Contexte économique mondiale : la Banque mondiale esquisse des pistes de solution sur le cas du Congo
Les assemblées annuelles de la Banque mondiale se sont tenues ,du 6 au 10 octobre 2016, à Washington et le représentant résident de la Banque mondiale au Congo, pour éclairer la lanterne des chevaliers de la plume et du micro, a précisé le contexte dans lequel se tenait ces réunions.
Il s’agit, a-t-il indiqué, des réunions statutaires et des réunions thématiques notamment sur la situation économique des pays membres puis des réunions spécifiques sur le Congo, lesquelles permettent « de passer en revue le portefeuille des projets du Congo cofinancés par la Banque mondiale afin d’identifier les problèmes et de proposer les solutions… »
Parlant du Congo proprement dit, l’orateur, eu égard, à la chute des cours des matières premières, a brossé un tableau pas des plus enviables, à la suite d’une série de constats. Primo : le Congo devrait poursuivre et accentuer les réformes économiques. Secundo : les problèmes de trésorerie de l’Etat ont retardé le décaissement des fonds de contrepartie aux projets, ce qui retarde leur mise en œuvre. Tertio : la Banque mondiale et les bailleurs des fonds sont prêts à soutenir le Congo « pour assurer sa sécurité et promouvoir les exportations agricoles. »
Face à ce constat, Djibrilla Issa a dégagé quelques pistes de solutions. En premier lieu, il a mis en évidence le règlement du problème des fonds de contrepartie. S’appuyant sur les efforts faits par son institution, il exprime le vœu de « différer le décaissement des fonds de contrepartie par le gouvernement en procédant au cas par cas » ou « au décaissement préalable des ressources apportées par la Banque mondiale, avant celle du Gouvernement. »
Ensuite, il a souligné que, la Banque mondiale est « disposer à apporter des financements additionnels confessionnels » pour accroître sa part de financement des projets « afin d’alléger la charge sur le gouvernement. » Mais, un effort est demandé au gouvernement congolais, celui de « définir un montant réaliste des besoins des projets en fonds de contrepartie pour 2016-2017 sur la base des plans de décaissement et de passation de marchés des projets. »
Les autres solutions envisagées par Djibrilla Issa portent essentiellement sur l’appui aux reformes intégrées du secteur public du Congo et à celui de la diversification de l’économie par l’agriculture. A ce titre, l’orateur a précisé que sur la base des priorités du nouveau gouvernement, une assistance technique, respectivement de 40 millions et 100 millions de dollars, a été accordée au Congo sur la base des priorités définies par le nouveau gouvernement.
Dans le débat, les journalistes ont insisté sur les projets PDARP projet de développement agricole et de pistes rurales), et PADE (projet d’appui à la diversification de l’économie) arrivés presque à échéance et sur les fonds de contrepartie. Tirant les leçons des faiblesses observées, le représentant résident de la Banque mondiale a fait un certain nombre de propositions, à savoir dynamiser le rôle de l’Etat dans la production agricole, organiser les paysans en coopérative, réorganiser le portefeuille des projets de l'Etat , aider l’Etat à mieux s’endetter et améliorer l’environnement des affaires pour tout le monde.
Djibrilla Issa a conclu en disant que le contexte économique difficile est une opportunité en or pour faire des reformes à court terme. Son vœu le plus ardent , c'est de voir le Congo mettre en œuvre des réformes pour diversifier son économie en faisant des choix de secteurs à fort potentiel comme l’agriculture. Pour sa part son institution se prépare à entamer le dialogue pour définir un nouveau cadre de partenariat avec les gouvernements, le cadre actuel ne couvre que la période 2012-2016.
Il s’agit, a-t-il indiqué, des réunions statutaires et des réunions thématiques notamment sur la situation économique des pays membres puis des réunions spécifiques sur le Congo, lesquelles permettent « de passer en revue le portefeuille des projets du Congo cofinancés par la Banque mondiale afin d’identifier les problèmes et de proposer les solutions… »
Parlant du Congo proprement dit, l’orateur, eu égard, à la chute des cours des matières premières, a brossé un tableau pas des plus enviables, à la suite d’une série de constats. Primo : le Congo devrait poursuivre et accentuer les réformes économiques. Secundo : les problèmes de trésorerie de l’Etat ont retardé le décaissement des fonds de contrepartie aux projets, ce qui retarde leur mise en œuvre. Tertio : la Banque mondiale et les bailleurs des fonds sont prêts à soutenir le Congo « pour assurer sa sécurité et promouvoir les exportations agricoles. »
Face à ce constat, Djibrilla Issa a dégagé quelques pistes de solutions. En premier lieu, il a mis en évidence le règlement du problème des fonds de contrepartie. S’appuyant sur les efforts faits par son institution, il exprime le vœu de « différer le décaissement des fonds de contrepartie par le gouvernement en procédant au cas par cas » ou « au décaissement préalable des ressources apportées par la Banque mondiale, avant celle du Gouvernement. »
Ensuite, il a souligné que, la Banque mondiale est « disposer à apporter des financements additionnels confessionnels » pour accroître sa part de financement des projets « afin d’alléger la charge sur le gouvernement. » Mais, un effort est demandé au gouvernement congolais, celui de « définir un montant réaliste des besoins des projets en fonds de contrepartie pour 2016-2017 sur la base des plans de décaissement et de passation de marchés des projets. »
Les autres solutions envisagées par Djibrilla Issa portent essentiellement sur l’appui aux reformes intégrées du secteur public du Congo et à celui de la diversification de l’économie par l’agriculture. A ce titre, l’orateur a précisé que sur la base des priorités du nouveau gouvernement, une assistance technique, respectivement de 40 millions et 100 millions de dollars, a été accordée au Congo sur la base des priorités définies par le nouveau gouvernement.
Dans le débat, les journalistes ont insisté sur les projets PDARP projet de développement agricole et de pistes rurales), et PADE (projet d’appui à la diversification de l’économie) arrivés presque à échéance et sur les fonds de contrepartie. Tirant les leçons des faiblesses observées, le représentant résident de la Banque mondiale a fait un certain nombre de propositions, à savoir dynamiser le rôle de l’Etat dans la production agricole, organiser les paysans en coopérative, réorganiser le portefeuille des projets de l'Etat , aider l’Etat à mieux s’endetter et améliorer l’environnement des affaires pour tout le monde.
Djibrilla Issa a conclu en disant que le contexte économique difficile est une opportunité en or pour faire des reformes à court terme. Son vœu le plus ardent , c'est de voir le Congo mettre en œuvre des réformes pour diversifier son économie en faisant des choix de secteurs à fort potentiel comme l’agriculture. Pour sa part son institution se prépare à entamer le dialogue pour définir un nouveau cadre de partenariat avec les gouvernements, le cadre actuel ne couvre que la période 2012-2016.