La présence des chefs d'Etats de la région à Libreville semble aider les deux parties centrafricaines en conflit à accepter de se parler franchement. Pendant que Bozizé échappe à la « pendaison politique et immédiate », les rebelles sortent deux autres cartes. La première consiste à faire retirer, dans une semaine, les mercenaires sud africains, ce qui semble impossible quand on sait déjà que Bozizé n’a jamais respecté ses engagements, la deuxième exigence des rebelles c’est l’obtention de poste de ministre de la défense. C’est dans ce contexte que les rebelles se disent prêts à accepter de signer un cessez le feu.
"Nous allons donner notre accord de principe pour un cessez-le feu d'une semaine et observer sa bonne foi (du président François Bozizé). S'il nous la prouve, nous allons revenir à Libreville pour signer définitivement le cessez- le-feu", a déclaré le porte-parole Nelson Djadder.