Les chefs d’Etat africains ont fait machine arrière mercredi dans leur tentative de voler au secours du président soudanais, Omar El-Bashir, pour empêcher son arrestation imminente par la Cour pénale internationale (CPI), en décidant de retirer un plan visant à demander que l’exécution du mandat d’arrêt par cette juridiction soit retardée.
Les chefs d’Etat, qui pensaient qu’il fallait absolument retarder d’un an la remise du mandat d’arrêt en vue de la mise en place au Darfour d’un système juridique indépendant, se sont mis d’accord pour faire machine arrière au terme de leur rencontre, laissant ainsi les coudées franches à la CPI. "Nous venons d’adopter les résolutions annulant la décision", a dit le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, au cours d’une conférence de presse marquant la fin de la réunion des chefs d’Etat africains qui a duré quatre jours, une des réunions les plus longues jamais tenues par les chefs d’Etat dans leur quête de solution aux questions les plus persistantes.
L’UA avait annoncé avant le sommet qu’elle allait prendre des mesures immédiates visant à retarder l’exécution du mandat d’arrêt contre le chef d’Etat soudanais pendant au moins 12 mois, se fondant sur les dispositions pertinentes des statuts de la CPI, pour permettre la mise en place d’un mécanisme permettant de juger ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre au Darfour. "La suspension que nous demandions a été annulée", a indiqué M. Ping dans une brève réponse à la question de savoir si les chefs d’Etat africains envisageaient de voler au secours du chef de l’Etat soudanais contre le mandat d’arrët de la CPI.
Le président Kadhafi prend position
Le nouveau président en exercice de l’UA, Muammar Kadhafi, a également dit que le chef d’Etat soudanais doit coopérer sincèrement dans la recherche d’une solution à la crise qui sévit au Darfour.
Le guide lybien a promis de prendre en charge la question de la crise au Darfour pendant sa présidence de l’organisation. "Le Soudan doit se conformer à l’acte constitutif de l’UA. S’il le viole, il sera pénalisé", a-t-il soutenu.
Dans les projets de décisions prises lors du sommet, les chefs d’Etat africains avaient suggéré que le Conseil de sécurité de l’ONU reporte l’exécution du mandat d’arrêt pour permettre au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine d’examiner en profondeur la crise à travers la mise sur pied d’un tribunal spécial.
Au début de cette semaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- Moon, avait soutenu que le chef d’Etat soudanais doit coopérer avec la CPI et assurer la protection des civils, des troupes étrangères au Darfour, ainsi que la mise en œuvre "fidèle" de l’accord de paix nord-sud au Soudan.
Les chefs d’Etat, qui pensaient qu’il fallait absolument retarder d’un an la remise du mandat d’arrêt en vue de la mise en place au Darfour d’un système juridique indépendant, se sont mis d’accord pour faire machine arrière au terme de leur rencontre, laissant ainsi les coudées franches à la CPI. "Nous venons d’adopter les résolutions annulant la décision", a dit le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, au cours d’une conférence de presse marquant la fin de la réunion des chefs d’Etat africains qui a duré quatre jours, une des réunions les plus longues jamais tenues par les chefs d’Etat dans leur quête de solution aux questions les plus persistantes.
L’UA avait annoncé avant le sommet qu’elle allait prendre des mesures immédiates visant à retarder l’exécution du mandat d’arrêt contre le chef d’Etat soudanais pendant au moins 12 mois, se fondant sur les dispositions pertinentes des statuts de la CPI, pour permettre la mise en place d’un mécanisme permettant de juger ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis des crimes de guerre au Darfour. "La suspension que nous demandions a été annulée", a indiqué M. Ping dans une brève réponse à la question de savoir si les chefs d’Etat africains envisageaient de voler au secours du chef de l’Etat soudanais contre le mandat d’arrët de la CPI.
Le président Kadhafi prend position
Le nouveau président en exercice de l’UA, Muammar Kadhafi, a également dit que le chef d’Etat soudanais doit coopérer sincèrement dans la recherche d’une solution à la crise qui sévit au Darfour.
Le guide lybien a promis de prendre en charge la question de la crise au Darfour pendant sa présidence de l’organisation. "Le Soudan doit se conformer à l’acte constitutif de l’UA. S’il le viole, il sera pénalisé", a-t-il soutenu.
Dans les projets de décisions prises lors du sommet, les chefs d’Etat africains avaient suggéré que le Conseil de sécurité de l’ONU reporte l’exécution du mandat d’arrêt pour permettre au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine d’examiner en profondeur la crise à travers la mise sur pied d’un tribunal spécial.
Au début de cette semaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- Moon, avait soutenu que le chef d’Etat soudanais doit coopérer avec la CPI et assurer la protection des civils, des troupes étrangères au Darfour, ainsi que la mise en œuvre "fidèle" de l’accord de paix nord-sud au Soudan.