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Congo-Sénégal : Macky Sall apprécie l’expérience agropastorale de Sassou N’Guesso
Pendant sa visite de travail au bord de l’Alima, dans la ville natale du président congolais, à environ 400 km au Nord de Brazzaville, le président sénégalais, Macky Sall a visité les ranchs modernes de Killa (non loin d’Oyo), peuplés de 3500 têtes de bœufs.
Appréciant l’expérience, en tant que « sahélien », le président sénégalais a exprimé son bonheur d’avoir séjourné en zone équatoriale : «nous avons eu l’occasion de séjourner en plein équateur. Déjà, c’est la luxuriance qui nous a beaucoup marqué : la nature, les fleurs, la rivière et les bêtes. Pour quelqu’un comme moi qui aime la nature, c’est un paradis… ».
Cette expérience des ranchs modernes dans un pays qui n’a pas de vocation d’élevage ou d’éleveur, est plus qu’encourageante, selon le chef d’Etat sénégalais qui n’a pas caché sa satisfaction : «… le Congo n’a pas vocation à développer le pastoralisme, mais le président a initié une expérience sous la forme de ranch moderne (…). C’est une expérience qu’il faut saluer », a-t-il dit, avant de souligner que «… c’est l’avenir de l’élevage africain qui est là, devant nous (…) ».
L’idée de pratiquer l’élevage des bœufs à Edou par le président Denis Sassou N’Guesso participe de la nécessité des africains de consommer locale et d’inciter les peuples africains à mutualiser leurs efforts dans la coopération sud-sud.
Et, d’ailleurs Denis Sassou N’Guesso a informé son hôte de ce qu’il importait les vaches du Sénégal «…avant de les importer du Brésil ». C’est l’espèce ndama, a-t-il précisé, avant d’ajouter « Nous en avons au moins 1500 têtes. On est en train d’étudier le cloisonnement avec ces espèces venues du Sénégal ».
Selon les explications de monsieur José Veigas directeur général d’Asperbras Congo ; société en charge de l’élevage du chef de l’Etat congolais, les ranchs modernes de Killa disposent, aujourd’hui, de 3500 têtes de bœufs, en attendant l’arrivée 3000 autres avant la fin de cette année. Les vaches laitières produisent environ 350 litres de lait pas jour, a-t-il dit, avant d’expliquer que cette production encore insuffisante n’est pas commercialisée.
Parlant du ‘’Lait de l’Alima’’ lancé à Oyo en novembre 2013, le directeur général de Asperbras a signalé que cette société était encore en phase d’installer des ranchs à Makoua, à Loudima. « … nous continuons à installer des ranchs, de faire le pâturage pour qu’on puisse installer la culture de l’élevage au Congo. Et l’objectif c’est d’installer les bœufs et produire dans tout le pays », a conclu Jose Vegas.
Pour José Veigas, l’impact de cet élevage sera ressenti sur l’ensemble du territoire congolais grâce à la généralisation de cette expérience. Déjà, Makoua, dans la Cuvette et Loudima dans la Bouenza ont pris le relais d’Oyo, a-t-il ajouté. A partir du mois de mars 2015, la production serait entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016. « à partir des mars et avril, on commencera à commercialiser le lait ensuite le fromage », a-t-il assuré.
Outre les bœufs, le directeur général d’Asperbras a également cité les autruches, une autre expérience presque inédite au Congo.
La visite de travail du président sénégalais, empreinte d’amitié et de solidarité s’est achevée, ce 2 novembre en fin de matinée, avec d’une part une invitation de visiter le Sénégal adressée le président Macky Sall au président Denis Sassou N’Guesso et d’autre part, la convocation en vue de la commission mixte de coopération entre les deux pays, courant premier semestre 2015.
Appréciant l’expérience, en tant que « sahélien », le président sénégalais a exprimé son bonheur d’avoir séjourné en zone équatoriale : «nous avons eu l’occasion de séjourner en plein équateur. Déjà, c’est la luxuriance qui nous a beaucoup marqué : la nature, les fleurs, la rivière et les bêtes. Pour quelqu’un comme moi qui aime la nature, c’est un paradis… ».
Cette expérience des ranchs modernes dans un pays qui n’a pas de vocation d’élevage ou d’éleveur, est plus qu’encourageante, selon le chef d’Etat sénégalais qui n’a pas caché sa satisfaction : «… le Congo n’a pas vocation à développer le pastoralisme, mais le président a initié une expérience sous la forme de ranch moderne (…). C’est une expérience qu’il faut saluer », a-t-il dit, avant de souligner que «… c’est l’avenir de l’élevage africain qui est là, devant nous (…) ».
L’idée de pratiquer l’élevage des bœufs à Edou par le président Denis Sassou N’Guesso participe de la nécessité des africains de consommer locale et d’inciter les peuples africains à mutualiser leurs efforts dans la coopération sud-sud.
Et, d’ailleurs Denis Sassou N’Guesso a informé son hôte de ce qu’il importait les vaches du Sénégal «…avant de les importer du Brésil ». C’est l’espèce ndama, a-t-il précisé, avant d’ajouter « Nous en avons au moins 1500 têtes. On est en train d’étudier le cloisonnement avec ces espèces venues du Sénégal ».
Selon les explications de monsieur José Veigas directeur général d’Asperbras Congo ; société en charge de l’élevage du chef de l’Etat congolais, les ranchs modernes de Killa disposent, aujourd’hui, de 3500 têtes de bœufs, en attendant l’arrivée 3000 autres avant la fin de cette année. Les vaches laitières produisent environ 350 litres de lait pas jour, a-t-il dit, avant d’expliquer que cette production encore insuffisante n’est pas commercialisée.
Parlant du ‘’Lait de l’Alima’’ lancé à Oyo en novembre 2013, le directeur général de Asperbras a signalé que cette société était encore en phase d’installer des ranchs à Makoua, à Loudima. « … nous continuons à installer des ranchs, de faire le pâturage pour qu’on puisse installer la culture de l’élevage au Congo. Et l’objectif c’est d’installer les bœufs et produire dans tout le pays », a conclu Jose Vegas.
Pour José Veigas, l’impact de cet élevage sera ressenti sur l’ensemble du territoire congolais grâce à la généralisation de cette expérience. Déjà, Makoua, dans la Cuvette et Loudima dans la Bouenza ont pris le relais d’Oyo, a-t-il ajouté. A partir du mois de mars 2015, la production serait entre 800 à 1000 litres de lait par jour, contre 2500 à 3000 litres de lait par jour, en 2016. « à partir des mars et avril, on commencera à commercialiser le lait ensuite le fromage », a-t-il assuré.
Outre les bœufs, le directeur général d’Asperbras a également cité les autruches, une autre expérience presque inédite au Congo.
La visite de travail du président sénégalais, empreinte d’amitié et de solidarité s’est achevée, ce 2 novembre en fin de matinée, avec d’une part une invitation de visiter le Sénégal adressée le président Macky Sall au président Denis Sassou N’Guesso et d’autre part, la convocation en vue de la commission mixte de coopération entre les deux pays, courant premier semestre 2015.
