En parlant de Peulhs, je présente bien l’ethnie et pas le mouvement politico-militaire UPC. Je présente bien ces populations Peulhs qui souffrent pour vivre, survivre, préserver leurs biens et leurs coutumes ancestrales d’élevage.
Ces populations, expertes dans la gestion du cheptel bovin, attirent les convoitises de la coalition FPRC-RPRC-MPC qui, non contente de s’emparer, par la force et la mort, des mines d’or et de diamant de notre pauvre pays, cherche à s’emparer d’une richesse énorme qui sont les troupeaux de bœufs.
Mais, outre ces objectifs financiers, la coalition, à travers les déclarations de Nourredine Adam et de ses adjoints, pourrait également avoir des objectifs plus criminels contre la communauté Peulhs.
En effet, depuis la fracturation de la Séléka en 2014, les Peulhs se sont engagés, auprès des gouvernements successifs et de la communauté internationale, sur le chemin de la paix et de la réconciliation. A ce titre, ils ont participé au forum de Bangui, et ils s’étaient rapprochés du précédent gouvernement et de la MINUSCA pour donner leur assurance de bonne foi pour le processus de paix. Nourredine Adam a essayé de les ramener à lui, mais sans succès. La communauté Peulh souhaitait la Paix et avait compris que la seule voie possible et raisonnable était celle du partenariat avec la communauté internationale et l’Etat centrafricain.
Face à son échec, Nourredine Adam n’a pas cessé de harceler les Peulhs, allant même jusqu’à payer un gang de Bangui pour enlever une délégation Peulhs en 2015. Deux membres de cette délégation seront tués, les deux autres, blessés, seront sauvé, au dernier moment, par une patrouille de la MINUSCA. Comme par hasard, cet assassinat est arrivé le jour où la délégation avait rendez-vous avec la précédente présidente pour un entretien. Depuis, Nourredine Adam, avec le FPRC, puis ses alliés RPRC et MPC, veulent chasser les Peulhs partout où ils se trouvent. Bambari, Alindao, Bakouma, Bria, Nzako etc… Les médias rendent compte régulièrement rendent compte régulièrement des exactions dont sont victimes les Peulhs dans ces zones. La MINUSCA a même publié, cette semaine, un communiqué qui met en garde le FPRC et sa coalition contre la poursuite des meurtres contre les Peulhs.
Mais au-delà des mots et des discours, qui s’opposera militairement à la coalition FPRC-RPRC-MPC pour l’empêcher de commettre un génocide sur les Peulhs ? Quelles seront les organisations de Défense des Droits de l’Homme qui se lèveront et inciteront la communauté internationale, l’Onu et le gouvernement centrafricain à protéger la communauté Peulh de Centrafrique contre la coalition de Nourredine Adam et Abdoulaye Issène ? Car le génocide a déjà commencé dans les campagnes, loin de tout média, sans témoins pour alerter, informer, attirer l’attention. Les quelques articles qui sont publiés ne représentent probablement qu’une faible partie de la réalité des meurtres qui sont commis contre les populations Peulhs.
Alors, devons-nous rester les bras croisés, déplorer notre impuissance, attendre la découverte des charniers pour nous indigner ?
Ces populations, expertes dans la gestion du cheptel bovin, attirent les convoitises de la coalition FPRC-RPRC-MPC qui, non contente de s’emparer, par la force et la mort, des mines d’or et de diamant de notre pauvre pays, cherche à s’emparer d’une richesse énorme qui sont les troupeaux de bœufs.
Mais, outre ces objectifs financiers, la coalition, à travers les déclarations de Nourredine Adam et de ses adjoints, pourrait également avoir des objectifs plus criminels contre la communauté Peulhs.
En effet, depuis la fracturation de la Séléka en 2014, les Peulhs se sont engagés, auprès des gouvernements successifs et de la communauté internationale, sur le chemin de la paix et de la réconciliation. A ce titre, ils ont participé au forum de Bangui, et ils s’étaient rapprochés du précédent gouvernement et de la MINUSCA pour donner leur assurance de bonne foi pour le processus de paix. Nourredine Adam a essayé de les ramener à lui, mais sans succès. La communauté Peulh souhaitait la Paix et avait compris que la seule voie possible et raisonnable était celle du partenariat avec la communauté internationale et l’Etat centrafricain.
Face à son échec, Nourredine Adam n’a pas cessé de harceler les Peulhs, allant même jusqu’à payer un gang de Bangui pour enlever une délégation Peulhs en 2015. Deux membres de cette délégation seront tués, les deux autres, blessés, seront sauvé, au dernier moment, par une patrouille de la MINUSCA. Comme par hasard, cet assassinat est arrivé le jour où la délégation avait rendez-vous avec la précédente présidente pour un entretien. Depuis, Nourredine Adam, avec le FPRC, puis ses alliés RPRC et MPC, veulent chasser les Peulhs partout où ils se trouvent. Bambari, Alindao, Bakouma, Bria, Nzako etc… Les médias rendent compte régulièrement rendent compte régulièrement des exactions dont sont victimes les Peulhs dans ces zones. La MINUSCA a même publié, cette semaine, un communiqué qui met en garde le FPRC et sa coalition contre la poursuite des meurtres contre les Peulhs.
Mais au-delà des mots et des discours, qui s’opposera militairement à la coalition FPRC-RPRC-MPC pour l’empêcher de commettre un génocide sur les Peulhs ? Quelles seront les organisations de Défense des Droits de l’Homme qui se lèveront et inciteront la communauté internationale, l’Onu et le gouvernement centrafricain à protéger la communauté Peulh de Centrafrique contre la coalition de Nourredine Adam et Abdoulaye Issène ? Car le génocide a déjà commencé dans les campagnes, loin de tout média, sans témoins pour alerter, informer, attirer l’attention. Les quelques articles qui sont publiés ne représentent probablement qu’une faible partie de la réalité des meurtres qui sont commis contre les populations Peulhs.
Alors, devons-nous rester les bras croisés, déplorer notre impuissance, attendre la découverte des charniers pour nous indigner ?