LE CAIRE - Le président du Soudan, Omar el-Béchir, est arrivé dimanche au Caire pour des entretiens avec son homologue Hosni Moubarak sur les efforts de paix au Darfour, selon une source aéroportuaire.
La visite de M. Béchir, menacé d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre, intervient après l'accord de Doha entre un groupe rebelle du Darfour et Khartoum en vue d'une cessation des hostilités dans la province en guerre civile.
MM. Moubarak et Béchir vont discuter des "efforts pour un règlement de la crise au Darfour et l'application de l'Accord de paix global" qui a mis fin à la guerre civile dans le sud du Soudan, selon les médias officiels égyptiens.
"La visite intervient dans le cadre des consultations que mène l'Egypte avec des Etats voisins du Soudan et les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour créer un climat propice à un règlement politique global à la crise au Darfour", a dit le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, dans des déclarations publiées dimanche.
Le Soudan, soutenu par l'Union africaine et la Ligue arabe, veut le report d'un an de l'émission du mandat d'arrêt international contre le président Béchir afin de mettre en place la paix au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 6 ans.
Khartoum prévient dans le même temps qu'un mandat d'arrêt aurait des conséquences négatives sur la situation au Darfour et au Soudan en général.
M. Aboul Gheit a réaffirmé "le soutien total de l'Egypte au Soudan et à tous les efforts pour la stabilisation et la pacification" de ce pays et appelé "la communauté internationale à aider le gouvernement soudanais à remplir ses engagements vis-à-vis de ses citoyens".
Khartoum et les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM, le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour) ont signé mardi à Doha (Qatar) une lettre d'intention prévoyant la tenue de négociations sur un accord-cadre en vue d'une conférence de paix au Darfour.
A la suite de cet accord, Khartoum a annoncé samedi à l'occasion de la visite de l'émir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al-Thani, la libération de 24 prisonniers impliqués dans la guerre au Darfour.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) doivent annoncer sous peu l'émission ou non d'un mandat d'arrêt contre le président Béchir pour son rôle présumé dans la guerre civile qui ravage le Darfour depuis 2003.
Cette guerre a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis 2003 selon l'ONU. Khartoum chiffre à 10.000 le nombre de morts.
La visite de M. Béchir, menacé d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre, intervient après l'accord de Doha entre un groupe rebelle du Darfour et Khartoum en vue d'une cessation des hostilités dans la province en guerre civile.
MM. Moubarak et Béchir vont discuter des "efforts pour un règlement de la crise au Darfour et l'application de l'Accord de paix global" qui a mis fin à la guerre civile dans le sud du Soudan, selon les médias officiels égyptiens.
"La visite intervient dans le cadre des consultations que mène l'Egypte avec des Etats voisins du Soudan et les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pour créer un climat propice à un règlement politique global à la crise au Darfour", a dit le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, dans des déclarations publiées dimanche.
Le Soudan, soutenu par l'Union africaine et la Ligue arabe, veut le report d'un an de l'émission du mandat d'arrêt international contre le président Béchir afin de mettre en place la paix au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 6 ans.
Khartoum prévient dans le même temps qu'un mandat d'arrêt aurait des conséquences négatives sur la situation au Darfour et au Soudan en général.
M. Aboul Gheit a réaffirmé "le soutien total de l'Egypte au Soudan et à tous les efforts pour la stabilisation et la pacification" de ce pays et appelé "la communauté internationale à aider le gouvernement soudanais à remplir ses engagements vis-à-vis de ses citoyens".
Khartoum et les rebelles du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM, le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour) ont signé mardi à Doha (Qatar) une lettre d'intention prévoyant la tenue de négociations sur un accord-cadre en vue d'une conférence de paix au Darfour.
A la suite de cet accord, Khartoum a annoncé samedi à l'occasion de la visite de l'émir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al-Thani, la libération de 24 prisonniers impliqués dans la guerre au Darfour.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) doivent annoncer sous peu l'émission ou non d'un mandat d'arrêt contre le président Béchir pour son rôle présumé dans la guerre civile qui ravage le Darfour depuis 2003.
Cette guerre a fait 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis 2003 selon l'ONU. Khartoum chiffre à 10.000 le nombre de morts.