Afrique Inside.
Trois combattants de l’ex-rébellion Séléka ont été tués dimanche au cours d’une opération de désarmement dans un quartier nord de Bangui. En réaction, plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l’ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche à Bangui contre l’opération militaire française Sangaris.
Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont lancé à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.
Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka et a ainsi coûté la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé par l’état-major français. L’ancien rébellion séléka a alors directement accusé les soldats français d’avoir provoqué l’incident. Dans les rues de Bangui , les manifestants de confession musulmane ont dénoncé une traque contre eux. Les armées française et africaine poursuivent leur intervention partout dans le pays pour désarmer les milices.
Michel Djotodia appelle les anti-balaka au dialogue
La veille, le président de la transition Michel Djotodia avait réitéré son offre de dialogue avec les anti-balaka ( anti-machette, en langue sango). Sa dernière requête remontait à mi-décembre. Celle-ci est restée lettre morte au vu des événements dans le pays. « Je renouvelle mon entière disponibilité à discuter avec tous ceux qui ont pris les armes, à tort ou à raison, pour qu’enfin tous, sans exception, nous soyons désarmés », a déclaré le président Djotodia, au cours d’une conférence de presse.
« Un désarmement physique mais aussi et surtout un désarmement de cœur, car la survie de notre nation en dépend », a-t-il souligné. Un nouvel appel au désarmement qui intervient dans une atmosphère de chaos. En témoigne la situation humanitaire catastrophique : plus d’un millier de personnes tuées depuis le 5 décembre dans des violences interconfessionnelles. Des centaines de centrafricains déplacés vivent dans des conditions sanitaires très préoccupantes.
Véronique Mansour
Lire la suite. Source : Afrique Inside
Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont lancé à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.
Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka et a ainsi coûté la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé par l’état-major français. L’ancien rébellion séléka a alors directement accusé les soldats français d’avoir provoqué l’incident. Dans les rues de Bangui , les manifestants de confession musulmane ont dénoncé une traque contre eux. Les armées française et africaine poursuivent leur intervention partout dans le pays pour désarmer les milices.
Michel Djotodia appelle les anti-balaka au dialogue
La veille, le président de la transition Michel Djotodia avait réitéré son offre de dialogue avec les anti-balaka ( anti-machette, en langue sango). Sa dernière requête remontait à mi-décembre. Celle-ci est restée lettre morte au vu des événements dans le pays. « Je renouvelle mon entière disponibilité à discuter avec tous ceux qui ont pris les armes, à tort ou à raison, pour qu’enfin tous, sans exception, nous soyons désarmés », a déclaré le président Djotodia, au cours d’une conférence de presse.
« Un désarmement physique mais aussi et surtout un désarmement de cœur, car la survie de notre nation en dépend », a-t-il souligné. Un nouvel appel au désarmement qui intervient dans une atmosphère de chaos. En témoigne la situation humanitaire catastrophique : plus d’un millier de personnes tuées depuis le 5 décembre dans des violences interconfessionnelles. Des centaines de centrafricains déplacés vivent dans des conditions sanitaires très préoccupantes.
Véronique Mansour
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