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«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?


Alwihda Info | Par Nasser (Auteur Libre) - 24 Avril 2012



Par Nasser


«Farid Mnebhi pour Israël-flash» : de Farid le marocain à Moshé l’israélien?

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Mr Farid Mnebhi publie régulièrement des articles anti-algériens qu’il diffuse sur des dizaines de sites. Sa « spécialité » est le dénigrement de l’Algérie par le mensonge et la propagande subversive.

Qu’espère-t-il, par ses menteries, obtenir en souhaitant le désordre pour un voisin avec qui il partage la même culture, la même histoire et la même frontière ; même si ce qu’il dit est vrai ! Que les mêmes conséquences sur son pays avec les bienfaits pour nos mêmes ennemis! Comme disent les algériens c’est « espérer du miel du c… d’une guêpe. »

Au regard de quelques-uns de ses titres ont saisi parfaitement la « spécialité » de l’auteur et sa mission : «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international», « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes », « Algérie : situation politique interne catastrophique à la veille des législatives du 10 mai 2012, [5 parties] » « Mali : Fadaises algériennes dans la crise malienne », «La question Touareg ou l’énigmatique équation algérienne », « USA : Manhasset : l’Algérie en désarroi et le polisario en ordre dispersé », « Afrique du Nord : L’Algérie en perdition », «Algérie / « printemps arabe » – Le peuple donnerait-il des angoisses aux militaires algériens ? », « L'Algérie : un dragon régional en papier », « Algérie – Un printemps arabe en cours dans les camps de Tindouf en Algérie », « Déliquescence de l’Etat algérien et provocation d’Alger », « La schizophrénie des généraux algériens envers le Maroc », « Le Maroc en mouvement et l’Algérie dans l’inertie totale », «Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye », «Une belle déculottée pour le mouvement du 20 février et ses ‘phagocyteurs’ », « Printemps arabe » : Quoi pour l’Algérie ? », « Exclusif : enlèvement d’occidentaux à Tindouf, le billard à trois bandes DRS-AQMI-DGSE » etc. etc.


Qui est-il ce Mnebhi ?

Une lecture de ses articles nous donne une idée sur la personnalité de ce Farid Mnebhi. Lisons d’abord cet extrait titré « Réaction à l’article du Prince Moulay Hicham », cousin du roi Mohammed VI, surnommé le Prince ‘rouge’, en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain, devenu une source « d’inspiration pour de nombreux marocains cultivés, comme les militants du mouvement de 20 février»:

« Qu’il me soit permis de réagir, comme tout citoyen marocain, … à l’article du prince Moulay Hicham [L’allégeance entre pratique démocratique et pratique théocratique], comme l’ont très bien fait Messieurs … Qu’il sache que la bey’a, acte d’allégeance, au Maroc constitue le ciment qui unit le Roi à Son peuple. Que cet acte se perpétue et se transmet de génération en génération… la cérémonie formelle de l’allégeance… sont parties intégrantes des institutions du Royaume du Maroc. Cette pratique ancestrale est capitale dans la «stratégie de légitimation du système politique marocain» … De plus, cette cérémonie a été instituée par le Prophète Sidna Mohammed au VIIe siècle, car sans bey’a, aucun acte religieux et politique n’est légitime… Par ailleurs l’allégeance et le Serment de la Marche Verte se doivent d’être transmis à nos descendants. … qui sont des éléments fondamentaux de notre identité nationale. Enfin, je me permets de rappeler à votre Altesse que vous avez signé l’acte d’allégeance … Que déduire de votre intervention sur la bey’a ? Je vous laisse seul pour me trouver la réponse et avec tous mes respects, Votre Altesse ».

Comme si le roi avait besoin d’une aide et en l’occurrence de celle Mnebhi. On déduit qu’il n’est pas ce qu’il veut montrer être mais un vulgaire courtisan qui propose ses « capacités » et sa « prédisposition » à servir bassement non pas au roi seulement, ce qui serait normal mais, au regard à certains de ses faits, à des milieux ennemies aussi du Maroc. (Voir plus bas la preuve)

Ses articles confirment bien nos propos sur sa personnalité. Ses textes – qui visent en particulier l’Algérie – sont un tissu de mensonges et de contre-vérité. Il ne fait que dénigrer et fausser la réalité. On y constate de récurrents souhaits d’un chaos et incitation à la révolte. Une obsession maladive qui relève plutôt de la pathologie. En revanche, les algériens adoptent envers lui et son genre une attitude plus mesurée en commentant avec civilité leurs articles, mais avec Mnebhi l’Algérie devient une obsession, une psychonévrose ; vraiment !

Avec ses travers, franchement, il ne rend service ni à son roi ni à son pays ni à la région. On soupçonne même, et fortement, qu’il est en intelligence avec les milieux sionistes. Il suffit de constater les sites choisis par Mnebhi pour la publication de ses articles et commentaires.


A LIRE

Je vous recommande un cinglant article/réponse d’un certain Djerrad Amar intitulé «Algérie: réponse aux mensonges et divagations du courtisan M. Mnebhi » publié sur le site d’Allain Jules. Il fait suite à son article intitulé « L'Algérie : un dragon régional en papier ». Voici le lien :

http://allainjules.com/2011/09/08/algerie-reponse-aux-mensonges-et-divagations-du-courtisan-m-mnebhi/

Relevons cette ineptie dans son article : «Par ailleurs, Alger voit également avec l’arrivée d’un régime démocratique pro-occidental à Tripoli [Libye] un soutien de poids sur la question du Sahara Marocain s’évaporer »

On y relève aussi cette aliénation: « …bien que les plus hautes autorités algériennes affirment … que l’accueil de famille Kadhafi soit … pour des raisons humanitaires, l’histoire des magouilles des généraux algériens ne permet pas d’écarter la possibilité d’un calcul abject…d’un cynique marchandage entre le gouvernement algérien et le CNT pour obtenir un certain nombre de garanties avant d’envisager de les renvoyer dans leur pays. » Et ce, après avoir fustigé, dans un autre article, l’Algérie pour avoir accueilli quelques membres de la famille Kadhafi.

Lisez surtout les commentaires (il y en a 231)


DEVINEZ

Dans quels sites ce MNEBHI publie ses articles anti-algériens? Cliquez ICI :

http://www.israel-flash.com/category/international/pays-du-maghreb/algerie/#axzz1pSKZyM5u

En précisant à la fin de chaque article « Farid Mnebhi pour Israël-flash », il ne peut pas dire que l’on a repris ses articles. Ce site lui consacre une tribune ‘spéciale’ présentée par « Aschkel ». A cela, Mnebhi répond « je publie où je veux ». Aux sites sur lesquels je le dénonce, il écrit que je suis un « individu » faisant partie« des services Algériens » ayant pour mission de le suivre et le dénigrer pour « bloquer tous mes papiers sur les sites qui les diffusent. »

Ce serait un honneur pour moi si c’était vrai ! Comme ce serait un honneur pour lui s’il faisait partie des « services marocains » pour protéger son pays ! Mais ce n’est pas son cas, car il semble bien ‘en intelligence’ avec « Israël-Flash ». Israël - ce prédateur ennemie des palestiniens, des arabes, des musulmans - que Mnebhi « informe » régulièrement. Les israéliens ont, cependant, plus d’honneur que lui ! Dans la 1ère partie d’un de ses derniers articles intitulée: «Le grand drame algérien : de dragon virtuel à nain réel aux plans régional et international» on peut y lire « Les algériens ont compris que tous les partis politiques sont des partis de l’administration et qu’il est dangereux de faire de la politique… seule la DRS décide qui sera président ; député, maire, ministre ou ambassadeur et ceux qui veulent faire de la politique … seront tués, ou torturés. Il y a eu 200 000 morts au cours de la décennie noire. Des milliers d’Algériens ont été torturés au chalumeau… le régime algérien est épuisé et que la société algérienne, dans sa globalité, est en attente d’un nouveau régime mais l’armée s’y oppose toujours…Au final, on peut donc affirmer… que la situation politique algérienne est catastrophique, que tous les ingrédients d’une insurrection sont présents et qu’un risque majeur pour la sécurité de tous ses voisins est d’actualité. » Rien que cela !

Mnebhi est, en fait, un vulgaire hypocrite/menteur, un informateur, un manipulateur médiocre en plus, un individu sans personnalité et repères. On attribue à son genre, au Maghreb, un qualificatif des plus déshonorable. Ils sont méprisés même par ceux qui les emploient. Par ses attitudes, il gêne plus son roi et son pays que l’Algérie. Nous avons lu des commentaires virulents à son égards écrits par des marocains disant qu’ « il ne représente que lui-même ».



PERSONNALITE de MNEBHI ?


Un autre trait de sa personnalité est qu’il est aussi grossier et mal élevé. Observez sa réponse à un certain « Armo » blogeur qui l’a critiqué tout en lui demandant « où il se trouve » : « Armo, je suis avec tes sœurs et ta mère. On s’amuse beaucoup. Ma réponse te satisfait-elle ? N’oublie pas que c’est toi qui m’a provoqué, alors encaisse m’a réponse. Salut ». Une réponse de voyou, quoi ! (Voir le lien)


http://www.sxminfo.com/maroc-mise-au-point-par-farid-mnebhi/


Ajoutons un autre trait de sa personnalité révélé par sa réponse à ‘DZ’ (même lien que précédemment) :

« DZ, je sais que Tlemcen est marocaine, on l’appelait la petite Fès, avant que la France nous ampute de nombreux territoires à l’Est pour agrandir leur empire colonial. Donc, il me semble que tu parles de potes qui habitent en Algérie et toi tu ne fais que battre le macadam, comme le disait si bien le Maurice Chevalier. Renseigne-toi sur le sens de ‘ battre le macadam’. Répond une fois l’énigme trouvée, sinon ferme là. » (32ème commentaire).

Mnebhi, le marocain, est membre d’une association ou groupe qui prétend aider à instaurer « La Démocratie » en … Algérie ! A le voir, par ses papiers, s’acharner sur les institutions algériennes, en particulier l’armée et les services de sécurité, il doit bien aimer l’Algérie en nous voulant du bien ; sûrement mieux que son pays!

Un autre passage d’un de ses articles : « Le peuple algérien, qui vit, aujourd’hui, au seuil de la pauvreté, …demande plus de liberté, l’accès aux soins, à l’éducation, au logement, au travail et à une meilleure redistribution des richesses…des pépés séniles et myopes qui dirigent ce pays et dont la légitimité est quotidiennement remise en cause par le peuple algérien qui aspire à plus de démocratie de liberté et de bien-être ». Oui il parle « au nom du peuple » d’un pays qu’apparemment il ne connait pas du tout. Vraiment à mourir de rire !!



TENDANCE ?

N’importe quel article sur l’Algérie peut vous donner avec précision sa tendance et ses travers. Il soutient tout ce que font les USA, l’OTAN et les sionistes aux arabes, en Afrique et au Moyen-Orient. Je vous cite uniquement celui intitulé « Axe du mal : Entente parfaite entre l’Algérie, la Syrie et l’Iran, trois Etats terroristes » qu’il a publié aussi sur « Israël-Flash ». Observez ce passage : « … tentative syrienne de renverser la monarchie marocaine avec l’aide des services de renseignement algériens…opération, chapeautée par les ayatollahs iraniens, visait à instaurer au Maroc un régime islamiste proche de Téhéran. Ce modus operandi fait apparaître un véritable partage stratégique des tâches : l’Algérie déstabilise le Maghreb et la région sahélo-saharienne au profit des islamistes qui sont de sa création [pour] l’installation de régimes islamistes proches de Téhéran en Afrique et l’Iran s’active à renverser les monarchies et les régimes modérés des pays du Moyen-Orient via la Syrie et des groupes intégristes à sa solde pour installer des nouvelles institutions politiques qui lui seront inféodées. ». Plus débile que cela tu meurs ! (lire les commentaires)

http://www.israel-flash.com/2012/04/axe-du-mal-entente-parfaite-entre-l%E2%80%99algerie-la-syrie-et-l%E2%80%99iran-trois-etats-terroristes/#comment-15511


Alors Farid qui signe sur « Allain Jules »ses commentaires par « Votre écrivain morocco » pour nous dire d’ «arrêter de voir des sionistes partout » ou Moshé ?? Ce dernier a plus d’honneur !

Nasser


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26.Posté par Mackley le 12/03/2013 19:11 | Alerter
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Je n’ai jamais vu un journaliste répondre du tac-au tac aux internautes et d’une manière que seuls les fils de putes ont recette. Ce scribouillard méconnaissant tout ce qui a trait à la vie des algériens, récoltant par-ci par-là des bribes d’informations, en les amplifiant, s’imagine que par le fait d’injurier l’Algérie, il fera monter la cote de la monarchie et du makhzan et sera chouchouté par Momo VI, l’homo. Oh que nenni ! Il fait plus de bien à l’Algérie qu’autant mal au royaume et au makhzen. Au fur et à mesure, de ses torchons, il est devenu une méprisable ménagère du makhzen. Le nabot scribouillard par sa haine à l’endroit de tout ce qui résonne algérien, s’imagine faire basculer l’Algérie dans le chaos. La godiche ne carotte que sa piteuse personne et occasionne insultes à la monarchie.

25.Posté par khaled le 15/10/2012 21:18 | Alerter
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que de haine, que de haine.en fait, vous ne faites que le jeux de vos geoliers. c est l histoire comune qui vous manque .l Etoile Nord Africaine, vous connaissez?

24.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:56 | Alerter
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Maroc: la cérémonie de clôture des jeunes islamistes du PJD interdite



RABAT — La cérémonie de clôture du congrès de la jeunesse du Parti islamiste justice et développement (PJD), au pouvoir au Maroc, prévue samedi à Tanger (nord), a été interdite par les autorités pour "raisons de sécurité", a indiqué à l'AFP l'un des responsables des jeunes PJD.

"Hier (vendredi) vers 22H00 (21H00 GMT), un responsable des autorités locales nous a délivré un document interdisant cette cérémonie qui devait avoir lieu sur la place des Nations unies", dans le centre-ville de Tanger, a indiqué ce dirigeant, Khalid Bougueri, joint par téléphone.

Contacté par l'AFP, un responsable du ministère de l'Intérieur, qui a requis l'anonymat, a confirmé l'interdiction, précisant que cette décision avait été prise dans un "souci de sécurité et de maintien de l'ordre".

Plus de 2.000 jeunes du PJD sont réunis depuis une semaine à Tanger et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, également à la tête du PJD, dont la venue "n'était pas inscrite au programme", devait "prononcer un mot" lors de la cérémonie de clôture, selon M. Bougueri.

Lors de ce congrès, les jeunes islamistes ont vivement critiqué les relations entre M. Benkirane et l'entourage du roi, accusé de faire de l'ombre au gouvernement.

"Je crains que la décision des autorités soit un acte de vengeance contre les travaux de ce congrès", a affirmé à l'AFP Abdelali Hamiddine, l'un des dirigeants du PJD qui a confirmé que la présence de M. Benkirane "était attendue" samedi à Tanger.

"C'est une humiliation pour notre parti et il ne faut pas rester les bras croisés", a renchéri Abdelaziz Aftati, un député du parti islamiste.

M. Benkirane a été nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI en janvier, à la suite de la victoire historique de son parti aux législatives de novembre 2011 organisées dans le sillage du Printemps arabe.

Une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du chef du gouvernement, tout en maintenant la prééminence politique et religieuse du roi, avait été adoptée en juillet 2011.

23.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:56 | Alerter
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elon un article du “New York News Day”
La police marocaine malmène la délégation de la Fondation Kennedy
Par :

La police marocaine a malmené la délégation de la Fondation Robert Kennedy pour les droits de l’homme, a écrit Kerry Kennedy, dans un long article publié au New York News Day, en décrivant le déroulement du premier jour de leur visite dans les territoires occupés du Sahara occidental. "Il était sans doute de la police, un agent en civil s’est dirigé vers le siège avant de notre voiture pour gêner la caméra de ma fille Mariah qui était en train de filmer une scène de violence de la police contre une femme sahraouie. Il a tenté de lui subtiliser la caméra.
Heureusement que Mariah n’a pas été touchée, mais ce n’est pas le cas de la femme sahraouie, Sakinah Djed Ahlou, qui est présidente du Forum des femmes sahraouies", a écrit Mme Kennedy. Le fondateur de l’Organisation mondiale contre la torture, Eric Sottas, accompagné de la présidente Front-line, Mary Lawlor, s’est rendu à l’hôpital local où se trouvait la femme sahraouie victime de violence. "Elle était grièvement blessée au visage", témoigne Mme Kennedy. L’administration locale du gouvernement marocain a tenté de minimiser l’affaire, en vain. "Le bureau régional du gouvernement marocain a dit que Sakinah Djed Ahlou n’a pas été agressée et que tout cela n’est qu’une mise en scène théâtrale. Mais pour nous il ne s’agit pas de cela.
Elle a été bel et bien agressée au point où son visage a changé de couleur", a signifié Kerry Kennedy aux officiels marocains. "Nous avons remarqué la présence d’un officier de police avec une bande de voyous. Il y avait aussi des informateurs qui nous ont suivis durant toute la journée. Et lorsque Mariah a essayé de les prendre en photo, ils ont voilé leurs visages. Un des policiers en civil a proféré des insultes et des obscénités contre ma fille", a-t-elle ajouté. La présidente de la Fondation Kennedy, figure emblématique de la défense des droits de l’homme, a indiqué que la violence à laquelle elle a assisté n’est pas "un fait isolé". "La violence que nous avons pu constater n’est pas un événement isolé.
Nous avons rencontré des dizaines de femmes dont les maris et les fils ont subi les affres de la prison et de l’agression physique en raison de leurs activités politiques. Nous avons rencontré un groupe d’hommes qui nous ont fait visionner des vidéos montrant la répression de manifestations pourtant pacifiques, où des manifestants étaient battus violemment par la police. La délégation a également rencontré un groupe d’avocats ayant travaillé sur 500 affaires de justice, depuis 1999 jusqu’à aujourd’hui, dont le seul tort est d’avoir manifesté pacifiquement, comme le ce fut le cas de la femme d’aujourd’hui. Ils nous ont parlé de manifestants violemment réprimés, blessés et parfois assassinés", a rapporté Kerry Kennedy. "Nous sommes ici pour une semaine, avec une délégation du Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme pour évaluer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés où vivent des Sahraouis arbitrairement déplacés. Il est sûr que nous avons pu avoir une appréciation dès ce premier jour, a conclu Mme Kennedy.

22.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:55 | Alerter
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Maroc : Abdellah Taïa explique l'homosexualité à sa mère



Quelque chose bouge dans la société marocaine. C'est que veut croire cet écrivain qui révèle son homosexualité dans une lettre ouverte à sa famille, pour le magazine «Tel Quel». Mais les carcans demeurent. État des lieux.

«C'est la première fois que je vous écris. Une lettre pour vous tous. Pour toi, ma mère M'Barka. Pour vous mes sœurs, mes six sœurs. Et pour vous mes deux frères. Je vous écris par mon cœur et ma peau ces lignes qui sortent enfin de moi et qui me viennent aujourd'hui dans l'urgence.» Voici comment le jeune écrivain marocain Abdellah Taïa (L'Armée du salut, Une mélancolie arabe, en photo ci-contre) commence sa tribune, intitulée «L'homosexualité expliquée à ma mère», qu'il a publiée début avril dans Tel Quel, un magazine marocain progressiste.

Particulièrement émouvante, cette lettre publique joue la carte de la franchise: «Au-delà de mon homosexualité, que je revendique et assume, je sais que ce qui vous surprend, vous fait peur, c'est que je vous échappe: je suis le même, toujours maigre, toujours cet éternel visage d'enfant; je ne suis plus le même. Vous ne me reconnaissez plus et vous vous dites: "Mais d'où lui viennent ces idées bizarres? D'où lui vient cette audace? On ne l'a pas éduqué comme ça... Non seulement il parle publiquement de sexualité, non, non, cela ne lui suffit pas, il parle d'homosexualité, de politique, de liberté… Pour qui se prend-il?» À la lecture de ces mots, on ne peut s'empêcher de penser à la longue lettre que l'écrivain et militant français Guy Hocquenghem avait publiée dans Le Nouvel Observateur du 10 janvier 1972. Il y annonçait publiquement qu'il était gay. Il fut ainsi le premier homosexuel à faire dans la presse française son coming out… C'était il y a 37 ans.

«Quelque chose a commencé à bouger dans ce pays…»
Aujourd'hui, le Maroc semble bouger sur la question. C'est en tout cas la conviction d'Abdellah: «Je ne suis pas le seul au Maroc, ma mère. Quelque chose a commencé dans ce pays. Une réelle rupture par rapport aux générations précédentes, qui soit ont abdiqué, soit ont été récupérées. Nous, c'est le 21e siècle.» Mais si la société marocaine bouge, c'est encore loin d'être le cas du côté des institutions du pays: «On essaie de nous intimider. De nous ramener à un soi-disant ordre moral, nous faire revenir à nos soi-disant valeurs fondamentales. Lesquelles d'abord? Et qui décide que c'est de ces valeurs-là que le Marocain d'aujourd'hui a besoin?», se demande le jeune écrivain.

«Des voix s'élèvent à travers des médias»
En effet, en mars dernier, les dignitaires religieux avaient protesté contre l'homosexualité. Et le ministère de l'Intérieur avait également expliqué publiquement qu'il comptait protéger «les valeurs morales de la société marocaine». Le communiqué officiel précisait également: «Il a été constaté ces derniers temps que des voix s'élèvent, à travers des médias, pour tenter de faire l'apologie de certains comportements ignobles, qui constituent une provocation pour l'opinion publique nationale.» Car, au Maroc, l'article 489 du Code pénal condamne de six mois à trois ans de prison, et à une amende, toute personne ayant commis un acte homosexuel!

En fait, à travers ces réactions officielles, les autorités entendaient donc bien condamner la multiplication récente d'articles dans la presse prônant une plus grande tolérance à l'égard de l'homosexualité au Maroc. Notamment le magazine Maroc Hebdo International qui avait consacré, début mars, un dossier entier à la question des droits homosexuels intitulé «Faut-il légaliser les homos?», et en avait profité pour interviewer longuement Samir Bergachi (en couverture du magazine, ci-dessous), coordinateur général de l'association Kifkif de défense des droits des homosexuels.

«Au Maroc, nous sommes loin du pacs français ou du mariage gay belge»
«Nous sentons qu'il y a un climat propice en ce moment au Maroc pour le débat sur l'homosexualité, les droits des minorités sexuelles et les droits de l'Homme en général, analysait alors le jeune militant, Nous voulons aussi profiter de la montée au créneau des homosexuels dans d'autres pays arabo-musulmans, comme l'Algérie (association Amal), la Tunisie, l'Égypte et même l'Iran, pour faire avancer la cause des minorités sexuelles au Maroc et lancer un message historique pour leur droit à une existence libre.»

Samir Bergachi restait pourtant prudent: «Le combat des minorités sexuelles en est encore à ses balbutiements au Maroc, reconnaissait-il, Pour le moment, ce que nous voulons, c'est dépénaliser l'homosexualité. Et sensibiliser la société à la souffrance et à la discrimination dont pâtissent les homosexuels au Maroc. (...) Nous sommes loin du pacs français ou du mariage gay belge. Mais le Maroc est en pleine transition démocratique, et nous voulons en profiter pour lancer un message politique sur la nécessaire amélioration de la condition homosexuelle dans notre pays. C'est pour cela qu'à Kifkif, nous demeurons optimistes, malgré tout.» Et prudents…


21.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:55 | Alerter
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A Paris, des Marocains contre le rituel « humiliant » de Mohammed VI


« Assez de répression », « liberté et dignité pour le peuple marocain », crient en français et en arabe une cinquantaine de manifestants plutôt jeunes sur la place du Trocadéro à Paris, ce samedi.

A quelques pas, maintenus à distance par un cordon de police, une vingtaine de royalistes aux tempes plus grises brandissent des drapeaux marocains. Ils ne supportent pas que leurs compatriotes remettent en cause l’autorité de Mohammed VI.

A l’origine de ce face-à-face parisien, la cérémonie d’allégeance au roi du Maroc Mohammed VI qui s’est tenue mardi à Rabat. Appelé Bay’a, le rituel a lieu tous les ans : un millier de notables, d’élus et de membres du gouvernement en djellaba blanche et chachia rouge s’inclinent devant le roi, assis sur un cheval et protégé d’une ombrelle.
La cérémonie d’allégeance au roi (voir à partir de 4’)

Ceux qui réclament la fin de ce décorum parlent d’archaïsme, d’un « cérémonial d’humiliation » ou d’une « pratique moyennageuse ». Comme Zineb El Rhazoui, l’une des organisatrices :

« Nous venons dire non à cette relation de maître à sujet dans laquelle nous maintient la monarchie marocaine. »

Des républicains et des monarchistes

Tous les participants s’accordent sur ce point, comme sur le soutien aux prisonniers politiques du régime. Pour le reste, « il y a de tout », affirme Sofiane, un jeune Marocain vivant à Nantes, « des républicains et des monarchistes » :

« Vous avez vu la cérémonie ? C’est horrible, c’est humiliant. Le régime veut faire croire que les dignitaires sont volontaires, mais ils sont obligés de faire ça. Moi je suis un monarchiste... modéré, je suis pour une monarchie parlementaire. »

Entre Sofiane et le Mouvement du 20 février, il existe une large gamme de nuances. Lui voudrait surtout réformer « l’utilisation du budget, qui n’est pas discuté au Parlement et voté à l’unanimité » et s’interroge sur « les conseillers du roi, qui sont payés alors que leur existence n’est prévue nulle part ». Il pense que les contre-manifestants royalistes « travaillent à l’ambassade du Maroc et sont payés pour venir ».

D’autres, comme Mustapha Adib, venu en uniforme de l’armée marocaine, y vont plus franco : au-dessus de sa tête, il lève une pancarte « Mohammed VI dégage ». L’ancien capitaine de l’armée de l’air a purgé deux ans et demi de prison au début des années 2000 pour avoir dénoncé la corruption dans l’armée. Pour lui :

« Le Maroc n’a pas changé, il n’a pas progressé, peu importent la nouvelle constitution et le nouveau gouvernement. »


Manifestation à Paris, le 1er Septembre 2012 (Ava du Parc/Rue89)
Parodie de bay’a

Au mégaphone, un organisateur annonce le déplacement vers l’ambassade du Maroc. Juste avant, un policier en civil avec talkie-walkie a indiqué l’itinéraire pour éviter les royalistes, et a demandé d’éviter « toute provocation ». « Nous n’avons rien à craindre », tonne le mégaphone. « Ici on est en France, ce n’est pas comme à Casa où on peut taper sur nos camarades. »

Là-bas, plusieurs manifestants contre la cérémonie d’allégeance ont été brutalement dispersés par la police.

« Chaque fois qu’on dit un mot sur le roi, on risque la prison », s’inquiète Mounir, Français d’origine marocaine qui vit à Angers. « Il y a des indics dans tout le pays. » Même ici, il craint « qu’il y ait des émissaires du pouvoir marocain et que ce soit compliqué d’y retourner ». C’est la première fois qu’il manifeste.

Devant l’ambassade, des manifestants grimés jouent une parodie de bay’a, se prosternant à 90 degrés devant un roi masqué. Zineb El Rhazoui bat le rappel :

« J’appelle tous les courtisans, tous les soumis, tous les esclaves et les larbins, tous ceux qui n’ont pas de dignité à venir s’incliner devant le roi. »

Ahmed Benani, universitaire en exil depuis 1963, prend la parole, suivi de l’acteur belge d’origine marocaine Sam Touzani. Connu pour avoir traité Jamel Debbouze de « bouffon du roi », ce dernier se dit « sidéré qu’en France, depuis Danièle Mitterrand, personne n’ait dénoncé la dictature marocaine ».

Délivré de son office, le roi anonyme se disperse comme ses sujets. En glissant à l’un de ses camarades : « Expectez-nous l’année prochaine ! »

20.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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Le palais royal marocain échoue dans la tentative d'empêchement de son déplacement

Panique au Maroc autour de l'arrivée de Kerry Kennedy à Tindouf

Kerry Kennedy, fille de l’ancien ministre américain de la Justice, Robert Kennedy, a, en effectuant une visite aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, réussi à relever, avec succès, un défi lancé par les partisans de la poursuite de l'occupation du Sahara occidental.

Présidente de la fondation Robert Kennedy et présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les Droits de l'Homme (centre RFK), Kerry Kennedy a semé une panique indescriptible parmi les partisans de la dernière colonisation en Afrique. Des médias promarocains ont alors publié une information selon laquelle la CIA américaine a informé les services de sécurité algériens d'une menace de la part d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre Kerry Kennedy si cette dernière se rendrait à Tindouf. Faisant fi de la prétendue menace, la présidente de la fondation Robert Kennedy s'est rendue tout de même aux camps des réfugiés sahraouis.

Un voyage plutôt réussi par Kerry Kennedy et la délégation qui l'accompagnait. Les membres de la délégation se sont enquis, sur place, de la situation vécue par les réfugiés chassés de leurs terres par le colonisateur marocain. A son retour, la fille de l’ancien candidat à la présidentielle américaine, assassiné en 1968 en pleine campagne électorale, a détaillé son voyage fort utile pour elle et les membres de la délégation qui l'accompagnait, composée de militants des droits de l'homme qui ont souhaité faire ce déplacement afin de faire le constat sur place de la situation humanitaire dans laquelle se trouvent

les réfugiés sahraouis. «Selon une information parue hier au journal électronique basé à Washington, Middle East Confidential, la présidente de la fondation Robert F. Kennedy aurait été la cible d'une tentative de kidnapping par Aqmi alors qu'elle devait se rendre en visite dans les camps du Front Polisario, situés à Tindouf, dans le Sud-est algérien», a écrit Sahel Intelligence, journal électronique promarocain, à l'annonce de la visite.

Le même site trahit sa position impartiale en tentant de discréditer Kerry Kennedy, l'accusant d'avoir tenté de s'échapper après un accident de voiture aux Etats-Unis. Le raccourci présenté par le site est trop court : Kerry Kennedy voudrait «se racheter» en faisant ce déplacement vers les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Au-delà de la manipulation, le site reconnaît, sans le vouloir et sans le savoir, que la cause sahraouie est reconnue par le peuple américain, sinon la fille de Robert Kennedy n'aurait pas choisi le peuple sahraoui «pour se racheter».

Le même site s'enfonce davantage dans le discrédit quand il met un article à côté intitulé «Sahel : le Maroc alternative de leadership dans la crise sécuritaire» et un autre papier intitulé «Rapt d'Occidentaux, l'accès d'Aqmi à Tindouf n'a jamais posé problème». Si tel est le cas, Kerry Kennedy aurait facilement été enlevée lors de sa visite dans les camps.

L'enlèvement, il y a quelques mois, de trois humanitaires occidentaux par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dans les camps des réfugiés sahraouis, a-t-il justement été fait pour accréditer cette thèse, selon laquelle les camps seraient un lieu de prédilection pour les terroristes ? Le site promarocain exprime mieux la manipulation qu'il fait sienne en publiant un autre article selon lequel «le terrorisme viendrait des camps des réfugiés sahraouis de Tindouf». Une accusation déjà rejetée par une bonne partie de la communauté internationale.

Kerry Kennedy décrit la brutalité des services marocains
La présidente du centre Robert F. Kennedy pour la Justice et les droits de l'Homme (Centre RFK), conduira, rappelle-t-on, une délégation d'observation de la situation des droits de l'homme composée d'experts internationaux reconnus dans les territoires du Sahara occidental contrôlés par le Maroc et les camps de réfugiés sahraouis en Algérie du 24 au 31 août. Le but de cette visite est d'évaluer la situation des droits de l'homme sur place.

«Notre délégation cherchera à évaluer la situation des droits de l'homme en se rendant sur place et en rencontrant des défenseurs des droits de l'homme, les autorités gouvernementales et des familles ordinaires séparées par le conflit», a déclaré Kerry Kennedy, ajoutant :

«Nous espérons sensibiliser l'opinion à cette situation et soutenons l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme.»
Dès la fin de sa visite au Sahara occidental, la présidente du centre RFK a écrit une contribution dans le site internet américain Huffington Post pour publier son premier témoignage, décrivant les méthodes des services de renseignement du gouvernement marocain pour contrôler les manifestations de certains activistes sahraouis.

Après sa visite dans les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, Kerry Kennedy qui s'était rendue dans la ville d'El Ayoun, au Sahara occidental occupé, dit qu'elle s'est retrouvée dans cette localité directement confrontée à ce qu'elle qualifie d'«une poignée de brutes».

«L'homme reconnu par Aminatou Haidar»
La fille de Robert F. Kennedy raconte comment ces hommes sont intervenus au moment où sa fille Maria tentait de photographier le passage à tabac de Soukaina Jed Ahlou. «Au moment où Maria les prenait en photo, ils ont essayé de dissimuler leurs visages. Deux de ces brutes se sont mises devant les vitres de notre voiture, bloquant en partie ce que nous pouvions voir du passage à tabac. Le troisième d'entre eux a insulté Maria et a saisi de la main son appareil photo.» Des photos ont été publiées par Kerry Kennedy illustrant ces scènes.

Selon la présidente du centre RFK, Aminatou Haidar, lauréate du prix RFK des droits de l'Homme en 2008, a reconnu l'un d'eux comme étant Al Hasoni Mohamed, le même homme qui avait interpellé son fils de treize ans en lui lançant : «Je vais te violer jusqu'à ce que tu sois paralysée !»

Soukaina Jed Ahlou sera finalement conduite dans un hôpital où Kerry Kennedy retrouvera, quelques heures après l'incident, «une victime ensanglantée et meurtrie», selon elle. Le bureau régional du gouvernement marocain, raconte Kerry Kennedy,

a déclaré que Jed Ahlou n'avait pas été agressée et que cet incident n'était qu'une simple mise en scène. Mme Kennedy réplique en lançant que «pour nous, cela ne ressemblait pas à une mise en scène. Ses blessures, ses hématomes et son visage exsangue semblaient bien réels (…) Nous sommes ici pour une semaine (…) Nous avons eu un aperçu de ce qui se passe dès le premier jour ; il en reste encore sept».

19.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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des jihadistes arrêter

Reda et lokmane sont deux jeunes jihadistes Marocains qui s'apprêtaient à partir en Syrie pour rejoindre les combattants de l'ASL qui luttent depuis plus d'un an et demi contre les forces régulières du dictateur Bachar El Assad.

Ces deux jeunes ont été récemment arrêtés par les autorités marocaines qui les accusent de préparer des activités terroristes en territoires étrangers.

Le Maroc surveille depuis un certain temps des groupes de salafistes qui manifestent des désirs de mener le jihad en Syrie. Dernièrement, les shabihas syriens avaient retrouvé les cadavres de deux combattants identifiés comme étant des Marocains parmi ceux des rebelles.

La Syrie avait accusé alors le Maroc d'activités terroristes.

A Ouazzane, la ville dont sont originaires Reda et Lokmane, des jeunes brandissant des drapeaux noirs ( emblématiques d'Al Qaida) se sont attroupés pour condamner ces arrestations.

18.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:54 | Alerter
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Mais que s’est-il donc passé ?

Ce qui sourd depuis quelques mois nous accable vous et moi. Des récits d’agressions s’égrènent par-ci, des témoignages de propos xénophobes se multiplient par-là. Des leaders d’opinion et des hommes de pouvoir dérapent en toute quiétude, etc. Je n’ai pas rêvé ni fantasmé puisque ce sentiment est partagé par beaucoup de mes “frères subsahariens” rencontrés dans les bleds du royaume.

Pourtant, vous aviez fait de ce “couchant”, L’Maghrib, notre lever de soleil, notre seconde patrie. Nous qui avions quitté la nôtre pour diverses raisons, vous nous aviez adoptés comme vos frères ou vos enfants. Notre proximité religieuse facilitait encore plus les choses. Ne sommes-nous plus les bienvenus? L’accueil légendaire du peuple marocain s’est-il émoussé avec les tourments et les inquiétudes du quotidien ? La crise (économique et sociale) suffit-elle à tout expliquer, tout permettre, tout pardonner ? Je ne crois pas.

Paradoxe, c’est au moment où un parti islamo-conservateur arrive au pouvoir que les valeurs de tolérance, d’ouverture et d’hospitalité prônées par l’islam et le rite malékite s’affaiblissent de manière criante. C’est au moment où le pays, grâce à la force et la détermination des mouvements associatifs et politiques, questionne de nouveau ses principes de liberté, de démocratie et de sécularisation que le repli s’organise. C’est au moment où la jeunesse marocaine semble ouvrir des brèches dans le bloc des conservatismes, archaïsmes et inégalités de la société, que les légendes des “mangeurs d’enfants” refont florès.

C’est au moment où on atteste des vertus de la circulation des informations et des hommes que la terrible concaténation (le nombre d’immigrés équivaut au nombre d’étrangers) chère à l’extrême-droite européenne fait écho dans le pays de Moulay Idriss.



L’immigration, ce nouveau tabou

Certes, l’ignorance est parfois le vecteur de comportements inacceptables, mais il ne faut pas se tromper de douleur ni de révolte.

Je ne comprends pas mes amis qui se taisent. “A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis mais des silences de nos amis”, disait Martin Luther King. Je vous écris, chers amis marocains, parce que la perspective de voir cette terre aux valeurs multiséculaires emprunter cette mauvaise pente m’insupporte. L’idée que les difficultés aient réussi à voiler les yeux des grands esprits et déjouer toutes les vigilances me crève le cœur. L’idée que la promesse chérifienne, taillée dans les racines de la tradition et hissée sur les ailes de la modernité, soit un temps oubliée me paraît inimaginable. Et pourtant.

J’assiste depuis quelques mois avec délectation aux joutes politiques et sociétales sur la religion, la corruption, la sexualité, l’éducation, l’avortement, l’homosexualité, la liberté de conscience... S’il vous plaît, ajoutez-y l’immigration, ce nouveau tabou !

Ce qui est en cours n’est pas irréversible. Je suis même profondément persuadé que c’est une parenthèse et que vous allez bientôt la refermer.

Pour cela, nul dahir n’est nécessaire. Seulement une parole forte pour rappeler les valeurs qui vous caractérisent depuis la nuit des temps. Une parole pour dire: “Mat9ich sahbi !”, “Mat9ich khouya !” comme vous disiez “Mat9ich bladi !” lorsque d’autres valeurs étaient attaquées.

Je vous écris parce que je suis un ami et un amoureux du Maroc. Je ne peux me résoudre à le voir tourner le dos à son âme en vous regardant dans les yeux et en vous disant “koulchi bikhir”.

17.Posté par Mimoune Makouri le 08/09/2012 17:53 | Alerter
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Maroc : de "nombreuses violations" des droits de l'homme en 2011

En 2011, année marquée par les révoltes du Printemps arabe, le Maroc a connu de "nombreuses violations" des droits de l'homme, indique mercredi à Rabat l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

"De nombreuses violations ont été commises directement ou indirectement par l'Etat", a souligne l'AMDH, une des ONG les plus importantes du pays, en soulignant "la violence infligée aux citoyens dans les locaux de la police et dans les lieux publics". Selon cette ONG indépendante, le droit de manifester pacifiquement "est violé à travers les interventions violentes des forces publiques et l'utilisation excessive de la force".

Cette violence a "causé la mort de Karim Chaib le 20 février 2001 et de Kamal Ammari le 29 mai (deux militants du mouvement de contestation)", a indiqué l'AMDH, en dénonçant le fait que ces morts n'aient fait "l'objet d'aucune enquête et (qu') aucun des auteurs de ces crimes n'ait été sanctionné".

FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE

L'ONG a également critiqué le fonctionnement de la justice : "Les appareils exécutifs de l'Etat continuent toujours de se servir du système judiciaire pour lui faire prononcer des jugements injustes dans des procès inéquitables".

Le Maroc a connu en 2011 des manifestations globalement pacifiques, notamment du mouvement contestataire du 20 février, qui revendique des réformes politiques profondes et une limitation des pouvoirs du roi Mohammed VI. En juillet 2011, ce dernier a fait adopter une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du premier ministre, tout en préservant la prééminence de la monarchie.

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