Focus sur les zones de Paoua, de Markounda, d'Alindao, de Kembé, ou encore de Bangassou
Depuis plus d'une semaine, les regains de tension et de violence absolue dans les parties nord-ouest et sud-est du pays sont incommensurables. L'on y assiste à des tueries à grande échelle, des pillages monstre, et des destructions de domiciles par milliers. Causant le plus grand déplacement de populations de tous les temps en un laps de temps si court.
Selon l'agence "Chine nouvelle", et recoupé par LNC, la dégradation de la situation sécuritaire à Paoua et à Markounda s'explique par les attaques des éléments de Révolution et justice (RJ) de l'aile Raymond Bélanga, qui avait été tué par des groupes rivaux en novembre dernier.
Ces éléments se sont attaqués à des ex-Séléka et également aux rebelles des 3R (Retour, réconciliation et réparation) d'Abass Sidiki, ainsi qu'à ceux du Mouvement patriotique centrafricain (MPC) de Mohamed Bahar, embrasant immédiatement lesdites villes.
Dans la seule ville de Paoua, des témoins parlent de plus d'une centaine de personnes tuées dans les villages incendiés et plus de 35.000 déplacés qui affluent vers le centre de cette ville, certains hébergés dans des familles d'accueil. A Markounda, de plus de 4.000 personnes déplacées sont signalées sur le site de l'église catholique.
A Kémbé, de violents combats ont opposé vendredi dernier vers 20h00 heure locale des éléments de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du chef rebelle Ali Darass à des groupes d'autodéfense. Le bilan fait état de plus d'une vingtaine de morts et plus de 1.000 maisons incendiées par les éléments d'Ali Darass.
A Paoua, à Markounda, à Alindao et à Kémbé, les témoignages sont concordants : les personnes en détresse sont sans assistance humanitaire, ce qui leur donne l'impression d'être abandonnée. Les humanitaires, par contre, se sont de plus en plus rares dans les zones où prédomine l'insécurité.
© Janvier 2018 – LAMINE MEDIA
Selon l'agence "Chine nouvelle", et recoupé par LNC, la dégradation de la situation sécuritaire à Paoua et à Markounda s'explique par les attaques des éléments de Révolution et justice (RJ) de l'aile Raymond Bélanga, qui avait été tué par des groupes rivaux en novembre dernier.
Ces éléments se sont attaqués à des ex-Séléka et également aux rebelles des 3R (Retour, réconciliation et réparation) d'Abass Sidiki, ainsi qu'à ceux du Mouvement patriotique centrafricain (MPC) de Mohamed Bahar, embrasant immédiatement lesdites villes.
Dans la seule ville de Paoua, des témoins parlent de plus d'une centaine de personnes tuées dans les villages incendiés et plus de 35.000 déplacés qui affluent vers le centre de cette ville, certains hébergés dans des familles d'accueil. A Markounda, de plus de 4.000 personnes déplacées sont signalées sur le site de l'église catholique.
A Kémbé, de violents combats ont opposé vendredi dernier vers 20h00 heure locale des éléments de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du chef rebelle Ali Darass à des groupes d'autodéfense. Le bilan fait état de plus d'une vingtaine de morts et plus de 1.000 maisons incendiées par les éléments d'Ali Darass.
A Paoua, à Markounda, à Alindao et à Kémbé, les témoignages sont concordants : les personnes en détresse sont sans assistance humanitaire, ce qui leur donne l'impression d'être abandonnée. Les humanitaires, par contre, se sont de plus en plus rares dans les zones où prédomine l'insécurité.
© Janvier 2018 – LAMINE MEDIA