La crise centrafricaine nous tient à cœur, loin des tergiversations et manœuvres politiques, car la sécurité de ce pays frère est une priorité pour toute la sous-région. Nous ne pouvons fermer les yeux et restés insensibles aux drames sécuritaires et humanitaires de ce pays. Depuis des temps immémoriaux, les habitants de l’actuel RCA et du Tchad n’avaient pas de frontière, les mariages et les échanges, la pratique commune des langues entre les différentes composantes de nos populations, en disent long.
Aujourd’hui, des politiciens véreux et sans foi, qui ne pensent qu’a leur propre intérêt ont poussé la Centrafrique au bord de l’abime. Beaucoup avaient exploité des ressentiments des uns et des autres, pour diviser les musulmans et les chrétiens, amenant ceux-ci à s’entretuer au grand bonheur de ces diablotins en cravate et costume.
Le Tchad en s’engageant dans ce pays frère reconnait implicitement que la crise en Centrafrique pourrait menacer la stabilité et la sécurité de toute la région. Contribuer à la paix en RCA est une obligation pour tous les peuples épris de paix de la sous-région, loin des ambitions des politiciens qui rêvent de voir le pays de Boganda en feu et en sang, morcelé en mille morceaux. Nous ne voulons pas voir les mêmes erreurs commisses par l’ONU et la France au Rwanda.
Monsieur Corville, le porte-parole du Haut commissariat en accusant implicitement le Tchad dans un rapport d’enquête bâclée ne tenant même pas compte des observations de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale(CEEAC) , de la MISCA, des chancelleries présentes a Bangui. L’ONU veut jeter les quelques tchadiens rescapés en RCA aux lynchages et a une mort certaine. Pourquoi ne pas murement faire une enquêté approfondie avant d’annoncer sans état d’âme des accusations contre les soldats tchadiens venus secourir des musulmans en danger de mort?
Il est un devoir patriotique et sécuritaire pour nos compatriotes bloqués, que nous dénonçons les esprits irresponsables et malveillants qui font quotidiennement l’apologie de la haine et qui s’empressent de rapporter des inepties et des grosses mensonges
aux organisations internationales qui ne connaissent que la réalité a partir de leur bureau et tour de verre a Genève, New-York, Bruxelles ou Paris…Si les Occidentaux étaient sérieux, les drames rwandais n’aurait pas lieu avec son lot de plus de 800.000 morts. A quand le réveille de la CPI, de l’ONU, de l’UE…pour condamner les têtes pensantes des Anti-balaka responsables de plus de 20.000 morts? A quand le jugement des responsables de la Seleka qui, coulent un exil doré après que leur organisation ait massacré des milliers de chrétiens? A quand Bozizé, Djotodia et consorts devant une juridiction compétente? A quand le jugement des mercenaires étrangères responsables des atrocités en RCA? A quand la fin du calvaire des enfants, des femmes et des jeunes de la Centrafrique? A quand une excuse de l’ONU pour sa bourde envers le Tchad? A quand la fin du désastre humanitaire et le retour des refugiés centrafricains a leur domicile?