Une patrouille de la force africaine MISCA circule dans les rues de Bangui. AFP/SIA KAMBOU
BANGUI - Le commandant de la Misca, le général Martin Tumenta Chomua, a menacé les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages.
«Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements», a averti le général Tumenta Chomu, déclarant «désormais, on aura des bilans (de victimes) et des bilans lourds», sans donner davantage de précisions.
Ce dimanche, des lynchages ont encore eu lieu dans certains quartiers de Bangui, notamment contre des musulmans. Les pillages se sont également multipliés et certaines personnes scandaient «Les Rwandais sont tous des musulmans ! Dehors, les Rwandais !» car ces derniers sont intervenus pour sauver plusieurs personnes; En revanche, «Les Français ne vont pas nous tirer dessus», assurait en riant un jeune coiffé d'un bonnet, confiant du soutien de l'armée française qui ne semble pas décidée à mettre un terme aux violences.
«Je demande à tous les hors-la-loi de déposer les armes, à tous les ex-FACA (forces armées centrafricaines, armée régulière) de rester cantonnés. Sinon, ils seront considérés comme des hors-la-loi, des bandits et trouveront en face d'eux les forces de la Misca pour mettre un terme à leurs agissements», a averti le général Tumenta Chomu, déclarant «désormais, on aura des bilans (de victimes) et des bilans lourds», sans donner davantage de précisions.
Ce dimanche, des lynchages ont encore eu lieu dans certains quartiers de Bangui, notamment contre des musulmans. Les pillages se sont également multipliés et certaines personnes scandaient «Les Rwandais sont tous des musulmans ! Dehors, les Rwandais !» car ces derniers sont intervenus pour sauver plusieurs personnes; En revanche, «Les Français ne vont pas nous tirer dessus», assurait en riant un jeune coiffé d'un bonnet, confiant du soutien de l'armée française qui ne semble pas décidée à mettre un terme aux violences.