M. Ahmat Yacoub Dabio, ancien guerillero et ex-président du Front National du Tchad Renové (FNTR) qui vient de regagner la légalité selon les termes utilisés par la Médiation nationale, vient de passer sur les antennes de la télévision Quatari Aljazeera à 13 h 40 minutes, heure de Ndjamena. Il a repondu aux questions des journalistes relatives au problème de la rebellion et ce qu'attendent les autorités de Ndjamena de leur voisin soudanais quand à son soutien indéniable?
L'interview était essentiellement une mise à jour de tout ce qui se passe par rapport aux problèmes interminables qui minent le Tchad et le role que joue le Soudan dans les rebellions tchadiennes. Par rapport à la question du nombre de personnes qui ont opté pour le retour au pays, M. Yacoub a répondu que la politique de la main tendue est entrain de porter ses fruits. Selon ses termes, et à l'instar de M. Dabio, plus 1500 hommes ont regagné le bercail. Quand aux conditions posées par les autres guerilleros qui n'ont pas encore signé des accords de paix, M. Yacoub souligne que la Constitution et le fauteuil présidentiel ne sont pas à négocier mais que le Tchad a besoin de tous ses fils pour avancer. Il n'a pas manqué de saluer l'initiative de l'ancien Ambassadeur Ahmat Hassaballah Soubiane qui vient de signer un accord de paix avec le gouvernement de Ndjamena.
Il a décrié le soutien de Khartoum aux rebellions tchadiennes et a fustigé le plan de destabilisation du voisin. Selon M. Yacoub, le rais soudanais devrait s'en excuser auprès de son homologue tchadien pour en finir une fois pour toute. Cette idée de demander "pardon" provient de l'acte posé par le président Alvaro Urube.
Vous vous souvenez que rien n'allait plus entre Bogota et Quito à cause des attaques de l'armée colombienne sur le territoire équatorien, attaques qui ont causé la mort du Chef des Farc, Raul Reyes. Après 18 mois de tensions vives, le président colombien Alvaro Uribe avait fini par demander "pardon", à ses voisins Equatoriens.
En reférence à cet acte courageux, M. Yacoub voulait inciter le rais soudanais de faire autant pour enterrer la hache de guerre entre lui et son homologue tchadien Idriss Deby Itno.
En tout état de cause, il devient de plus en plus apparent que l'état de béligérence, soutenu ou auto-suffisant, s'avère être un facteur extrêment destabilisateur pour les deux pays et la sous-région. Il y a des signaux très forts qui montrent la lassitude de beaucoup d'acteurs. Les deux pays doivent trouver un moyen pour finir avec les guerres pour permettre la construction des états libres et prospères. C'est dans cela qu'aspirent les populations des deux pays.
Dr. Djimé Adoum
L'interview était essentiellement une mise à jour de tout ce qui se passe par rapport aux problèmes interminables qui minent le Tchad et le role que joue le Soudan dans les rebellions tchadiennes. Par rapport à la question du nombre de personnes qui ont opté pour le retour au pays, M. Yacoub a répondu que la politique de la main tendue est entrain de porter ses fruits. Selon ses termes, et à l'instar de M. Dabio, plus 1500 hommes ont regagné le bercail. Quand aux conditions posées par les autres guerilleros qui n'ont pas encore signé des accords de paix, M. Yacoub souligne que la Constitution et le fauteuil présidentiel ne sont pas à négocier mais que le Tchad a besoin de tous ses fils pour avancer. Il n'a pas manqué de saluer l'initiative de l'ancien Ambassadeur Ahmat Hassaballah Soubiane qui vient de signer un accord de paix avec le gouvernement de Ndjamena.
Il a décrié le soutien de Khartoum aux rebellions tchadiennes et a fustigé le plan de destabilisation du voisin. Selon M. Yacoub, le rais soudanais devrait s'en excuser auprès de son homologue tchadien pour en finir une fois pour toute. Cette idée de demander "pardon" provient de l'acte posé par le président Alvaro Urube.
Vous vous souvenez que rien n'allait plus entre Bogota et Quito à cause des attaques de l'armée colombienne sur le territoire équatorien, attaques qui ont causé la mort du Chef des Farc, Raul Reyes. Après 18 mois de tensions vives, le président colombien Alvaro Uribe avait fini par demander "pardon", à ses voisins Equatoriens.
En reférence à cet acte courageux, M. Yacoub voulait inciter le rais soudanais de faire autant pour enterrer la hache de guerre entre lui et son homologue tchadien Idriss Deby Itno.
En tout état de cause, il devient de plus en plus apparent que l'état de béligérence, soutenu ou auto-suffisant, s'avère être un facteur extrêment destabilisateur pour les deux pays et la sous-région. Il y a des signaux très forts qui montrent la lassitude de beaucoup d'acteurs. Les deux pays doivent trouver un moyen pour finir avec les guerres pour permettre la construction des états libres et prospères. C'est dans cela qu'aspirent les populations des deux pays.
Dr. Djimé Adoum