Par Gilles Deleuze
PARIS (LNC) — La fronde du président Hollande contre Michel Djotodia, affirmant lors d'une conférence de presse à l'Elysée le 7 décembre dernier n'est pas restée sans suite.
François Hollande y déclarait : i["Je ne veux pas individualiser la responsabilité [de la crise centrafricaine, ndlr] mais on ne peut pas laisser en place un président qui n’a rien pu faire, voire même a laissé faire"]i.
Nous nous étions interrogés à l'époque sur la nature de ce 'ON' qui sonnait comme un gouverneur colonial donnant des ordres à ses plantons indigènes.
Car fondamentalement, une telle déclaration est une négation de l'auto détermination de la Centrafrique.
Au niveau du Droit International, pour ce que ça vaut, un chef d'Etat étranger n'a pas le droit de décider du qui doit être chef de l'Etat d'un autre pays.
Mais en France c'est une vieille habitude de faire la pluie et le beau temps en Centrafrique (cf: Opération Barracuda 1979).
Ainsi, dans la lignée de la déclaration présidentielle, les 'thinktankers' de l'Elysée projettent de remplacer Michel Djotodia par son actuel Premier Ministre Nicolas Tiangaye, bien avant la fin de la phase de transition.
Ce dernier aurait même déjà été consulté.
Car si dans le pays Nicolas Tiangaye jouit d'une réputation désastreuse voire douteuse sur ses compétences, ce n'est pas le cas en France ou Paris ne jure que par lui.
Du coup, de sources concordantes de Bangui, si ce scénario prenait corps, Michel Djotodia n’exclurait plus de se présenter aux prochaines élections.
© Janvier 2014 La Nouvelle Centrafrique
François Hollande y déclarait : i["Je ne veux pas individualiser la responsabilité [de la crise centrafricaine, ndlr] mais on ne peut pas laisser en place un président qui n’a rien pu faire, voire même a laissé faire"]i.
Nous nous étions interrogés à l'époque sur la nature de ce 'ON' qui sonnait comme un gouverneur colonial donnant des ordres à ses plantons indigènes.
Car fondamentalement, une telle déclaration est une négation de l'auto détermination de la Centrafrique.
Au niveau du Droit International, pour ce que ça vaut, un chef d'Etat étranger n'a pas le droit de décider du qui doit être chef de l'Etat d'un autre pays.
Mais en France c'est une vieille habitude de faire la pluie et le beau temps en Centrafrique (cf: Opération Barracuda 1979).
Ainsi, dans la lignée de la déclaration présidentielle, les 'thinktankers' de l'Elysée projettent de remplacer Michel Djotodia par son actuel Premier Ministre Nicolas Tiangaye, bien avant la fin de la phase de transition.
Ce dernier aurait même déjà été consulté.
Car si dans le pays Nicolas Tiangaye jouit d'une réputation désastreuse voire douteuse sur ses compétences, ce n'est pas le cas en France ou Paris ne jure que par lui.
Du coup, de sources concordantes de Bangui, si ce scénario prenait corps, Michel Djotodia n’exclurait plus de se présenter aux prochaines élections.
© Janvier 2014 La Nouvelle Centrafrique