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Faut-il sauver le Lac Tchad?


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 3 Septembre 2010


Ceci pour dire que la « mer intérieure de l’Afrique » disparaîtra dans les jours qui suivent. Notons que sa superficie est passée de 25.000 m² en 1960 à 2500 m², à nos jours.




Dans le cadre des préparatifs du 8ème  Forum Mondial  du Développement Durable  qui se tiendra en octobre 2010 à N’Djaména, au Tchad, le ministère  de l’Environnement et des Ressources Halieutiques en partenariat avec la Commission du Bassin du Lac-Tchad ainsi que la délégation du Forum Mondial du Développement Durable a organisé une journée de sensibilisation et d’information à l’intention des ambassadeurs accrédités au Tchad, des opérateurs économiques et des organisations de la société civile, le 23 août dernier au ministère des Relations extérieures.

 

Le thème qui sera débattu en octobre prochain porte sur « la sauvegarde du Lac-Tchad ».

 

Le Tchad appelle toute la communauté internationale à se mobiliser afin de sauvegarder le Lac-Tchad qui, par l’assèchement très avancé est en train de disparaître. Cette dégradation est due au réchauffement climatique, diminution de l’utilité des zones humides, l’apparition et la prolifération des espèces envahissantes, l’apparition des îles nouvelles nées du phénomène d’assèchement accéléré, la forte diminution de la  pluviométrie moyenne annuelle dans le bassin géographique du Lac-Tchad et surtout dans son bassin conventionnel, décalage  considérable dans la configuration des pluies vers le sud avec des valeurs très faibles, l’ affaissement des pêcheries et la diminution de la pêche, la ruine du cheptel avec la menace de disparition de certaines espèces animales ainsi que d’autres aléas naturels.

 

Selon des prévisions climatiques et d’autres études concordantes, si le niveau de l’eau continue de baisser à son rythme actuel, le Tchad risque fort de perdre son Lac-Tchad. 

 

Ceci pour dire que la « mer intérieure de l’Afrique » disparaîtra dans les jours qui suivent. Notons que sa superficie est passée de 25.000 m² en 1960 à 2500 m², à nos jours. 

 

Il est à signaler avec un cri craquant que cette menace réelle de la disparition progressive du Lac-Tchad constitue une catastrophe écologique surtout sur des êtres humains et animaux. Autrement dit, des impacts environnementaux, socioéconomiques et le devenir du pays.

 

Intervenant pour la circonstance, le directeur général du Forum international du développement durable, Emile H. Malet, indique que cette réunion permet d’avoir une vue sur l’économie et ses opérateurs ainsi que les  acteurs de la société civile. Pour lui cette question du Lac-Tchad est une question purement humanitaire et toute la communauté internationale doit se mobiliser pour financer afin que le Tchad puisse redorer sa mer. 

 

Ceci, ajoute-t-il, dans une perspective du développement durable. A son avis, tout le monde doit voler au secours pour sauver le Lac-Tchad.

 

Le ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, Hassan Terap, souligne pour sa part, que la  tenue de cette session,  qui sera consacrée à la sauvegarde du Lac-Tchad signifie bien que le Tchad vit des effets pervers, des perturbations climatiques.

 

Ces aléas naturels, précise-t-il, sont conjugués aux actions anthropiques constituant des facteurs de l’assèchement du Lac-Tchad.

 

De son point de vue; la tenue de ce Forum s’inscrit bien dans la droite ligne du président de la République, chef de l’Etat, lancé à l’endroit de la communauté internationale pour sauver le Lac-Tchad. Car cet espace lacustre, dont la superficie s’est réduite à moins 2 000 km² à nos jours.

 

Monsieur Hassan Terap a sollicité lui aussi la mobilisation sereine de tous les acteurs économiques, de la société civile et celle particulièrement de la communauté internationale.

 

Il annonce qu’au cours de ce Forum de différentes couches sociales qui prendront part à ces assises échangeront sur les thématiques relatives  à l’assèchement  dramatique du Lac-Tchad.

 

Il explique que les unes  seront plus préoccupantes que les autres parce que touchant directement ou indirectement à la vie de plus de 30millions de personnes riveraines de cette grande mer tchadienne.

 

D’après le chef du département de l’Environnement, cela se fera dans une large mesure sur l’évolution du géo-climatique du continent africain et du monde entier. Et de poursuivre que le segment technique sera suivi de celui politique en deux phases.

 

Primo, le niveau ministériel. Secundo  du niveau des chefs d’Etat, des gouvernements et de hautes personnalités invitées pour la circonstance.

 

Elysée Naïssem Doumtoïngar

Source Alwihda actualités

 




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