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Etats-Unis: Un émissaire au Soudan sera nommé par Barack Obama ce mercredi
Portrait non daté de Scott Gration
WASHINGTON — Le président américain Barack Obama nommera mercredi le général de l'Armée de l'air à la retraite Scott Gration émissaire spécial au Soudan, a indiqué mardi un responsable américain.
"Le président nommera Scott Gration comme envoyé au Soudan", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Le général, qui est un ami personnel du président Obama, a été choisi à la fois par M. Obama et par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, a-t-il ajouté.
Mme Clinton avait indiqué plus tôt mardi que les Etats-Unis nommeraient "dans les prochains jours" un émissaire spécial pour le Darfour, où la situation est "effroyable". Elle a déclaré que le président soudanais Omar el-Béchir serait tenu responsable de "chaque mort" dans les camps du Darfour, d'où il a décidé d'expulser 13 ONG internationales.
"Mais la vraie question est de savoir comment on peut faire pression sur le président Béchir et le gouvernement soudanais pour qu'ils comprennent qu'ils seront tenus responsables de chaque mort qui se produira dans ces camps", a-t-elle ajouté.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région occidentale du pays en proie à un conflit à l'origine de 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum.
Le Soudan a aussitôt réagi en expulsant 13 des plus importantes ONG internationales actives au Darfour, dont la britannique Oxfam, l'américaine Care et les sections française et néerlandaise de Médecins sans Frontières (MSF).
"Le président nommera Scott Gration comme envoyé au Soudan", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Le général, qui est un ami personnel du président Obama, a été choisi à la fois par M. Obama et par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, a-t-il ajouté.
Mme Clinton avait indiqué plus tôt mardi que les Etats-Unis nommeraient "dans les prochains jours" un émissaire spécial pour le Darfour, où la situation est "effroyable". Elle a déclaré que le président soudanais Omar el-Béchir serait tenu responsable de "chaque mort" dans les camps du Darfour, d'où il a décidé d'expulser 13 ONG internationales.
"Mais la vraie question est de savoir comment on peut faire pression sur le président Béchir et le gouvernement soudanais pour qu'ils comprennent qu'ils seront tenus responsables de chaque mort qui se produira dans ces camps", a-t-elle ajouté.
La Cour pénale internationale (CPI) a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région occidentale du pays en proie à un conflit à l'origine de 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum.
Le Soudan a aussitôt réagi en expulsant 13 des plus importantes ONG internationales actives au Darfour, dont la britannique Oxfam, l'américaine Care et les sections française et néerlandaise de Médecins sans Frontières (MSF).
