AL-DAIN, Soudan — Le président soudanais Omar al-Béchir a appelé les rebelles du Darfour à déposer les armes, lors d'une visite mercredi dans cette région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003.
"Nous voulons réunifier le peuple du Darfour et nous appelons tous nos fils et frères à déposer les armes", a dit M. Béchir devant des milliers de partisans rassemblés dans le village de Sabdo près de la localité d'Al-Daïn dans le Darfour-Sud.
"Nous leurs disons: vous avez pris les armes pour réclamer le développement (de la région du Darfour) et le développement a maintenant commencé et se poursuivra", a-t-il dit énumérant différents projets d'infrastructure qui sont en cours selon lui.
M. Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour, a dit: "Notre réponse (à la CPI) est de fournir l'électricité au Darfour, plus de bâtiments, des écoles, de l'eau et davantage d'hôpitaux. Nous voulons une réunification du peuple du Darfour".
"Ce sont pas les Etats-Unis ni la Grande-Bretagne qui choisissent le président du Soudan mais le peuple soudanais", a lancé le chef de l'Etat pour qui ces deux pays ont joué un rôle dans la délivrance du mandat d'arrêt.
"Nous nous sacrifierons pour toi Béchir", a répliqué la foule.
Le président soudanais avait déjà appelé dans le passé à déposer les armes et des négociations de paix avaient eu lieu en février entre sous l'égide du Qatar entre le gouvernement et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), un des plus importants groupes rebelles du Darfour, qui se sont soldées par un pré-accord en vue de négociations de paix.
Mais ces négociations n'ont pas eu de suite après le mandat d'arrêt lancé le 4 mars par la CPI.
M. Béchir est arrivé par hélicoptère dans le village de Sabdo, où il a été accueilli par des milliers de miliciens à pied et à cheval, au milieu d'un important déploiement de l'armée.
"Nous sommes tous des Rizaygat (une tribu arabe musulmane), nous sommes tous membres des forces de défense populaires" alliées du gouvernement, a affirmé le milicien Ahmed el-Hassan à l'AFP.
"Nous soutenons le gouvernement et nous allons couper la gorge d'Ocampo", a-t-il dit en allusion au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, qui a obtenu un mandat d'arrêt contre M. Béchir qu'il accuse de crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour.
Tout près, un tissu blanc sur lequel était inscrit "Ocampo" en arabe couvrait la tête d'un âne.
Il s'agit de la deuxième visite de M. Béchir au Darfour depuis l'émission du mandat d'arrêt. Il s'était rendu le 8 mars à El-Facher, la capitale historique du Darfour.
Depuis le début de la guerre entre rebelles et soldats au Darfour en 2003, 300.000 personnes ont péri selon l'ONU, 10.000 seulement selon Khartoum.
"Nous voulons réunifier le peuple du Darfour et nous appelons tous nos fils et frères à déposer les armes", a dit M. Béchir devant des milliers de partisans rassemblés dans le village de Sabdo près de la localité d'Al-Daïn dans le Darfour-Sud.
"Nous leurs disons: vous avez pris les armes pour réclamer le développement (de la région du Darfour) et le développement a maintenant commencé et se poursuivra", a-t-il dit énumérant différents projets d'infrastructure qui sont en cours selon lui.
M. Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour, a dit: "Notre réponse (à la CPI) est de fournir l'électricité au Darfour, plus de bâtiments, des écoles, de l'eau et davantage d'hôpitaux. Nous voulons une réunification du peuple du Darfour".
"Ce sont pas les Etats-Unis ni la Grande-Bretagne qui choisissent le président du Soudan mais le peuple soudanais", a lancé le chef de l'Etat pour qui ces deux pays ont joué un rôle dans la délivrance du mandat d'arrêt.
"Nous nous sacrifierons pour toi Béchir", a répliqué la foule.
Le président soudanais avait déjà appelé dans le passé à déposer les armes et des négociations de paix avaient eu lieu en février entre sous l'égide du Qatar entre le gouvernement et le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), un des plus importants groupes rebelles du Darfour, qui se sont soldées par un pré-accord en vue de négociations de paix.
Mais ces négociations n'ont pas eu de suite après le mandat d'arrêt lancé le 4 mars par la CPI.
M. Béchir est arrivé par hélicoptère dans le village de Sabdo, où il a été accueilli par des milliers de miliciens à pied et à cheval, au milieu d'un important déploiement de l'armée.
"Nous sommes tous des Rizaygat (une tribu arabe musulmane), nous sommes tous membres des forces de défense populaires" alliées du gouvernement, a affirmé le milicien Ahmed el-Hassan à l'AFP.
"Nous soutenons le gouvernement et nous allons couper la gorge d'Ocampo", a-t-il dit en allusion au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno-Ocampo, qui a obtenu un mandat d'arrêt contre M. Béchir qu'il accuse de crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour.
Tout près, un tissu blanc sur lequel était inscrit "Ocampo" en arabe couvrait la tête d'un âne.
Il s'agit de la deuxième visite de M. Béchir au Darfour depuis l'émission du mandat d'arrêt. Il s'était rendu le 8 mars à El-Facher, la capitale historique du Darfour.
Depuis le début de la guerre entre rebelles et soldats au Darfour en 2003, 300.000 personnes ont péri selon l'ONU, 10.000 seulement selon Khartoum.