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Après des ratissages de l’armée dans l’arrière pays du nord de Djibouti qui ont pris comme cible des civils, et un véritable blocus contre la population de cette région, le pouvoir de Djibouti vient de se livrer à une nouvelle provocation en ce début de juillet 201, en refusant d’embaucher les natifs de cette région pour la construction du port de Tadjourah.
Le président Ismael Omar Guelleh a choisi de commémorer le 35ème anniversaire de l’accession de Djibouti à l’indépendance, par cette mesure discriminatoire à l’égard d’une grande partie de la population, qui risque d’avoir des conséquences désastreuses.
C’est la goutte qui a fait déborder la vase, dans la mesure où les habitants de cette région se sentent dépossédés, marginalisés et volontairement affamés.
C’est ainsi que plusieurs centaines de jeunes de cette ville blanche ont manifesté le 1er juillet 2012, leur mécontentement contre la discrimination à l’embauche et contre les dérives de la politique de Guelleh. Sur quelques 200 personnes occupant des postes subalternes (ouvriers, petits employés), il y a à peine 6 personnes originaires du nord du pays. L'état a envoyé 120 personnes (bac +2) en formation en matière maritime (spécialité port) en Inde; il n'y aurait que 2 personnes de Tadjourah Les forces de l’ordre ont arrêté 85 personnes. Ce qui a suscité la solidarité des autres habitants de Tadjourah, qui se sont tous rendus à la poste de police où les jeunes étaient détenus.
Les autorités traditionnelles ont protesté contre les arrestations et contre la politique de discrimination : voir le communiqué du Vizir de Tadjourah (2ème personnalité du sultanat de Tadjourah) .
Plusieurs réactions dont celles de l’association des jeunes démocrates djiboutiens (AJDD) :
En pièces jointes le communiqué de l’AJDD
Pourquoi cette provocation grotesque?
- d'abord, le projet du port de Tadjourah est imposé par le gouvernement éthiopien, et Ismael omar guelleh a trainé les pieds avant d'accepter. Les tigréens qui sont au pouvoir en Ethiopie tiennent beaucoup à ce projet, parce qu'ils veulent désenclaver leur région du Tigray;
-alors que de plus en plus d'Issas et même des Mamassans (sous clan du Président Guelleh) abandonnent le régime, IOG essaie de les mobiliser Contre les Afar, à Djibouti en accentuant la politique de la préférence tribale et jusqu'en Ethiopie, en fournissant des armes à de groupes issas pour qu'ils attaquent des pasteurs Afar à coté d'Awash en Ethiopie..
Ces évènements se déroulent dans un contexte marqué par les bruits des bottes : les autorités djiboutiennes dont l’armée est déliquescente craignent beaucoup ces derniers temps la reprise des activités militaires du FRUD qui semble bien organisé et bien armé.
Après des ratissages de l’armée dans l’arrière pays du nord de Djibouti qui ont pris comme cible des civils, et un véritable blocus contre la population de cette région, le pouvoir de Djibouti vient de se livrer à une nouvelle provocation en ce début de juillet 201, en refusant d’embaucher les natifs de cette région pour la construction du port de Tadjourah.
Le président Ismael Omar Guelleh a choisi de commémorer le 35ème anniversaire de l’accession de Djibouti à l’indépendance, par cette mesure discriminatoire à l’égard d’une grande partie de la population, qui risque d’avoir des conséquences désastreuses.
C’est la goutte qui a fait déborder la vase, dans la mesure où les habitants de cette région se sentent dépossédés, marginalisés et volontairement affamés.
C’est ainsi que plusieurs centaines de jeunes de cette ville blanche ont manifesté le 1er juillet 2012, leur mécontentement contre la discrimination à l’embauche et contre les dérives de la politique de Guelleh. Sur quelques 200 personnes occupant des postes subalternes (ouvriers, petits employés), il y a à peine 6 personnes originaires du nord du pays. L'état a envoyé 120 personnes (bac +2) en formation en matière maritime (spécialité port) en Inde; il n'y aurait que 2 personnes de Tadjourah Les forces de l’ordre ont arrêté 85 personnes. Ce qui a suscité la solidarité des autres habitants de Tadjourah, qui se sont tous rendus à la poste de police où les jeunes étaient détenus.
Les autorités traditionnelles ont protesté contre les arrestations et contre la politique de discrimination : voir le communiqué du Vizir de Tadjourah (2ème personnalité du sultanat de Tadjourah) .
Plusieurs réactions dont celles de l’association des jeunes démocrates djiboutiens (AJDD) :
En pièces jointes le communiqué de l’AJDD
Pourquoi cette provocation grotesque?
- d'abord, le projet du port de Tadjourah est imposé par le gouvernement éthiopien, et Ismael omar guelleh a trainé les pieds avant d'accepter. Les tigréens qui sont au pouvoir en Ethiopie tiennent beaucoup à ce projet, parce qu'ils veulent désenclaver leur région du Tigray;
-alors que de plus en plus d'Issas et même des Mamassans (sous clan du Président Guelleh) abandonnent le régime, IOG essaie de les mobiliser Contre les Afar, à Djibouti en accentuant la politique de la préférence tribale et jusqu'en Ethiopie, en fournissant des armes à de groupes issas pour qu'ils attaquent des pasteurs Afar à coté d'Awash en Ethiopie..
Ces évènements se déroulent dans un contexte marqué par les bruits des bottes : les autorités djiboutiennes dont l’armée est déliquescente craignent beaucoup ces derniers temps la reprise des activités militaires du FRUD qui semble bien organisé et bien armé.