Tout a commencé le 10 septembre 2016, jour du marché hebdomadaire de Danda, village situé à environ 30 km de Kouango, beaucoup de gens de Kouango-ville s'y étaient rendus. En fin de matinée, donc la fin du marché, les personnes qui avaient pris part aux activités du marché, celles de Kouango-ville et des villages environnants de Danda reprenaient le chemin de retour dans les lieux de leurs habitations respectives.
Un certain Maki SOUMAINE, parti de Kouango la veille pour la dot de sa seconde épouse au village KOUI, rentrait également en cette fin d'après-midi. Voilà qu'à une dizaine de km de KOUI, Maki SOUMAINE a été abattu de sur sa moto par un inconnu embusqué. C'est le seul élément déclencheur des massacres d'enfants, femmes et hommes qui n'avaient pas pu quitter leurs villages à temps pour se refugier dans la brousse. Mme ceux qui avaient pu le faire étaient tués par les peuls mbororos qu'ils rencontraient sur le chemin de leur fuite. Depuis le village "deux-ponts" à 8 km de la ville de Kouango au-delà de Danda, soit environ 30 km, les musulmans encadrés par les éléments de la séléka et armés des armes automatiques avaient commencé par des actes de représailles en tirant sur des enfants, femmes et hommes; greniers, maison d'habitation, église et écoles étaient incendiées. Dans le seul village de KOUI, on a dénombré une vingtaine de tués sans compter les disparus.
A Mongolo, croisement Ngadja, Kédja, Danda, Gawa...On assistait à des scènes d'horreurs: des femmes enceintes éventrées, des enfants jetés sur des maisons en feux; des hommes égorgés trainés dans la brousse pour que leurs corps ne soient retrouvés pour être inhumés.
L'homme qui a brillé dans ces tueries est bel et bien un certain Ahmat OUMAR qui aurait tué au moins 100 personnes, n'eut été l'intervention de son ami DJOUMA qui s'interposait à chacun de ses actes guerriers et meurtries. Ce jour-là, les éléments de la MINUSCA qui étaient bien informés du début à la fin des massacres, avaient pris soin de se rendre sur les lieux de massacres, retirer rien que le corps de Maki SOUMAINE et le déposer aux musulmans à Kouango. Les musulmans de Kouango se sont réunis le dimanche 11 septembres 2016 pour décider que tout acte qu'ils jugeraient provocateur des chrétiens sera corrigé avec plus de fermeté.
On s'inquiète de ce qui adviendra dans les jours à venir car on dénombre plus 500 éléments d'Ali Ndarass qui font leur incursion dans la ville ces derniers jours en passant par Ngakobo.
ANGBADAYO de retour de Kouango
Un certain Maki SOUMAINE, parti de Kouango la veille pour la dot de sa seconde épouse au village KOUI, rentrait également en cette fin d'après-midi. Voilà qu'à une dizaine de km de KOUI, Maki SOUMAINE a été abattu de sur sa moto par un inconnu embusqué. C'est le seul élément déclencheur des massacres d'enfants, femmes et hommes qui n'avaient pas pu quitter leurs villages à temps pour se refugier dans la brousse. Mme ceux qui avaient pu le faire étaient tués par les peuls mbororos qu'ils rencontraient sur le chemin de leur fuite. Depuis le village "deux-ponts" à 8 km de la ville de Kouango au-delà de Danda, soit environ 30 km, les musulmans encadrés par les éléments de la séléka et armés des armes automatiques avaient commencé par des actes de représailles en tirant sur des enfants, femmes et hommes; greniers, maison d'habitation, église et écoles étaient incendiées. Dans le seul village de KOUI, on a dénombré une vingtaine de tués sans compter les disparus.
A Mongolo, croisement Ngadja, Kédja, Danda, Gawa...On assistait à des scènes d'horreurs: des femmes enceintes éventrées, des enfants jetés sur des maisons en feux; des hommes égorgés trainés dans la brousse pour que leurs corps ne soient retrouvés pour être inhumés.
L'homme qui a brillé dans ces tueries est bel et bien un certain Ahmat OUMAR qui aurait tué au moins 100 personnes, n'eut été l'intervention de son ami DJOUMA qui s'interposait à chacun de ses actes guerriers et meurtries. Ce jour-là, les éléments de la MINUSCA qui étaient bien informés du début à la fin des massacres, avaient pris soin de se rendre sur les lieux de massacres, retirer rien que le corps de Maki SOUMAINE et le déposer aux musulmans à Kouango. Les musulmans de Kouango se sont réunis le dimanche 11 septembres 2016 pour décider que tout acte qu'ils jugeraient provocateur des chrétiens sera corrigé avec plus de fermeté.
On s'inquiète de ce qui adviendra dans les jours à venir car on dénombre plus 500 éléments d'Ali Ndarass qui font leur incursion dans la ville ces derniers jours en passant par Ngakobo.
ANGBADAYO de retour de Kouango