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POINT DE VUE

Centrafrique : L'opposition centrafricaine manque de réalisme politique


- 30 Janvier 2014



Par Blaise Olivier Mette-Palmad

Centrafrique : L'opposition centrafricaine manque de réalisme politique
Un proverbe de chez nous dit : « avoir des liens de parenté avec le Bouc, c'est être à longueur de journée a l'abattoir ».
 
L'opposition Centrafricaine est caractérisée par la cupidité, l'inconstance, la légèreté, la démagogie, l'ignorance de l'histoire du pays. Elle ne fonde sa politique que sur critique vulgaire : c'est une opposition sclérosée, divisée et quasiment en lambeaux qui tourne toujours autour du pot et qui laisse à penser : Que ses tenants ne sont que caricatures d'hommes politiques, des chefs de partis politiques en carton ayant perdu la raison. Bref, des politiciens de circonstances sans aucune vision. Sans le savoir, l'opposition centrafricaine est entrain de multiplier ses erreurs, surtout qu'elle annonce toujours d'avance sa défaite sous le prétexte de fraudes.

L'opposition centrafricaine manque de leadership charismatique, à tel point qu'elle est secouée par une guerre de leadership depuis plusieurs décennies. A cela s'ajoute des querelles intestines au sein des principaux partis. L'existence de plusieurs plateformes politiques (opposition moderne, opposition radicales, etc...) est une preuve qu'aucun leader de l'opposition reconnait en l'autre la carrure susceptible de conduire l'opposition vers la victoire. Les chefs des partis de l'opposition sont incapables de se mettre d'accord sur un candidat à présenter, et derrière lequel ils doivent tous se ranger. Ils passent leur temps à critiquer. L'on comprend que l'opposition centrafricaine est tenue par des gens aux vieux réflexes. Le peuple centrafricain n'est pas dupe. Il est déjà conscient que l'opposition manque de leaders et de conviction, c'est à dire d'hommes du peuple résolument engagés et déterminés.
 
L'amateurisme politique des opposants.
 
Ceux qui l'animent actuellement ne sont que des leaders de façade. Ce sont des gens qui, faute de programme réaliste et réalisable à présenter au peuple, constituent une opposition de salon dont l’état de décomposition a atteint un niveau très avancé. Elle alimente les populations des discours qui incitent à la haine, au tribalisme et à la division, des appels à une mobilisation populaire contre le pouvoir. 
 
En appelant à la mobilisation populaire, l'opposition dévoile son sadisme et fait comprend qu'il s’agit d'une opposition dangereuse pour la République. Nombreux de ce qui s'arrogent aujourd’hui le droit d’être des donneurs de leçon d'honnêteté et de probité ont dirigé ce pays, une incompétence criarde. 
 
Aujourdhui, ce sont des cadres du pays qui ont compris que les erreurs commises dans le passé n’étaient pas l’apanage d' d'une seule personne, moins encore d'une tribu ou d'une reg ion. La crise actuelle nécessite l'unité, la cohésion et l'acceptation de l'autre.
 
Fait le 30/01/2014 , à Quilombo nord Angola, 
par Blaise Olivier Mette-Palmad 



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