Le 14 novembre 2013, le Royaume du Maroc accueillera la Conférence Régionale du CEN-SAD pour le renforcement de la sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb.
Un événement de portée internationale car cette rencontre réunira tous les protagonistes intéressés de près ou de loin par la situation économique et sécuritaire des pays du Sahel dont, entre autres, le Ministre français des Affaires Etrangères, Monsieur Laurent Fabius, qui a tenu à être présent.
Durant cette Conférence Régionale, les pays participants débattront sur les moyens à mettre en œuvre pour le renforcement de la sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb et sur l’importance de la mise en place d'un mécanisme réunissant les pays de la région sahélo-saharienne. Un mécanisme à même de permettre la consolidation de la coopération inter-régionale entre les pays du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest et du Maghreb et de faire de ce rassemblement une force non pas que politique mais également économique en Afrique.
Par ailleurs, cette Conférence Régionale se tiendra à un moment où la région sahélo-saharienne est secouée par des événements rapides et successifs qui imposent la mise en place d'une stratégie et des orientations stratégiques claires, des mécanismes de coopération efficaces et des programmes adéquats afin d’assurer un avenir meilleur aux pays et aux peuples de cette zone.
Les derniers actes terroristes perpétrés au Mali, au Niger, au Kenya, en Égypte, en Libye, en Somalie et en Tunisie montrent encore une fois la dangerosité et la fragilité de la situation dans la zone sahélo-saharienne. Une situation qui rend urgent l'institutionnalisation et la mise en œuvre d'un mécanisme de prévention et d'intervention efficace propre à la CEN-SAD.
C’est pourquoi, les pays membres du CEN-SAD ont demandé que leur communauté régionale puisse pouvoir agir comme une force de paix, de stabilité et de développement dans la région du Sahel-Sahara.
A ce titre, le Royaume du Maroc a été, il faut le rappeler, l’un des tous premiers pays à réagir promptement et de façon constructive pour contrer les menaces qui pesaient sur toute la région. Il a également garanti qu’il poursuivra sa contribution aux côtés des pays africains frères pour redynamiser cette organisation afin d'améliorer la sécurité, la paix et la stabilité, et créer des conditions de développement.
C'est d'ailleurs la promotion de ces valeurs, devenues principales enjeux dans la région, qui a principalement motivé la refondation de la CEN-SAD lors de la dernière réunion de Rabat, avec notamment la décision d'activer rapidement deux Comités, l'un sur la sécurité et la lutte anti-terroriste, l'autre sur le renforcement de la coopération en matière de développement durable.
Ainsi, en organisant cette Conférence Régionale, le Royaume du Maroc vient de montrer son implication fructueuse et constructive au niveau régional.
Une conférence qui consacre sa diplomatie sur des sujets importants d’actualité. Une diplomatie marocaine au service de la paix et de la stabilité au niveau mondial. Une diplomatie marocaine active qui s’est fortement investie, à la faveur de sa qualité de membre du Conseil de Sécurité, dans les efforts internationaux pour faire face à la gravité de la crise malienne et à la menace terroriste et séparatiste au Mali.
D’ailleurs, la position tranchée du Maroc sur la question de l’intégrité territoriale du Mali a été sans équivoque et a marqué le retour en force du Royaume du Maroc sur la scène africaine, via le Sahel.
Il est vrai, que le développement de la coopération bilatérale et multilatérale avec les pays africains et particulièrement avec les pays membres de la CEN-SAD a toujours constitué un choix stratégique pour le Maroc.
Nourries par de nombreux liens culturels et religieux, les relations entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne s'appuient sur un héritage historique et une stratégie économique qui confortent le rôle de partenaire privilégié du Maroc et lui assurent aujourd'hui la place de premier investisseur africain en Afrique de l'Ouest et celle de deuxième sur le continent.
Une position qui a fait grincer des dents son voisin de l’Est.
Face à ce nouveau succès diplomatique du Maroc, l’Algérie a décidé de pratiquer la politique de la chaise vide ou, tout au plus, d’être représentée par leur Ambassadeur en poste à Rabat.
En boycottant cette Conférence Régionale de portée internationale, l’Algérie confirme son obstination à vouloir jouer seule un rôle de puissance régionale, aux dépens des rôles complémentaires que peut jouer son voisin marocain et ce, alors que les Etats membres veulent redynamiser l'organisation et en faire un instrument qui n'exclue personne de la nécessaire concertation régionale.
Il est à noter, que par le passé, les autorités algériennes ont nié à des pays, dont le Maroc, le droit même de se considérer Sahélo-Sahariens, ignorant à la fois les effets néfastes de l'avancée du désert, les flux migratoires clandestins et les menaces séparatistes et terroristes que ces pays ne cessent tous de subir.
En effet, l’Algérie a toujours tenté d’éloigner le Royaume du Maroc de cette région. En septembre 2009, lors du lancement de Coordination de Tamanrasset pour la lutte contre les groupes terroristes, elle avait tenu à ne pas inviter Rabat, arguant de l'absence de frontière entre le Maroc et le Sahel. Quatre ans plus tard, l’entité a perdu de son influence au point de devenir une coquille vide, malgré les tentatives de son Ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra pour la réactivée en visitant récemment les trois.pays qui constituaient, à côté d’elle, la fameuse Coordination de Tamanrasset : Mauritanie, Niger et Mali.
En refusant de participer à cette Conférence Régionale, au niveau ministériel, les autorités algériennes sont passées à côté de la première valeur qui fait la raison d'être de ce groupement, à savoir la solidarité face à l'insécurité et à la pauvreté.
La diplomatie algérienne est totalement mobilisée en faveur des dirigeants séparatistes du polisario qui alimentent en hommes les groupes terroristes, qui sillonnent l’Algérie et la région sahélo-sahariennes et qui apportent leurs aides aux narco-trafiquants et criminels en tous genres.
A ce sujet, les responsables algériens, dans leur acharnement stérile à vouloir attenter à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc, ont préféré sonner le rassemblement à Rome où se tient une réunion pro-polisario, vouée à l’échec, que de se pencher, à Rabat, sur les questions vitales pour la sécurité, le bien-être et le développement économico-social des pays sahélo-sahariens et africains.
Quoiqu’il en soit, avec cette décision de l’Algérie de boycotter cet évênement de portée internationale, les responsables algériens ont fait preuve d’amateurisme, prouvé le fiasco de leur diplomatie, démontré leur total désintéressement aux menaces qui pèsent sur les Etats africains et leur peuple mais aussi validé les multiples succès du Maroc aux plans international, continental et régional.
Un événement de portée internationale car cette rencontre réunira tous les protagonistes intéressés de près ou de loin par la situation économique et sécuritaire des pays du Sahel dont, entre autres, le Ministre français des Affaires Etrangères, Monsieur Laurent Fabius, qui a tenu à être présent.
Durant cette Conférence Régionale, les pays participants débattront sur les moyens à mettre en œuvre pour le renforcement de la sécurité des frontières entre les pays du Sahel et du Maghreb et sur l’importance de la mise en place d'un mécanisme réunissant les pays de la région sahélo-saharienne. Un mécanisme à même de permettre la consolidation de la coopération inter-régionale entre les pays du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest et du Maghreb et de faire de ce rassemblement une force non pas que politique mais également économique en Afrique.
Par ailleurs, cette Conférence Régionale se tiendra à un moment où la région sahélo-saharienne est secouée par des événements rapides et successifs qui imposent la mise en place d'une stratégie et des orientations stratégiques claires, des mécanismes de coopération efficaces et des programmes adéquats afin d’assurer un avenir meilleur aux pays et aux peuples de cette zone.
Les derniers actes terroristes perpétrés au Mali, au Niger, au Kenya, en Égypte, en Libye, en Somalie et en Tunisie montrent encore une fois la dangerosité et la fragilité de la situation dans la zone sahélo-saharienne. Une situation qui rend urgent l'institutionnalisation et la mise en œuvre d'un mécanisme de prévention et d'intervention efficace propre à la CEN-SAD.
C’est pourquoi, les pays membres du CEN-SAD ont demandé que leur communauté régionale puisse pouvoir agir comme une force de paix, de stabilité et de développement dans la région du Sahel-Sahara.
A ce titre, le Royaume du Maroc a été, il faut le rappeler, l’un des tous premiers pays à réagir promptement et de façon constructive pour contrer les menaces qui pesaient sur toute la région. Il a également garanti qu’il poursuivra sa contribution aux côtés des pays africains frères pour redynamiser cette organisation afin d'améliorer la sécurité, la paix et la stabilité, et créer des conditions de développement.
C'est d'ailleurs la promotion de ces valeurs, devenues principales enjeux dans la région, qui a principalement motivé la refondation de la CEN-SAD lors de la dernière réunion de Rabat, avec notamment la décision d'activer rapidement deux Comités, l'un sur la sécurité et la lutte anti-terroriste, l'autre sur le renforcement de la coopération en matière de développement durable.
Ainsi, en organisant cette Conférence Régionale, le Royaume du Maroc vient de montrer son implication fructueuse et constructive au niveau régional.
Une conférence qui consacre sa diplomatie sur des sujets importants d’actualité. Une diplomatie marocaine au service de la paix et de la stabilité au niveau mondial. Une diplomatie marocaine active qui s’est fortement investie, à la faveur de sa qualité de membre du Conseil de Sécurité, dans les efforts internationaux pour faire face à la gravité de la crise malienne et à la menace terroriste et séparatiste au Mali.
D’ailleurs, la position tranchée du Maroc sur la question de l’intégrité territoriale du Mali a été sans équivoque et a marqué le retour en force du Royaume du Maroc sur la scène africaine, via le Sahel.
Il est vrai, que le développement de la coopération bilatérale et multilatérale avec les pays africains et particulièrement avec les pays membres de la CEN-SAD a toujours constitué un choix stratégique pour le Maroc.
Nourries par de nombreux liens culturels et religieux, les relations entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne s'appuient sur un héritage historique et une stratégie économique qui confortent le rôle de partenaire privilégié du Maroc et lui assurent aujourd'hui la place de premier investisseur africain en Afrique de l'Ouest et celle de deuxième sur le continent.
Une position qui a fait grincer des dents son voisin de l’Est.
Face à ce nouveau succès diplomatique du Maroc, l’Algérie a décidé de pratiquer la politique de la chaise vide ou, tout au plus, d’être représentée par leur Ambassadeur en poste à Rabat.
En boycottant cette Conférence Régionale de portée internationale, l’Algérie confirme son obstination à vouloir jouer seule un rôle de puissance régionale, aux dépens des rôles complémentaires que peut jouer son voisin marocain et ce, alors que les Etats membres veulent redynamiser l'organisation et en faire un instrument qui n'exclue personne de la nécessaire concertation régionale.
Il est à noter, que par le passé, les autorités algériennes ont nié à des pays, dont le Maroc, le droit même de se considérer Sahélo-Sahariens, ignorant à la fois les effets néfastes de l'avancée du désert, les flux migratoires clandestins et les menaces séparatistes et terroristes que ces pays ne cessent tous de subir.
En effet, l’Algérie a toujours tenté d’éloigner le Royaume du Maroc de cette région. En septembre 2009, lors du lancement de Coordination de Tamanrasset pour la lutte contre les groupes terroristes, elle avait tenu à ne pas inviter Rabat, arguant de l'absence de frontière entre le Maroc et le Sahel. Quatre ans plus tard, l’entité a perdu de son influence au point de devenir une coquille vide, malgré les tentatives de son Ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra pour la réactivée en visitant récemment les trois.pays qui constituaient, à côté d’elle, la fameuse Coordination de Tamanrasset : Mauritanie, Niger et Mali.
En refusant de participer à cette Conférence Régionale, au niveau ministériel, les autorités algériennes sont passées à côté de la première valeur qui fait la raison d'être de ce groupement, à savoir la solidarité face à l'insécurité et à la pauvreté.
La diplomatie algérienne est totalement mobilisée en faveur des dirigeants séparatistes du polisario qui alimentent en hommes les groupes terroristes, qui sillonnent l’Algérie et la région sahélo-sahariennes et qui apportent leurs aides aux narco-trafiquants et criminels en tous genres.
A ce sujet, les responsables algériens, dans leur acharnement stérile à vouloir attenter à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume du Maroc, ont préféré sonner le rassemblement à Rome où se tient une réunion pro-polisario, vouée à l’échec, que de se pencher, à Rabat, sur les questions vitales pour la sécurité, le bien-être et le développement économico-social des pays sahélo-sahariens et africains.
Quoiqu’il en soit, avec cette décision de l’Algérie de boycotter cet évênement de portée internationale, les responsables algériens ont fait preuve d’amateurisme, prouvé le fiasco de leur diplomatie, démontré leur total désintéressement aux menaces qui pèsent sur les Etats africains et leur peuple mais aussi validé les multiples succès du Maroc aux plans international, continental et régional.
Farid Mnebhi.