Par RFI
Un nouveau groupe armé serait en gestation dans le nord-ouest de la Centrafrique. Il agirait à l'ouest du pays, vers la frontière camerounaise. Ce groupe a commencé à sévir dans cette zone au mois de juin dernier en prenant en otage des ressortissans camerounais. On ne sait pas réellement qui ils sont, d’où ils viennent exactement. S’agit-il d’une rébellion naissante ? En tout cas, depuis le 24 septembre, ce groupe armé a pris en otage quatre ressortissants camerounais.
L’enlèvement a eu lieu aux alentours de Garoua-Boulaï, une ville située à la frontière entre la Centrafrique et le Cameroun. Bangui n’a encore rien dit sur cet incident, mais Yaoundé, de son côté, a renforcé la sécurité à la frontière entre les deux pays, et a demandé à tous ses ressortissants d’éviter la région, côté Centrafrique.
Les quatre Camerounais sont des cultivateurs. Aucune rançon n’a été pour l’instant, réclamée. Le groupe armé souhaiterait obtenir la libération sans conditions de deux de leurs membres, arrêtés par l’armée camerounaise le 21 septembre dernier à Garamboulay.
D’après les informations recueillies par RFI, ces hommes armés viendraient de la frontière centrafricaine avec le Tchad. Des sources militaires confirment le passage d’une soixantaine d’hommes armés, venant de cette frontière avec le Tchad, le vendredi 15 juin à Kabo au nord.
Des témoins joints par téléphone affirment avoir bien vu des hommes armés se déplacer à l’aide de chevaux, et d’autres à pied, portant des tenues militaires, utilisant des téléphones satellitaires.
L’enlèvement a eu lieu aux alentours de Garoua-Boulaï, une ville située à la frontière entre la Centrafrique et le Cameroun. Bangui n’a encore rien dit sur cet incident, mais Yaoundé, de son côté, a renforcé la sécurité à la frontière entre les deux pays, et a demandé à tous ses ressortissants d’éviter la région, côté Centrafrique.
Les quatre Camerounais sont des cultivateurs. Aucune rançon n’a été pour l’instant, réclamée. Le groupe armé souhaiterait obtenir la libération sans conditions de deux de leurs membres, arrêtés par l’armée camerounaise le 21 septembre dernier à Garamboulay.
D’après les informations recueillies par RFI, ces hommes armés viendraient de la frontière centrafricaine avec le Tchad. Des sources militaires confirment le passage d’une soixantaine d’hommes armés, venant de cette frontière avec le Tchad, le vendredi 15 juin à Kabo au nord.
Des témoins joints par téléphone affirment avoir bien vu des hommes armés se déplacer à l’aide de chevaux, et d’autres à pied, portant des tenues militaires, utilisant des téléphones satellitaires.