Carte de la République centrafricaine.
Latifa Mouaoued/RFI
« Birao est reconquise, les rebelles se sont retranchés ». Telle est la version du gouvernement centrafricain. Version démentie par le commandant de la CPJP. Abdoulaye Issène est formel : « Nous sommes là et bien là ».
La CPJP reconnaît en revanche que les avions tchadiens ont à plusieurs reprises bombardé la périphérie de Birao. « A ce jour, les obus tchadiens ont fait 10 morts. Dimanche, une mère et son enfants ont été tués », déclare Abdoulaye issène. Ce bilan n'est pas confirmé de source indépendante, en revanche les bombardements le sont, au rythme de deux passages par jour en moyenne.
Est-ce à dire que ces bombardements préfigurent une attaque terrestre pour stopper la progression de la CPJP dans le Nord-est centrafricain ? Différentes sources le subodorent. Le Tchad dispose de troupes basées au nord de Birao, à Tissi dans la zone des trois frontières (Tchad-Centrafrique-Soudan).
Selon certaines informations, des renforts seraient également partis d'autres localités du pays. Ce que refuse de confirmer le gouvernement de Ndjamena qui ne fait aucune déclaration pour le moment.
C'est le président Bozizé qui a demandé au président Deby de lui prêter main forte. Des sources humanitaires redoutent que la population civile de la région de Birao ne fasse les frais d'une intervention musclée.
La CPJP reconnaît en revanche que les avions tchadiens ont à plusieurs reprises bombardé la périphérie de Birao. « A ce jour, les obus tchadiens ont fait 10 morts. Dimanche, une mère et son enfants ont été tués », déclare Abdoulaye issène. Ce bilan n'est pas confirmé de source indépendante, en revanche les bombardements le sont, au rythme de deux passages par jour en moyenne.
Est-ce à dire que ces bombardements préfigurent une attaque terrestre pour stopper la progression de la CPJP dans le Nord-est centrafricain ? Différentes sources le subodorent. Le Tchad dispose de troupes basées au nord de Birao, à Tissi dans la zone des trois frontières (Tchad-Centrafrique-Soudan).
Selon certaines informations, des renforts seraient également partis d'autres localités du pays. Ce que refuse de confirmer le gouvernement de Ndjamena qui ne fait aucune déclaration pour le moment.
C'est le président Bozizé qui a demandé au président Deby de lui prêter main forte. Des sources humanitaires redoutent que la population civile de la région de Birao ne fasse les frais d'une intervention musclée.