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AFRIQUE

Centrafrique : Deux soldats tchadiens tués, deux autres blessés


- 24 Février 2014



Par AFP

Centrafrique : Deux soldats tchadiens tués, deux autres blessés
Deux soldats tchadiens de la force africaine (Misca) en Centrafrique ont été tués et deux autres blessés depuis dimanche soir à Bangui, lors d’affrontements avec des miliciens anti-balaka, a appris l’AFP auprès d’un haut gradé de la Misca lundi.
Selon cette source, deux militaires ont été tués et un autre blessé dimanche par des grenades, au cours d’affrontements dans le quartier "Combattant", où un autre soldat tchadien a été grièvement blessé lundi au cours de nouveaux accrochages.
 
Selon le général Martin Tumenta, chef des opérations militaires de la Misca, les victimes ont été attaquées alors qu’elles se déplaçaient à pied dans le quartier, où elles n’avaient pourtant pas le droit de se rendre.
 
C’est dans ce même quartier que trois civils musulmans ont été tués samedi par une foule en colère qui avait stoppé leur véhicule avant de les exécuter.
 
"Nous avons un problème, il y a des armes, des munitions, des grenades qui circulent dans le camp de déplacés (situé non loin du quartier Combattant, et dans lequel vivent plus de 100.000 chrétiens, ndlr). La priorité, c’est de nettoyer ce camp le plus vite possible", a commenté le général.
 
Le cycle infernal des tueries interreligieuses en Centrafrique a été déclenché par des mois d’exactions contre les chrétiens, perpétrées en toute impunité par les combattants majoritairement musulmans de la Séléka qui avaient pris le pouvoir à Bangui en mars 2013.
 
En réaction, des milices d’autodéfense majoritairement chrétiennes, les anti-balaka, se sont formées. Très rapidement, elles ont attaqué des civils musulmans, à Bangui notamment, entraînant un exode depuis décembre de dizaines de milliers d’entre eux. Lynchages et pillages se poursuivent, sans que les soldats français de l’opération Sangaris et africains de la Misca ne parviennent à les faire cesser .
 
Ces crimes ont conduit la présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza à annoncer une "guerre" contre les anti-balaka.



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