Les autorités centrafricaines ont demandé l'intervention libyenne auprès du général Abdoulaye Miskine chef d'une faction rebelle ayant boycotté la conférence de paix de Bangui. Celui ci accuse le président centrafricain de n'avoir pas respecté les accords de Syrte et qu'il n'a pas la volonté de faire une paix de brave. Même l'ex-président ange Félix Patassé a téléphoné à son ancien commandant de sa garde républicaine pour le supplier de se joindre à l'événement. C'est à la Libye que reviendra la tâche la plus lourde c'est à dire convaincre Miskine à faire un aller retour afin de participer à la clôture de la conférence. Le FDPC est une des composantes de la rébellion centrafricaine qui dispose d'une force combattante sur le terrain. En attendant l'arrivée du dernier maillon, les trois chefs d'état centrafricains (Bozizé, Patassé et Kolingba) ont déjà fait leur méaculpa. Ils ont demandé pardon à leur peuple et plaidé pour un retour à la paix, a rapporté la radio nationale camerounaise.
« Nous sommes en effet réunis ici en pèlerinage de la réconciliation afin qu’il y ait la paix et rien que la paix », a indiqué le président François Bozizé à la session d’ouverture du dialogue.
L’ancien président Ange Félix Patassé a reconnu, pour sa part, que son prédécesseur André Kolingba, son successeur François Bozizé et lui même, avaient leur part de responsabilité dans ce qui s’est passé dans leur pays.
Alwihda
« Nous sommes en effet réunis ici en pèlerinage de la réconciliation afin qu’il y ait la paix et rien que la paix », a indiqué le président François Bozizé à la session d’ouverture du dialogue.
L’ancien président Ange Félix Patassé a reconnu, pour sa part, que son prédécesseur André Kolingba, son successeur François Bozizé et lui même, avaient leur part de responsabilité dans ce qui s’est passé dans leur pays.
Alwihda