Omar el-Bechir, accueilli par l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, à son arrivée à Doha pour le sommet arabe, le 29 mars 2009./REUTERS/Osama Faisal
Les dirigeants arabes ouvrent lundi à Doha leur sommet annuel, en présence du Soudanais Omar el-Béchir qui brave ainsi la Cour pénale internationale, mais sans l'Egyptien Hosni Moubarak, qui boycotte cette rencontre officiellement destinée à sceller une réconciliation interarabe.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon assistera également au sommet arabe en dépit de la présence de M. Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, selon un responsable onusien.
"Le Soudan est un pays membre des Nations unies alors que la CPI est un organisme judiciaire indépendant qui n'interdit pas à l'ONU de traiter avec le Soudan", a déclaré à l'AFP ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Il s'agit du quatrième voyage à l'étranger du président soudanais depuis le mandat d'arrêt délivré contre lui le 4 mars par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile. Il s'est rendu cette semaine en Erythrée, en Egypte et en Libye.
Outre M. Moubarak, d'autres chefs d'Etat, dont ceux du Maroc, d'Algérie, d'Irak et d'Oman, ne font pas le déplacement à Doha, selon des sources concordantes.
Les 22 membres de la Ligue arabe peinent à surmonter leurs querelles au sujet de la récente offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, qui les a divisés en deux camps.
L'un conduit par la Syrie et le Qatar défendait les islamistes du Hamas qui contrôlent Gaza, avec le soutien de l'Iran, et l'autre, emmené par l'Arabie saoudite et l'Egypte, prenait le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, chef du mouvement du Fatah.
Les efforts du roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui avait contribué à organiser deux mini-sommets en janvier à Koweït et le 11 mars à Ryad, avaient redonné l'espoir d'une réconciliation interarabe, mais celle-ci semble s'éloigner avec le boycottage du sommet par M. Moubarak.
Le sommet arabe doit aussi se prononcer sur l'avenir du plan de paix arabe proposant depuis 2002 à Israël une normalisation en échange notamment de son retrait des territoires arabes occupés en 1967.
Au terme de leurs travaux mardi à la mi-journée, les participants doivent rencontrer des dirigeants de 12 pays sud-américains pour un deuxième sommet destiné à jeter les bases d'un partenariat entre les deux blocs.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon assistera également au sommet arabe en dépit de la présence de M. Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI, selon un responsable onusien.
"Le Soudan est un pays membre des Nations unies alors que la CPI est un organisme judiciaire indépendant qui n'interdit pas à l'ONU de traiter avec le Soudan", a déclaré à l'AFP ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Il s'agit du quatrième voyage à l'étranger du président soudanais depuis le mandat d'arrêt délivré contre lui le 4 mars par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile. Il s'est rendu cette semaine en Erythrée, en Egypte et en Libye.
Outre M. Moubarak, d'autres chefs d'Etat, dont ceux du Maroc, d'Algérie, d'Irak et d'Oman, ne font pas le déplacement à Doha, selon des sources concordantes.
Les 22 membres de la Ligue arabe peinent à surmonter leurs querelles au sujet de la récente offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, qui les a divisés en deux camps.
L'un conduit par la Syrie et le Qatar défendait les islamistes du Hamas qui contrôlent Gaza, avec le soutien de l'Iran, et l'autre, emmené par l'Arabie saoudite et l'Egypte, prenait le parti du président palestinien Mahmoud Abbas, chef du mouvement du Fatah.
Les efforts du roi Abdallah d'Arabie saoudite, qui avait contribué à organiser deux mini-sommets en janvier à Koweït et le 11 mars à Ryad, avaient redonné l'espoir d'une réconciliation interarabe, mais celle-ci semble s'éloigner avec le boycottage du sommet par M. Moubarak.
Le sommet arabe doit aussi se prononcer sur l'avenir du plan de paix arabe proposant depuis 2002 à Israël une normalisation en échange notamment de son retrait des territoires arabes occupés en 1967.
Au terme de leurs travaux mardi à la mi-journée, les participants doivent rencontrer des dirigeants de 12 pays sud-américains pour un deuxième sommet destiné à jeter les bases d'un partenariat entre les deux blocs.