Existe-t-il des femmes chefs de guerre dans ce monde ?

Le forum a pour thème «  la participation de femme dans la recherche, de promotion et le maintien de la paix ». Il faut se dire que cette gigantesque rencontre féminine offre véritablement une opportunité aux femmes tchadiennes de se pencher sur la problématique de la  participation  dans la prévention, la résolution des conflits et la consolidation de la paix. Elle s’intègre également   et parfaitement dans les activités de la semaine de la paix lancée par l’Union africaine et coïncide avec la commémoration du 10^ème anniversaire 1325adoptée par le conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2000.  Ce qui signifie que ce forum donne à la fois une dimension nationale, continentale et internationale.

Dans sa déclaration de circonstance, la présidente de la CELIAF madame Amane d eBERGUI Rosine  s’interroge sur la question de savoir s’il existe dans ce monde des femmes chefs de guerre. «  Existe-t-il des femmes chefs de guerre dans ce monde ? »S’interroge Mme Amane Debergui Rosine. Pourtant dit-elle avec amertume  de milliers des femmes qui sont victimes de conflits de tout genre à travers le monde. Elle note que les femmes qui est longtemps tenue dans les conflits, le moment est venu, qu’elles  puissent montrer à l’homme qu’elles sont capable de s’impliquer activement dans la résolution des conflits.

Intervenant à son tour le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Youssef Mahmut  a indiqué que dans la perspective dénommée « ONU FEMMES a été exclusivement créée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes qu’il s’agisse de mettre fin au fléau qu’est la violence contre les femmes et de nommer plus les femmes  à des postes de responsabilité ou encore de réduire le taux de mortalité maternelle.  Il ajoute que le conflit inhérent à toute vie en société est positif en ce sens qu’il stimule, des changements dans les perceptions, les pratiques et les politiques tant des citoyens que des gouvernants.  M. Youssef Mahmut  de préciser que c’est dans ce cadre des citoyennes et citoyens épris de  paix se sont mobilisés au sein de Commission Justice et Paix, pour réaliser une étude sur les conflits et les mécanismes de résolution dans les régions tchadiennes.

A l’ouverture des travaux de ce forum, le ministre de l’Action Sociale , de la Solidarité Nationale et de la Famille Mme Ngarmbatinan Carmel  Sou4 s’est appesantie sur l’immensité du problème et la gravité des drames et autres atrocités que vivent au quotidien les femmes et les jeunes filles dans certaines parties de notre pays avant d’exhorter à ses consœurs  d’identifier les contraintes à cette participation et proposer des pistes idoines en vue d’une réelle participation des femmes dans la résolution, la recherche et la consolidation de la paix. …

Elle informe que la résolution 1820 recommande à toutes les parties des conflits armés  de prendre immédiatement de mesures nécessaires pour protéger les civils particulièrement les femmes et les filles contre toute forme de violence sexuelle.  Cette résolution est considérée comme l’un des documents pertinents dans l’établissement d’un cadre stratégique pour promouvoir la contribution des femmes à  la femme set à la sécurité et traiter nde la violence sexiste contre  les femmes.

Alwihda Actualisés