Face à la presse, le 15 novembre dernier, l’ex coordonnateur du Frocad a énuméré les points des désaccords avec ses paires, après avoir rappelé l’historique de la plate forme, dont il vient de quitter la coordination.
L’un des points a été le tournant violent que le mouvement a pris. Car, selon lui, la base légitime du Forcad qui est bien écrit dans son manifeste, «devrait être la défense d’un ‘’non au changement’’ de la constitution par la force de l’argument et non par la violence », a expliqué Paul Marie Mpouelé.
Il cite « un autre désaccord » contre lequel il a « jugé utile de se prémunir ». A son avis, il ne fallait pas « transformer notre organe de lutte en un outil qui pourrait être détourné à des fins personnelles par certains » d’entre eux, « dont les ambitions pour les échéances électorales à venir se dessinaient clairement ».
Se ventant d’un passé politique ‘’vierge’’, l’ancien coordonnateur du Frocad a estimé que certaines personnes au son de la coalition Froicad-Idc ne le voyait pas d’un bon œil. Il croit comprendre que ces « personnes qui ont perdu leur virginité politique, pensent que les avatars commises par elles, peuvent être commises par tout le monde ».
Pour être claire dans son propos, M. Mpouelé a évoqué ceux qui, dans la coalition, ont été aux affaires et dont « le peuple n’a retenu qu’enrichissement illicite et médiocrité dans l’action », ainsi que d’autres qui, selon lui, « ne sont pas capables d’afficher un comportement digne face à l’argent ».
Paul Marie Mpouelé n’a pas voulu mâcher les mots, lui qui s’est dit victime d’ «une cabale mensongère et même vénéneuse, conduite par certains membres de la coalition, visant à transformer des relations familiales et personnelles avec des responsables comme les sources de trahison, des ‘’secrets’’ de la lutte».
L’ex dirigeant de l’opposition radicale fait l’amer constat selon lequel, leur coalition donné au peuple, le 20 octobre 2015, «la piteuse image d’une répartition du pays en deux pour des raisons qu’il faut encore rechercher sans complaisance ».
Comme dans un appel à la raison, Paul Marie Mpouelé a souhaité que « les jeunes loups », nombreux dans l’opposition congolaise, a-t-il souligné, n’empruntent pas les voies de l’intrigue, tout en précisant qu’il reste à l’opposition, malgré tout.