Reporters sans frontières dénonce la décision prise par le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC, organe de régulation) de suspendre, le 1er juin 2013, la publication de quatre journaux indépendants. L’Observateur, Talassa et Le Trottoir écopent d'une interdiction de publier de quatre mois après la parution d’"articles séditieux". Un quatrième journal, Le Glaive, sera fermé pour deux mois.
"La suspension simultanée de ces quatre journaux notoirement connus pour leur distance avec le régime est particulièrement inquiétante pour le pluralisme au Congo. Longtemps discret, le CSLC s'illustre désormais davantage par des mesures de censure et d'intimidation que par le souci d'assurer sa mission : garantir la liberté de communication. L'arrivée de Philippe Mwouo à la tête de cette institution coïncide avec un recul de la liberté d’expression dans le pays. Nous demandons la levée immédiate de ces suspensions arbitraires", a déclaré Reporters sans frontières.
Les quatre journaux ont été suspendus sur ordre direct du président du CSLC, Philippe Mwouo, pour avoir retranscrit un article paru dans le magazine panafricain Afrique Education. Cet article évoquait une lettre de l'ancien ministre de la Défense, Justin Lekoundzou, sur l’assassinat de l'ex-président de la République Marien Ngouabi.
Lors d’une audition télévisée, Gertrude Hobain Mongo, secrétaire comptable du CSLC, a lu les accusations de l'institution contre les trois journaux suspendus pour quatre mois (L’Observateur, Talassa et Le Trottoir) : "manipulation de l’opinion", "propagation de fausses nouvelles", "incitation à la violence et à la division" et "diffamation ou atteinte à l’honneur et à la considération de certaines autorités de l'Etat".
Le journal Le Glaive est lui accusé de "refus répété d'obtempérer et de répondre aux interpellations du Conseil".
La République du Congo occupe la 76e place, sur 179 pays, dans le classement mondial 2013 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html).
Pour plus d'informations sur la liberté de la presse et le climat pour les journalistes au Congo, consultez la fiche pays de RSF : http://fr.rsf.org/report-congo,12.html.
"La suspension simultanée de ces quatre journaux notoirement connus pour leur distance avec le régime est particulièrement inquiétante pour le pluralisme au Congo. Longtemps discret, le CSLC s'illustre désormais davantage par des mesures de censure et d'intimidation que par le souci d'assurer sa mission : garantir la liberté de communication. L'arrivée de Philippe Mwouo à la tête de cette institution coïncide avec un recul de la liberté d’expression dans le pays. Nous demandons la levée immédiate de ces suspensions arbitraires", a déclaré Reporters sans frontières.
Les quatre journaux ont été suspendus sur ordre direct du président du CSLC, Philippe Mwouo, pour avoir retranscrit un article paru dans le magazine panafricain Afrique Education. Cet article évoquait une lettre de l'ancien ministre de la Défense, Justin Lekoundzou, sur l’assassinat de l'ex-président de la République Marien Ngouabi.
Lors d’une audition télévisée, Gertrude Hobain Mongo, secrétaire comptable du CSLC, a lu les accusations de l'institution contre les trois journaux suspendus pour quatre mois (L’Observateur, Talassa et Le Trottoir) : "manipulation de l’opinion", "propagation de fausses nouvelles", "incitation à la violence et à la division" et "diffamation ou atteinte à l’honneur et à la considération de certaines autorités de l'Etat".
Le journal Le Glaive est lui accusé de "refus répété d'obtempérer et de répondre aux interpellations du Conseil".
La République du Congo occupe la 76e place, sur 179 pays, dans le classement mondial 2013 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (http://fr.rsf.org/press-freedom-index-2013,1054.html).
Pour plus d'informations sur la liberté de la presse et le climat pour les journalistes au Congo, consultez la fiche pays de RSF : http://fr.rsf.org/report-congo,12.html.