LONDRES - Des chercheurs d'épaves de la société américaine Odyssey Marine Exploration ont annoncé lundi la découverte de l'épave d'un prestigieux navire de guerre britannique, le HMS Victory, coulé dans la Manche en 1744, et porteur d'un trésor qui pourrait valoir un milliard de dollars.
"L'un des plus grands mystères de l'histoire navale" a été résolu avec la localisation, "loin de là où l'histoire croyait l'avoir perdu", du navire "le plus puissant et le plus techniquement avancé de son temps", a affirmé dans un communiqué Greg Stemm, responsable d'Odyssey, basée à Tampa (Floride, sud-est des Etats-Unis).
Le HMS Victory aurait coulé près des Casquets, rochers au large des îles anglo-normandes, en 1744 dans une tempête en revenant d'Espagne. Les 1.150 personnes à bord ont péri à bord de ce navire de la Royal Navy.
Le HMS Victory avait été lancé en 1737. Comme il est de tradition dans la marine britannique, le vaisseau amiral qui lui a succédé en 1765 a repris le même nom et c'est de son bord que Nelson a dirigé la bataille de Trafalgar en 1805.
Lors d'une conférence de presse à Londres, Jason Williams, producteur exécutif de JMW Productions, qui a filmé la découverte, a indiqué que des "informations avaient fait état à l'époque d'une cargaison de quatre tonnes d'or, soit environ 400.000 livres sterling".
"Aujourd'hui, la valeur s'élève à 125 millions de livres (139 millions d'euros) mais il s'agit juste d'une estimation basée sur le seul poids de l'or. Cela signifie que la (véritable) valeur est donc d'environ un milliard de dollars", a-t-il ajouté.
Le gouvernement britannique est le légitime propriétaire du butin mais M. Stemm a précisé être en négociation avec Londres en vue d'une récompense.
"L'argent ne compte pas autant que la signification culturelle et historique de la découverte. C'est un événement monumental, non seulement pour Odyssey mais également pour le monde", a-t-il déclaré à Londres.
Odyssey a indiqué avoir récupéré deux canons de bronze, qui ont permis d'identifier formellement l'épave et qui sont conservés par le ministère britannique de la Défense.
Le premier canon est un canon-obusier de 12 portant les armes de George II et l'autre est un énorme canon-obusier de 42, pesant 4 tonnes, unique exemplaire restant à la connaissance de l'histoire. Il porte les armoiries de George I.
La mise au jour du Victory est la seconde découverte majeure pour la société Odyssey, après la découverte en 2007 d'un trésor sous-marin de 500.000 pièces d'argent et de centaines d'objets en or. Le butin avait été ramené aux Etats-Unis depuis la colonie britannique de Gibraltar, au sud de l'Espagne, en gardant secret le lieu exact de la découverte. Odyssey est en litige avec Madrid à ce propos.
Le HMS Victory, quant à lui, a été découvert en coopération avec le ministère britannique de la Défense.
Sir Robert Balchin, descendant de l'amiral John Balchin, commandant du bateau, s'est déclaré très ému: "ce serait formidable de voir ces objets historiques exposés dans un musée pour donner une vision unique d'un bâtiment de guerre du milieu du XVIIIe siècle".
Les plongeurs d'Odyssey ont repéré des "dommages substantiels" dans le corps du bateau, notamment du fait des filets de pêche des chaluts.
"Plutôt que d'être conservée à l'abri du temps sous les vagues, cette épave unique s'abîme rapidement", a averti l'archéologue marin Sean Kingsley, directeur de l'organisation Wreck Watch International.
AFP
sadam
"L'un des plus grands mystères de l'histoire navale" a été résolu avec la localisation, "loin de là où l'histoire croyait l'avoir perdu", du navire "le plus puissant et le plus techniquement avancé de son temps", a affirmé dans un communiqué Greg Stemm, responsable d'Odyssey, basée à Tampa (Floride, sud-est des Etats-Unis).
Le HMS Victory aurait coulé près des Casquets, rochers au large des îles anglo-normandes, en 1744 dans une tempête en revenant d'Espagne. Les 1.150 personnes à bord ont péri à bord de ce navire de la Royal Navy.
Le HMS Victory avait été lancé en 1737. Comme il est de tradition dans la marine britannique, le vaisseau amiral qui lui a succédé en 1765 a repris le même nom et c'est de son bord que Nelson a dirigé la bataille de Trafalgar en 1805.
Lors d'une conférence de presse à Londres, Jason Williams, producteur exécutif de JMW Productions, qui a filmé la découverte, a indiqué que des "informations avaient fait état à l'époque d'une cargaison de quatre tonnes d'or, soit environ 400.000 livres sterling".
"Aujourd'hui, la valeur s'élève à 125 millions de livres (139 millions d'euros) mais il s'agit juste d'une estimation basée sur le seul poids de l'or. Cela signifie que la (véritable) valeur est donc d'environ un milliard de dollars", a-t-il ajouté.
Le gouvernement britannique est le légitime propriétaire du butin mais M. Stemm a précisé être en négociation avec Londres en vue d'une récompense.
"L'argent ne compte pas autant que la signification culturelle et historique de la découverte. C'est un événement monumental, non seulement pour Odyssey mais également pour le monde", a-t-il déclaré à Londres.
Odyssey a indiqué avoir récupéré deux canons de bronze, qui ont permis d'identifier formellement l'épave et qui sont conservés par le ministère britannique de la Défense.
Le premier canon est un canon-obusier de 12 portant les armes de George II et l'autre est un énorme canon-obusier de 42, pesant 4 tonnes, unique exemplaire restant à la connaissance de l'histoire. Il porte les armoiries de George I.
La mise au jour du Victory est la seconde découverte majeure pour la société Odyssey, après la découverte en 2007 d'un trésor sous-marin de 500.000 pièces d'argent et de centaines d'objets en or. Le butin avait été ramené aux Etats-Unis depuis la colonie britannique de Gibraltar, au sud de l'Espagne, en gardant secret le lieu exact de la découverte. Odyssey est en litige avec Madrid à ce propos.
Le HMS Victory, quant à lui, a été découvert en coopération avec le ministère britannique de la Défense.
Sir Robert Balchin, descendant de l'amiral John Balchin, commandant du bateau, s'est déclaré très ému: "ce serait formidable de voir ces objets historiques exposés dans un musée pour donner une vision unique d'un bâtiment de guerre du milieu du XVIIIe siècle".
Les plongeurs d'Odyssey ont repéré des "dommages substantiels" dans le corps du bateau, notamment du fait des filets de pêche des chaluts.
"Plutôt que d'être conservée à l'abri du temps sous les vagues, cette épave unique s'abîme rapidement", a averti l'archéologue marin Sean Kingsley, directeur de l'organisation Wreck Watch International.
AFP
sadam