En République de Djibouti, le même régime dictatorial, corrompu et incompétent, est au pouvoir depuis l’Indépendance du 27 juin 1977. Il s’ensuit que les libertés fondamentales et les droits de l’Homme sont constamment violés. Au point que la coalition des partis djiboutiens d’opposition, Union pour le salut national (USN), est interdite de réunion publique et de circulation. Alors même qu’un accord-cadre politique signé entre le Gouvernement et l’USN prévoit, entre autres choses, le respect et la promotion des libertés publiques et des droits humains ainsi que des réformes démocratiques immédiates telles qu’une Commission électorale nationale indépendante partiaire (CENI) et un statut de l’opposition, réformes conformes à la Charte africaine de la démocratie, de la gouvernance et des élections que Djibouti a signée et ratifiée. Et que le président Ismaël Omar déclare sa candidature pour un 4eme mandat de 5 ans qu'il compte s'arroger par la force et la fraude en avril 2016.
La direction de l’USN, qui a publié en ce jour 7 décembre 2015 un communiqué de presse sur la situation, appelant à une mobilisation nationale pacifique pour la démocratie, dénonce ce déni de liberté par l’image.
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