC, en déplacement permanent, pour sa sécurité, se faisait doubler par son vice-consul Abdoulaye Issène ? Abdoulaye Issène connait bien la région, surtout celle de N’Délé. Sa famille, frères, cousins, neveux, sont bien implantés dans la région, ils tiennent des postes utiles pour racketter les populations et les producteurs. Il y a deux ans, les relations entre les deux hommes étaient tendus. Abdoulaye Issène essayait de se refaire une place au soleil en faisant croire qu’il était le digne héritier de la rébellion, en affirmant que Nourredine Adam était fini, en essayant de fomanter un coup d’état à Bangui en faisant assassiner des musulmans qu’il laissait dans les autres arrondissements pour faire porter le chapeau aux arrondissements voisins. Maintenant qu’il a réussi à revenir aux commandes du FPRC, il se peut qu’il tente de profiter des absences de Nourredine Adam pour s’emparer du FPRC et de gages importants en richesses.
Les derniers événements de N’Délé pourraient s’expliquer de façon logique. Mais Abdoulaye Issène a fait une erreur en sous-estimant la capacité des populations de la ville à réagir lorsque l’eau dépasse le haut de la jarre. N’Délé est une ville dynamique qui est très bien administrée par le Sultan Ibrahim Senoussi, accompagné par toute une équipe de dignitaires dévoués. Les agissements exagérés d’Abdoulaye Issène ne peuvent que destabiliser la région.
Mais au-delà la personnalité contestée d’Abdoulaye Issène, il faut se demander pourquoi on en est arrivé là ?En réalité, il n’y a aucune surprise. En regardant la composition de l’état-major du FPRC, il apparait que ce sont les mêmes généraux depuis 2013. Ceux qui sont descendus sur Bangui, ceux qui ont commis des éxactions, ceux qui entretiennent les troubles depuis trois ans. Alors finalement, il n’y a pas de surprise à voir les troubles continuer à Bambari, Bria, N’délé, KagaBandoro etc… Tant que l’origine du mal n’est pas soignée, le mal revient, se déplace, crée des cellules cancéreuses ailleurs, dans le pays. Certaines groupes d’anti balakas se sont alliés avec le FPRC pour faire la basse besogne à Bakouma, Bria et ailleurs. Ils attirent l’attention sur eux pendant que le FPRC essaie de rester caché, en tirant les ficelles de loin, et en essayant de régler ses problèmes internes de lutte des chefs.
Abdoulaye Issène a toujours été très ambitieux, très jaloux de son autorité, de son image, de sa trajectoire. Il a une volonté. C’est pourquoi il est possible de s’interroger sur ses objectifs personnels ? Il est en voie de marginaliser Nourredine Adam. Il s’est entouré de sa famille, d’amis proches qui voient qu’il prend énormémentd’importance dans le mouvement, au point qu’il pourrait en devenir le chef.
Quelles seront les réactions des proches du Sultan Senoussi à N’Délé ? Quel camp vont-ils choisir ? La stabilité et la voie de la sagesse avec son excellence le Sultan Senoussi ? Ou la voie de l’aventure hasardeuse avec Abdoulaye Issène et ses généraux qui ont toujours perdus leurs combats ?
On a l’impression que le FPRC a perdu une certaine capacité d’action logique sur ses troupes et ses alliés. Obligé de déléguer les basses besognes pour gagner du terrain, prendre les mines et les troupeaux.
Et si, en fait, il s’agissait d’autre chose ? Et si il y avait des désaccords à la tête du FPRC ? Pire, et si Nourredine Adam, chef historique du FPRC, en déplacement permanent, pour sa sécurité, se faisait doubler par son vice-consul Abdoulaye Issène ? Abdoulaye Issène connait bien la région, surtout celle de N’Délé. Sa famille, frères, cousins, neveux, sont bien implantés dans la région, ils tiennent des postes utiles pour racketter les populations et les producteurs. Il y a deux ans, les relations entre les deux hommes étaient tendus. Abdoulaye Issène essayait de se refaire une place au soleil en faisant croire qu’il était le digne héritier de la rébellion, en affirmant que Nourredine Adam était fini, en essayant de fomanter un coup d’état à Bangui en faisant assassiner des musulmans qu’il laissait dans les autres arrondissements pour faire porter le chapeau aux arrondissements voisins. Maintenant qu’il a réussi à revenir aux commandes du FPRC, il se peut qu’il tente de profiter des absences de Nourredine Adam pour s’emparer du FPRC et de gages importants en richesses.
Les derniers événements de N’Délé pourraient s’expliquer de façon logique. Mais Abdoulaye Issène a fait une erreur en sous-estimant la capacité des populations de la ville à réagir lorsque l’eau dépasse le haut de la jarre. N’Délé est une ville dynamique qui est très bien administrée par le Sultan Ibrahim Senoussi, accompagné par toute une équipe de dignitaires dévoués. Les agissements exagérés d’Abdoulaye Issène ne peuvent que destabiliser la région.
Mais au-delà la personnalité contestée d’Abdoulaye Issène, il faut se demander pourquoi on en est arrivé là ?En réalité, il n’y a aucune surprise. En regardant la composition de l’état-major du FPRC, il apparait que ce sont les mêmes généraux depuis 2013. Ceux qui sont descendus sur Bangui, ceux qui ont commis des éxactions, ceux qui entretiennent les troubles depuis trois ans. Alors finalement, il n’y a pas de surprise à voir les troubles continuer à Bambari, Bria, N’délé, KagaBandoro etc… Tant que l’origine du mal n’est pas soignée, le mal revient, se déplace, crée des cellules cancéreuses ailleurs, dans le pays. Certaines groupes d’anti balakas se sont alliés avec le FPRC pour faire la basse besogne à Bakouma, Bria et ailleurs. Ils attirent l’attention sur eux pendant que le FPRC essaie de rester caché, en tirant les ficelles de loin, et en essayant de régler ses problèmes internes de lutte des chefs.
Abdoulaye Issène a toujours été très ambitieux, très jaloux de son autorité, de son image, de sa trajectoire. Il a une volonté. C’est pourquoi il est possible de s’interroger sur ses objectifs personnels ? Il est en voie de marginaliser Nourredine Adam. Il s’est entouré de sa famille, d’amis proches qui voient qu’il prend énormémentd’importance dans le mouvement, au point qu’il pourrait en devenir le chef.
Quelles seront les réactions des proches du Sultan Senoussi à N’Délé ? Quel camp vont-ils choisir ? La stabilité et la voie de la sagesse avec son excellence le Sultan Senoussi ? Ou la voie de l’aventure hasardeuse avec Abdoulaye Issène et ses généraux qui ont toujours perdus leurs combats ?