Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Quelques mois après la déchéance de l’ancien régime, la Centrafrique traverse encore une impasse excessive. La situation sociopolitique demeure très instable et l’économie se trouve toujours dans un état de délabrement avancé. Les nouvelles autorités peinent à rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire. On dénote toujours des scènes de crimes, des exactions, des pillages, des viols, des violences à Bangui et à quelques encablures de la capitale ainsi que dans les villes excentriques. Curieusement, la culture du couteau s’identifie dans les différentes altercations au point d’augmenter au fur et à mesure la liste des événements macabres. A l’échelle internationale, la Centrafrique est classée parmi les pays en guerre et cette situation de fait désarçonne davantage les investisseurs. Devant cette situation quasi chaotique, les nouvelles autorités semblent développer une approche politique axée sur un effet d’annonce, une promesse et une adversité farouche envers l’ancien régime.
Plusieurs faits démontrent à suffisance l’effet d’annonce qui constitue dorénavant la stratégie communicationnelle de la junte au pouvoir. Le cantonnement spectaculaire des ex –rebelles est un exemple illustratif de cet effet d’annonce. L’intention primordiale de cette stratégie communicationnelle réside dans une espièglerie visant à séduire les partenaires au développement à partir du moment où la sécurité demeure la condition sine qua non pour que le pays obtienne un financement quelconque. En plus de cet effet d’annonce, les enturbannés savent pratiquer l’art d’esquive à travers les différentes promesses faites au peuple. Au lendemain de l’éviction de l’ancien président BOZIZE, le Chef de la junte au pouvoir a bassiné le peuple avec plusieurs promesses mielleuses qui tardent d’ailleurs à se concrétiser (Exemple de l’éradication de Joseph Kony en un mois).
De surcroît, les nouvelles autorités cultivent une adversité farouche envers l’ancien régime. A maintes reprises, la junte au pouvoir n’a cessé de vilipender l’ancien président et ses sbires d’être les instigateurs de l’instabilité du pays. Cette politique du regard constant dans le rétroviseur irrite au plus haut point les Centrafricains qui prônent le culte de l’excellence. Nombreux sont les Centrafricains qui s’accordent à dire que ce n’est pas dans une botte à foin que le pays obtiendra la paix et s’orientera vers un développement durable. La paix doit être un comportement et les nouvelles autorités sont tenues de l’adopter pour permettre au pays de préserver la cohésion sociale durement affectée au cours de ces événements fâcheux. A fortiori, la paix reste l’exclusivité des Centrafricains et ne saurait s’imposer même par le Tchad qui manipule la Centrafrique comme une manette de « PlayStation ».
Il est grand temps que le ressortissant de l’ex URSS puisse descendre de son piédestal et commencer à tenir des propos conciliants. Le mentir vrai n’a jamais été le point fort des hommes politiques en temps de crise. La situation du pays est très préoccupante et nécessite l’appui indéfectible et inéluctable de tous les fils et fils du pays. Une chose est sûre, le Chef de la junte doit mettre un peu d’eau dans son vin car l’époque bolchévique est révolue.
Plusieurs faits démontrent à suffisance l’effet d’annonce qui constitue dorénavant la stratégie communicationnelle de la junte au pouvoir. Le cantonnement spectaculaire des ex –rebelles est un exemple illustratif de cet effet d’annonce. L’intention primordiale de cette stratégie communicationnelle réside dans une espièglerie visant à séduire les partenaires au développement à partir du moment où la sécurité demeure la condition sine qua non pour que le pays obtienne un financement quelconque. En plus de cet effet d’annonce, les enturbannés savent pratiquer l’art d’esquive à travers les différentes promesses faites au peuple. Au lendemain de l’éviction de l’ancien président BOZIZE, le Chef de la junte au pouvoir a bassiné le peuple avec plusieurs promesses mielleuses qui tardent d’ailleurs à se concrétiser (Exemple de l’éradication de Joseph Kony en un mois).
De surcroît, les nouvelles autorités cultivent une adversité farouche envers l’ancien régime. A maintes reprises, la junte au pouvoir n’a cessé de vilipender l’ancien président et ses sbires d’être les instigateurs de l’instabilité du pays. Cette politique du regard constant dans le rétroviseur irrite au plus haut point les Centrafricains qui prônent le culte de l’excellence. Nombreux sont les Centrafricains qui s’accordent à dire que ce n’est pas dans une botte à foin que le pays obtiendra la paix et s’orientera vers un développement durable. La paix doit être un comportement et les nouvelles autorités sont tenues de l’adopter pour permettre au pays de préserver la cohésion sociale durement affectée au cours de ces événements fâcheux. A fortiori, la paix reste l’exclusivité des Centrafricains et ne saurait s’imposer même par le Tchad qui manipule la Centrafrique comme une manette de « PlayStation ».
Il est grand temps que le ressortissant de l’ex URSS puisse descendre de son piédestal et commencer à tenir des propos conciliants. Le mentir vrai n’a jamais été le point fort des hommes politiques en temps de crise. La situation du pays est très préoccupante et nécessite l’appui indéfectible et inéluctable de tous les fils et fils du pays. Une chose est sûre, le Chef de la junte doit mettre un peu d’eau dans son vin car l’époque bolchévique est révolue.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE