Albert FALL
(LNC) — François Bozizé après une tentative contrainte d'escapade en Afrique du Sud via le Kenya, est revenu de nouveau à la case départ, au Cameroun.
Car personne ne veut de ce 'cadeau encombrant'.
Les récentes directives de la CEMAC, la communauté des États d'Afrique centrale demandent que l'ancien chef d'État centrafricain soit exilé définitivement, soit au Cameroun soit au Bénin.
Un de ses conseillers de préciser à l'AFP : « Selon sa famille, il a quitté Nairobi et est reparti au Cameroun ».
L'Afrique du sud, du fait de la proximité personnelle de Bozizé avec le président Jacob Zuma était la destination décidée par l'ex Président centrafricain.
Mais cette idée fut brocardée par l'assemblée nationale Sudafricaine, ayant déjà dans son collimateur les agissements personnels de Zuma en Centrafrique, plus des petites affaires de famille non avouables. Et donc VETO de l'Assemblée pour la présence de Bozizé dans le pays.
Ce qui a contraint la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane de très prudemment se réfugier derrière la décision de la CEEAC :
« La communauté des États d'Afrique centrale (Cemac) a décidé qu'il était mieux qu'il soit reçu où il était au Cameroun » a-t-elle perfidement précisé.
« Un autre pays, le Bénin, lui a aussi offert l'asile. Il n'y a pas de petit jeu pour savoir qui va prendre chez lui l'ancien président. Il y avait beaucoup de propositions dans sa propre région, et très proches », a-t-elle complété en final.
Ne pas oublier que François Bozizé était contraint à l'insu de son propre gré de quitter son douillet lieu d'exil à Yaoundé, chouchouté qu'il était par le réseau des 'frères' maçons camerounais.
Paul Biya fermait les yeux depuis dessus, mais sur la pression du Tchad, relayant une intimation de Michel Djotodia l'actuel homme fort de Bangui, François Hollande le président français qui actuellement ne peut rien refuser à Idriss Deby, finit par dire tout simplement donner ordre ferme au chef de l'Etat camerounais de se débarrasser de Bozizé au plus vite.
D'autant plus que Paris ne prend pas à la rigolade le mandat d'arrêt international lancé le 29 mai dernier par Bangui contre François Bozizé pour « incitation au génocide » et « crimes contre l'humanité ».
© Juin 2013 La Nouvelle Centrafrique
(LNC) — François Bozizé après une tentative contrainte d'escapade en Afrique du Sud via le Kenya, est revenu de nouveau à la case départ, au Cameroun.
Car personne ne veut de ce 'cadeau encombrant'.
Les récentes directives de la CEMAC, la communauté des États d'Afrique centrale demandent que l'ancien chef d'État centrafricain soit exilé définitivement, soit au Cameroun soit au Bénin.
Un de ses conseillers de préciser à l'AFP : « Selon sa famille, il a quitté Nairobi et est reparti au Cameroun ».
L'Afrique du sud, du fait de la proximité personnelle de Bozizé avec le président Jacob Zuma était la destination décidée par l'ex Président centrafricain.
Mais cette idée fut brocardée par l'assemblée nationale Sudafricaine, ayant déjà dans son collimateur les agissements personnels de Zuma en Centrafrique, plus des petites affaires de famille non avouables. Et donc VETO de l'Assemblée pour la présence de Bozizé dans le pays.
Ce qui a contraint la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane de très prudemment se réfugier derrière la décision de la CEEAC :
« La communauté des États d'Afrique centrale (Cemac) a décidé qu'il était mieux qu'il soit reçu où il était au Cameroun » a-t-elle perfidement précisé.
« Un autre pays, le Bénin, lui a aussi offert l'asile. Il n'y a pas de petit jeu pour savoir qui va prendre chez lui l'ancien président. Il y avait beaucoup de propositions dans sa propre région, et très proches », a-t-elle complété en final.
Ne pas oublier que François Bozizé était contraint à l'insu de son propre gré de quitter son douillet lieu d'exil à Yaoundé, chouchouté qu'il était par le réseau des 'frères' maçons camerounais.
Paul Biya fermait les yeux depuis dessus, mais sur la pression du Tchad, relayant une intimation de Michel Djotodia l'actuel homme fort de Bangui, François Hollande le président français qui actuellement ne peut rien refuser à Idriss Deby, finit par dire tout simplement donner ordre ferme au chef de l'Etat camerounais de se débarrasser de Bozizé au plus vite.
D'autant plus que Paris ne prend pas à la rigolade le mandat d'arrêt international lancé le 29 mai dernier par Bangui contre François Bozizé pour « incitation au génocide » et « crimes contre l'humanité ».
© Juin 2013 La Nouvelle Centrafrique