Il est incontestable, du moins aux yeux des observateurs honnêtes : le complexe sportif de Kintélé avec ses différentes infrastructures est semblable à une ville dans une autre. Ce n’est pas à tort si la cité des 11èmes jeux africains est dirigé par un Maire. Et dans cette cité, les compétiteurs et les spectateurs occupent les airs de jeux et les gradins. Mais il y a aussi un grand public qui a élu domicile aux alentours de ces installations sportives de avec une autre ambiance bien différente de celle des stades et gymnases.
La fumée se dégage des barbecues par ici, les décibels venant des hauts parleurs et baffles par là, les klaxons des bus et taxis se frayant un passage par là-bas, dans un tohubohu provenant tablettes en plastique autour desquelles sont attablés ceux qui trouvent leur bonheur dans une bouteille de Ngok, Primus vendues à 800 francs Cfa ou dans toute autre bière locale et/ou importée.
Alors que les restaurants de fortune permettent à ceux qui ont l’estomac creux de reprendre un peu d’énergie en s’alimentant avec 1 000 francs, 1 500 et peut-être plus, les compagnies de téléphonie mobile ne sont pas restées en marge de l’événement avec des stands bien plus animés que les Ngandas.
Attablé avec ses amis, dans un des stands d’une société de téléphonie mobile, Ferrel Dianzenza, vivant à Moungali qui suivait en rediffusion les images de l’ouverture à la télé a dit être venu tâter la réalité du doigt. Pour lui, le Congo a franchi un grand pas, en réalisant de telles infrastructures (allusion faite au complexe sportif de la Concorde).
Mademoiselle Chanelle, tenancière d’un restaurant a, quant à elle, loué l’initiative du président de la République d’organiser ces Jeux à Brazzaville. « Je peux concocter une recette journalière de 120. 000 FCFA », a-t-elle révélé.
Les spectateurs insensibles à la chaleur étouffante
Dans l’enceinte du complexe nautique et dans le palais des sports, il n’y a presque pas de place pour ceux qui arrivent tardivement. Les services de sécurité débordés, sont contraints de limiter les entrées, surtout dans l’après-midi. Mais, les réactions ne se sont pas fait attendre. La promiscuité réchauffe l’atmosphère et étouffe. Pourtant, personne ne semble ne s’y occuper pour s’en plaindre.
Même ceux qui en d’autres circonstances se feraient appeler VIP n’ont pas daigné attendre trouver l’ouverture pour accéder ou au stade ou au gymnase. Le docteur Phanuel Habimana, de l’organisation mondiale de la santé (OMS) qui a en charge la santé et la nutrition de l’enfant et de l’adolescent, venu contempler l’emballante course nautique est parmi ces personnalités.
Alors qu’il ne boudait pas son plaisir dans l’éblouissant complexe sportif la Concorde avec toutes ses composantes et renouvelait sans cesse ses félicitations au gouvernement pour cette œuvre ‘’titanesque’’ selon ses termes, un autre congolais qui a requis l’anonymat l’accompagnait en suggérant que le Congo devrait « bâtir de bonnes stratégies pour pouvoir capitaliser ces infrastructures », pour que, dit-il, «vive à jamais le sport congolais, en particulier et africain en général ».
Hier petite bourgade, Kintélé est devenu, aujourd’hui, une grande cité dont les habitants sont fiers. Et comme le viaduc qui y mène, le complexe sportif la Concorde constitue visiblement un vrai site touristique qui attire aussi bien les étrangers que les Congolais. Les quelques victoires des différentes équipes nationales en compétition rendent davantage enthousiastes les Congolais sur la route de Kintélé. Les 7 kilomètres du viaduc reliant ‘’Keba na virage’’ (Talangaï) au complexe sportif sont réduits au jour le jour par cet engouement et le trajet est toujours fait à pied par des foules défilantes.
La fumée se dégage des barbecues par ici, les décibels venant des hauts parleurs et baffles par là, les klaxons des bus et taxis se frayant un passage par là-bas, dans un tohubohu provenant tablettes en plastique autour desquelles sont attablés ceux qui trouvent leur bonheur dans une bouteille de Ngok, Primus vendues à 800 francs Cfa ou dans toute autre bière locale et/ou importée.
Alors que les restaurants de fortune permettent à ceux qui ont l’estomac creux de reprendre un peu d’énergie en s’alimentant avec 1 000 francs, 1 500 et peut-être plus, les compagnies de téléphonie mobile ne sont pas restées en marge de l’événement avec des stands bien plus animés que les Ngandas.
Attablé avec ses amis, dans un des stands d’une société de téléphonie mobile, Ferrel Dianzenza, vivant à Moungali qui suivait en rediffusion les images de l’ouverture à la télé a dit être venu tâter la réalité du doigt. Pour lui, le Congo a franchi un grand pas, en réalisant de telles infrastructures (allusion faite au complexe sportif de la Concorde).
Mademoiselle Chanelle, tenancière d’un restaurant a, quant à elle, loué l’initiative du président de la République d’organiser ces Jeux à Brazzaville. « Je peux concocter une recette journalière de 120. 000 FCFA », a-t-elle révélé.
Les spectateurs insensibles à la chaleur étouffante
Dans l’enceinte du complexe nautique et dans le palais des sports, il n’y a presque pas de place pour ceux qui arrivent tardivement. Les services de sécurité débordés, sont contraints de limiter les entrées, surtout dans l’après-midi. Mais, les réactions ne se sont pas fait attendre. La promiscuité réchauffe l’atmosphère et étouffe. Pourtant, personne ne semble ne s’y occuper pour s’en plaindre.
Même ceux qui en d’autres circonstances se feraient appeler VIP n’ont pas daigné attendre trouver l’ouverture pour accéder ou au stade ou au gymnase. Le docteur Phanuel Habimana, de l’organisation mondiale de la santé (OMS) qui a en charge la santé et la nutrition de l’enfant et de l’adolescent, venu contempler l’emballante course nautique est parmi ces personnalités.
Alors qu’il ne boudait pas son plaisir dans l’éblouissant complexe sportif la Concorde avec toutes ses composantes et renouvelait sans cesse ses félicitations au gouvernement pour cette œuvre ‘’titanesque’’ selon ses termes, un autre congolais qui a requis l’anonymat l’accompagnait en suggérant que le Congo devrait « bâtir de bonnes stratégies pour pouvoir capitaliser ces infrastructures », pour que, dit-il, «vive à jamais le sport congolais, en particulier et africain en général ».
Hier petite bourgade, Kintélé est devenu, aujourd’hui, une grande cité dont les habitants sont fiers. Et comme le viaduc qui y mène, le complexe sportif la Concorde constitue visiblement un vrai site touristique qui attire aussi bien les étrangers que les Congolais. Les quelques victoires des différentes équipes nationales en compétition rendent davantage enthousiastes les Congolais sur la route de Kintélé. Les 7 kilomètres du viaduc reliant ‘’Keba na virage’’ (Talangaï) au complexe sportif sont réduits au jour le jour par cet engouement et le trajet est toujours fait à pied par des foules défilantes.