Si Faustin TOUADERA dans une prudence de sioux s’est abstenu de commenter la décision, voire même d’évoquer le sujet, il n’en n’est pas de même de Maxime-Ange KAZAGUI, le porte parole du gouvernement, qui, plus en son nom personnel qu’en celui du gouvernement centrafricain, d’exprimer son profond dégoût et sa désolation.
De dire en OFF : “C’est lamentable, j’ai honte pour eux, je suis dégoutté.” Pour lui, il convenait de mettre en examen tous ces soldats accusés, afin de clarifier la situation une bonne fois pour toute.
Et officiellement :
“Moi je déplore tout ça, parce que j’aurai pensé, qu’au moins un procès devait s’ouvrir, afin que l’on aille plus loin, pour savoir réellement ce qu’il en était. Mais j’ai entendu que la partie civile et un certain nombre d’avocats allaient faire appel, et tenter de relancer cela. Et moi je reste très attentif au fait qu’ils réussissent. Car il faut que l’on aille plus loin. On ne doit pas évoquer cela comme si on parlait d’une question immatérielle. Il s’agit de personnes, il s’agit de jeunes, il s’agit de centrafricaines et de centrafricains. On ne peut pas juste comme ça fermer la porte et estimer que cela doit s’arrêter là.”
Précisons que selon la lanceuse d’alerte Galiane Paléré, qui elle avait enquêté sur place, il ne s’agit pas de seulement une dizaine de cas de viols, mais de plus d’une centaine commis par les soldats français contre des enfants centrafricains.
La justice française n’a jamais estimé utile d’écouter son témoignage ni de prendre en compte les lourdes et irréfutables preuves à charge qu’elle détenait.
© Janvier 2018 – LAMINE MEDIA
Et officiellement :
“Moi je déplore tout ça, parce que j’aurai pensé, qu’au moins un procès devait s’ouvrir, afin que l’on aille plus loin, pour savoir réellement ce qu’il en était. Mais j’ai entendu que la partie civile et un certain nombre d’avocats allaient faire appel, et tenter de relancer cela. Et moi je reste très attentif au fait qu’ils réussissent. Car il faut que l’on aille plus loin. On ne doit pas évoquer cela comme si on parlait d’une question immatérielle. Il s’agit de personnes, il s’agit de jeunes, il s’agit de centrafricaines et de centrafricains. On ne peut pas juste comme ça fermer la porte et estimer que cela doit s’arrêter là.”
Précisons que selon la lanceuse d’alerte Galiane Paléré, qui elle avait enquêté sur place, il ne s’agit pas de seulement une dizaine de cas de viols, mais de plus d’une centaine commis par les soldats français contre des enfants centrafricains.
La justice française n’a jamais estimé utile d’écouter son témoignage ni de prendre en compte les lourdes et irréfutables preuves à charge qu’elle détenait.
© Janvier 2018 – LAMINE MEDIA