En Centrafrique, après cette crise, tout le monde pense que l'histoire de manger en clan, par népotisme, clientélisme et régionalisme ne peut avoir sa place au milieu quotidien des centrafricains. Mais, à l'allure où vont les choses avec l'arrivée des nouvelles autorités démocratiquement élues, on à l'impression tous ces systèmes sont entrain de refaire surface. La presse, l'entité qui a cette mission de châtier ces comportements indignes, est plongée, elle-même dans cette pratique à travers certaines personnalités (qui sont d'ailleurs des journalistes) nommées au Département de la Communication et de l'Information.
C'est une question de polichinelle où tout le monde sait que la presse centrafricaine vit une situation de fonctionnement calamiteux durant ces toutes dernières années. Les journalistes tués comme des chiens sous le régime des séléka, d'autres emprisonnés voire ceux qui ont perdu leurs outils de travail à cause de l'insécurité qui battait son plein dans le pays. Les journalistes centrafricains se souviennent encore de la bienveillance de l'ancien président François Bozizé qui, de temps en temps, répond à leur cris de cœur à travers la subvention de l'Etat qui permettait à tous les organes de presse écrite de fonctionner convenablement. A cette époque, le général Bozizé tenait à l'œil le partage de cette somme, car certains "carnivores de l'argent", regroupés au sein de la commission chargée du partage sont toujours prêts pour la détourner, en exigeant certains critères dont ils savent que ces organes de presse n'ont même pas la capacité d'y répondre, alors que ces maudites sommes devraient leur permettre d'améliorer les conditions de leur travail.
En effet, durant cette période de transition, la presse centrafricaine, notamment la presse écrite a été félicitée par les observateurs nationaux et internationaux de la qualité de son travail voire le risque dont les journalistes se sont battus corps et âme pour exister malgré l'état du pays sombre qui sont aux mains des pistoléros.
C'est ainsi que les autorités de la transition qui étaient là pour s'enrichir malgré l'état dramatique du pays, profitant de la situation pour engouffrer les organes de presse écrite dans un état gravissime, détournant ainsi la subvention de l'année 2015 qui leur devait octroyer. Avec la venue des nouvelles autorités dont la presse écrite avait été impliquée pleinement dans le processus, notamment les élections, les journalistes pensaient que tout allait rentrer dans l'ordre comme l'a souligné le président Faustin Archange Touadéra, parlant de la rupture, le changement. Mais, le triste constat est que, certaines personnalités (nommées pendant la période de la transition par Catherine Samba-Panza) connues pour leur façon de faire, leur passé ténébreux concernant le détournement des deniers publics, continuent de mener cette pratique dans l'administration publique. Et pour cause?
Le Ministère de la Communication et de l'Information que dirige Charles Lémasset-Mandya, un proche du président Touadéra, est le tout premier Département du régime qui donne la leçon de la mauvaise gouvernance aux autres. En commençant par la maudite somme qui a été donnée par le président Touadéra aux journalistes à l'occasion de la journée internationale de liberté de la presse dont le Cabinet du ministre l'a détourné, vient maintenant le tour à la subvention de l'Etat dont les tractations se font à l'heure actuelle au sein dudit Cabinet Ministériel pour la détourner au détriment des ayants droits. La commission qui a été mise en place, chargée du partage de cette somme aux organes, ont dressé comme d'habitude, des critères qui ne permettront pas à un seul organe de presse écrite d'en bénéficier, si ce n'est seulement, les organes de presse (certains quotidiens) de leurs amis et connaissances. A en croire une source sûre, la Commission est composée d'un cadre du Ministère des Finances et des membres du Cabinet du Ministère de la Communication qui sont entre autres, le Dircab Jean Ganago et les chargés des missions, respectivement, David Dotté Koîmara et Alain Bertrand Kogalama, deux personnalités connues dans le paysage médiatique centrafricain, étant des profito-situationnistes, friands à l'argent.
Ce sont ces deux personnalités qui font la honte du Département de la Communication. Car, n'ayant la maitrise du milieu, l'actuel ministre de la Communication ne fait que les suivre bêtement dans leur pratique qui lui permet également de tailler sa part du gâteau.
Au moment où nous mettons cet article sous presse, ces vautours du ministère de la communication ont déjà mis en place toutes les stratégies possibles pour détourner la subvention octroyée à la presse écrite privée. Si le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji ne s'imprègne de cette situation, il sera trop tard pour les organes de presse écrite qui ne savent à quel se vouer du comportement de son ministre de la communication et ses membres du Cabinet cités ci-haut. Car, le sieur Kogalama, lui-même qui a un organe de presse, s'est déjà inscrit en premier plan des bénéficiaires de la subvention, malgré la non parution de son titre sur le marché il y'a près de cinq an. l'autre aspect à souligner, est que, certains directeurs de publication, se considérant proche du pouvoir de la place, procèdent à certaines manœuvres (corruption) visant à s'accaparer de la subvention au détriment des autres organes, en proposant des sommes aux membres du Cabinet du Département qui sont membres de la Commission chargée du partage de la subvention octroyée.
C'est ici le lieu de souligner qu'à quand la fin de cette pratique? Si jusqu'au milieu de la presse, une telle pratique, de détournement, de corruption subsiste, quand sera t-il des administrations publiques voire l'ensemble de la société où cette presse est appelée à critiquer? Il y'a urgence en ce moment au niveau du Département de la Communication. Autrement dit, si cette subvention n'est pas octroyée à temps aux bénéficiaires que sont les organes de presse, personne ne saura sa destination pour ne pas dire son détournement. Affaire à suivre...
C'est une question de polichinelle où tout le monde sait que la presse centrafricaine vit une situation de fonctionnement calamiteux durant ces toutes dernières années. Les journalistes tués comme des chiens sous le régime des séléka, d'autres emprisonnés voire ceux qui ont perdu leurs outils de travail à cause de l'insécurité qui battait son plein dans le pays. Les journalistes centrafricains se souviennent encore de la bienveillance de l'ancien président François Bozizé qui, de temps en temps, répond à leur cris de cœur à travers la subvention de l'Etat qui permettait à tous les organes de presse écrite de fonctionner convenablement. A cette époque, le général Bozizé tenait à l'œil le partage de cette somme, car certains "carnivores de l'argent", regroupés au sein de la commission chargée du partage sont toujours prêts pour la détourner, en exigeant certains critères dont ils savent que ces organes de presse n'ont même pas la capacité d'y répondre, alors que ces maudites sommes devraient leur permettre d'améliorer les conditions de leur travail.
En effet, durant cette période de transition, la presse centrafricaine, notamment la presse écrite a été félicitée par les observateurs nationaux et internationaux de la qualité de son travail voire le risque dont les journalistes se sont battus corps et âme pour exister malgré l'état du pays sombre qui sont aux mains des pistoléros.
C'est ainsi que les autorités de la transition qui étaient là pour s'enrichir malgré l'état dramatique du pays, profitant de la situation pour engouffrer les organes de presse écrite dans un état gravissime, détournant ainsi la subvention de l'année 2015 qui leur devait octroyer. Avec la venue des nouvelles autorités dont la presse écrite avait été impliquée pleinement dans le processus, notamment les élections, les journalistes pensaient que tout allait rentrer dans l'ordre comme l'a souligné le président Faustin Archange Touadéra, parlant de la rupture, le changement. Mais, le triste constat est que, certaines personnalités (nommées pendant la période de la transition par Catherine Samba-Panza) connues pour leur façon de faire, leur passé ténébreux concernant le détournement des deniers publics, continuent de mener cette pratique dans l'administration publique. Et pour cause?
Le Ministère de la Communication et de l'Information que dirige Charles Lémasset-Mandya, un proche du président Touadéra, est le tout premier Département du régime qui donne la leçon de la mauvaise gouvernance aux autres. En commençant par la maudite somme qui a été donnée par le président Touadéra aux journalistes à l'occasion de la journée internationale de liberté de la presse dont le Cabinet du ministre l'a détourné, vient maintenant le tour à la subvention de l'Etat dont les tractations se font à l'heure actuelle au sein dudit Cabinet Ministériel pour la détourner au détriment des ayants droits. La commission qui a été mise en place, chargée du partage de cette somme aux organes, ont dressé comme d'habitude, des critères qui ne permettront pas à un seul organe de presse écrite d'en bénéficier, si ce n'est seulement, les organes de presse (certains quotidiens) de leurs amis et connaissances. A en croire une source sûre, la Commission est composée d'un cadre du Ministère des Finances et des membres du Cabinet du Ministère de la Communication qui sont entre autres, le Dircab Jean Ganago et les chargés des missions, respectivement, David Dotté Koîmara et Alain Bertrand Kogalama, deux personnalités connues dans le paysage médiatique centrafricain, étant des profito-situationnistes, friands à l'argent.
Ce sont ces deux personnalités qui font la honte du Département de la Communication. Car, n'ayant la maitrise du milieu, l'actuel ministre de la Communication ne fait que les suivre bêtement dans leur pratique qui lui permet également de tailler sa part du gâteau.
Au moment où nous mettons cet article sous presse, ces vautours du ministère de la communication ont déjà mis en place toutes les stratégies possibles pour détourner la subvention octroyée à la presse écrite privée. Si le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji ne s'imprègne de cette situation, il sera trop tard pour les organes de presse écrite qui ne savent à quel se vouer du comportement de son ministre de la communication et ses membres du Cabinet cités ci-haut. Car, le sieur Kogalama, lui-même qui a un organe de presse, s'est déjà inscrit en premier plan des bénéficiaires de la subvention, malgré la non parution de son titre sur le marché il y'a près de cinq an. l'autre aspect à souligner, est que, certains directeurs de publication, se considérant proche du pouvoir de la place, procèdent à certaines manœuvres (corruption) visant à s'accaparer de la subvention au détriment des autres organes, en proposant des sommes aux membres du Cabinet du Département qui sont membres de la Commission chargée du partage de la subvention octroyée.
C'est ici le lieu de souligner qu'à quand la fin de cette pratique? Si jusqu'au milieu de la presse, une telle pratique, de détournement, de corruption subsiste, quand sera t-il des administrations publiques voire l'ensemble de la société où cette presse est appelée à critiquer? Il y'a urgence en ce moment au niveau du Département de la Communication. Autrement dit, si cette subvention n'est pas octroyée à temps aux bénéficiaires que sont les organes de presse, personne ne saura sa destination pour ne pas dire son détournement. Affaire à suivre...