Centrafrique. Une conférence de réconciliation nationale pour "ressouder le tissu social et religieux"
PARIS (France) - Idriss Déby n'a pas manqué d'évoquer le dossier centrafricain lors du sommet Afrique-France qui s'est ouvert hier à Paris. "L'actualité l'oblige". Pour le Président tchadien, seule une conférence de réconciliation nationale peut "ressouder le tissu social et religieux".
"Pour rompre le cycle de violences récurrentes en RCA, il faut ressouder le tissu social et religieux, en organisant très rapidement la conférence de réconciliation nationale, telle que recommandée par le dernier sommet extraordinaire de la CEEAC, tenu à N’Djaména le 21 Octobre 2013", a déclaré le chef d'Etat tchadien.
L'ex-ministre centrafricaine Marie-Reine Hassan semble être du même avis puisqu'elle affirmait 24 heures plus tôt sur le plateau de la chaîne France 24 que seule une conférence de réconciliation nationale impliquant toutes les couches de la société centrafricaine dont ceux au plus profond des villages peut résoudre le conflit.
Une conférence de réconciliation nationale peut-elle rabibocher les centrafricains ? La première réclamation du peuple actuellement est la lutte contre l'insécurité. Difficile de croire que cette conférence va rétablir la sécurité en freinant les ex-Séléka et les milices. La réconciliation nationale passe avant tout par la lutte contre l'injustice donc le déploiement de forces de l'ordre compétents, rétablissant l'ordre public.
Pour la majorité des centrafricains, le président de la Transition Michel Djotodia ne semble pas presser d'aboutir à une conférence de réconciliation nationale. Ce dernier pourrait prochainement accorder un entretien à Alwihda Info.
"Pour rompre le cycle de violences récurrentes en RCA, il faut ressouder le tissu social et religieux, en organisant très rapidement la conférence de réconciliation nationale, telle que recommandée par le dernier sommet extraordinaire de la CEEAC, tenu à N’Djaména le 21 Octobre 2013", a déclaré le chef d'Etat tchadien.
L'ex-ministre centrafricaine Marie-Reine Hassan semble être du même avis puisqu'elle affirmait 24 heures plus tôt sur le plateau de la chaîne France 24 que seule une conférence de réconciliation nationale impliquant toutes les couches de la société centrafricaine dont ceux au plus profond des villages peut résoudre le conflit.
Une conférence de réconciliation nationale peut-elle rabibocher les centrafricains ? La première réclamation du peuple actuellement est la lutte contre l'insécurité. Difficile de croire que cette conférence va rétablir la sécurité en freinant les ex-Séléka et les milices. La réconciliation nationale passe avant tout par la lutte contre l'injustice donc le déploiement de forces de l'ordre compétents, rétablissant l'ordre public.
Pour la majorité des centrafricains, le président de la Transition Michel Djotodia ne semble pas presser d'aboutir à une conférence de réconciliation nationale. Ce dernier pourrait prochainement accorder un entretien à Alwihda Info.