Ligue Djiboutienne des Droits Humains Djibouti, le 30 Septembre 2013
(LDDH)
COMMUNIQUE DE PRESSE de la LDDH
Après l’échec des négociations entre le Pouvoir en place à Djibouti et l’Opposition (UMP/USN), cette dernière avait appelé à des manifestations et à des meetings. Or il s’avère que le Pouvoir djiboutien ne tolère aucune manifestation ou meeting même pacifique.
Tout au début de la manifestation l’ancien Président élu ALI MOHAMED DATO de la commune de BALBALA arbitrairement destitué par le régime en raison de son soutien à l’opposition a été arrêté avec deux personnes mais il nous a nous été difficile de recueillir les identités.
Quelques temps après, ce fut le tour d’ABRAR dénommé Apache d’être arrêté avec plusieurs jeunes militants de l’opposition.
Avec le quadrillage policier de la ville la circulation des biens et des personnes avait été réduite au minimum.
Actuellement la LDDH a comptabilisé 9 arrestations il s’agit de:
ALI MOHAMED DATO
DOUALEH EQUEH OFLEH
HABAD HOUSSEIN
ROBLEH ABAR NOUR
ASSOWEH ABDILLAHI
BARREH ABDILLEH DIHINE
GOUMANEH IDRISS
JOUWARIA KADAR ELMI, jeune fille arrêtée et détenue avec une autre fille dont nous ignorons l’identité et enfin HOUSSEIN BOGOREH BOUH (FIAN BADAN). Outre l’arrestation HOUSSEIN BOGOREH a subi un pillage et confiscation systématique de ses biens mobiliers et immobiliers. C’est un entrepreneur à qui le régime reproche son soutien à l’opposition et sa maison a été partiellement détruite sans aucune raison
La LDDH condamne sans réserve les arrestations arbitraires et illégales opérées par la police dans les milieux de l’opposition.
En outre, la famille du Premier Vice Président de la LDDH ABDI OSMAN NOUR actuellement en mission à l’étranger a été assiégée tout l’après midi du 30 Septembre 2013
Et ses enfants en âge scolaire se sont vus refuser l’accès à l’éducation dans les établissements scolaires étatiques et ce, en raison de l’engagement de leur père (ABDI OSMAN) en faveur des droits humains, Nous condamnons énergiquement ce comportement dont sont victimes des enfants innocents.
La LDDH mène ses propres investigations afin de localiser d’autres détenus car nous avons appris plusieurs dizaines d’arrestations.
La LDDH soucieuse de la PAIX SOCIALE appelle les deux parties (POUVOIR /OPPOSITION) à une retenue et leur demande à reprendre le chemin des négociations afin d’épargner au peuple djiboutien des souffrances inutiles.
LE PRESIDENT de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH)
OMAR ALI EWADO